Le Lac, Lamartine : analyse

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lamartine le lac commentaireVoici un commentaire du poème « Le Lac » d’Alphonse de Lamartine, extrait du recueil Les Méditations Poétiques publié en 1820.

Le Lac, Lamartine : introduction

« Le Lac » est un poème inspiré par la liaison de Lamartine, poète romantique, avec Julie Charles (connue sous le nom d’Elvire dans l’œuvre du poète), femme mariée et condamnée par la maladie qui l’emporte en 1817.

Alphonse de Lamartine revient seul près d’un lac où il avait vécu des moments heureux avec son amante et médite sur la fuite du temps.

Ce poème est emblématique du mouvement romantique.

Questions possibles à l’oral de français sur « Le Lac » de Lamartine :

De quelle manière le temps est-il représenté dans « Le lac » ?
  Quel est le rôle et/ou le pouvoir de la nature dans ce texte ?
Que représente le Lac pour Lamartine ?
En quoi ce poème est-il caractéristique du mouvement romantique ?
Relevez et commentez les différentes métaphores présentes dans ce texte.

Annonce du plan :

Dans ce commentaire, nous verrons que le constat douloureux de la fuite du temps (I), est l’occasion pour Lamartine de souligner la supériorité de la nature qui seule garde intacts le souvenir et les moments heureux (II).

I – Le constat douloureux de la fuite du temps

A – Le temps : un motif obsessionnel

Le temps est le thème principal du poème. Il est omniprésent et obsède le poète.

Cette obsession est soulignée tout d’abord par le champ lexical du temps et de la durée : « toujours », « nuit » (v. 2, 31, 32, 51) « éternelle » (v. 2), « jamais », « âges », « jour » (v. 3-4), « l’année », « à peine » (v. 5), « Un soir » (v. 13), « temps » (v. 21, 30, 37, 43, 50), « heures », « rapides », « jours » (v. 21 à 24), « moments », « encore », « plus lente », « l’aurore » (v. 29-31), « l’heure fugitive » (v. 33), « Éternité », « passé » (v. 45).

Elle est renforcée par les références au cycle des jours qui soulève implicitement l’angoisse obsessionnelle du poète face au temps qui passe : « nuit » (v. 2), « jour » (v. 4), « heures » (v. 21), « jours » (v. 24), « nuit », « aurore » (v. 31), « âges » (v. 3), « moments » (v. 29, 37), « Éternité » (v. 45).

Le motif de la fuite du temps est accentué par la métaphore filée de l’eau : « l’océan des âges » (v. 3), « suspendez votre cours » (v. 22), « coulez, coulez pour eux » (v. 26), « le temps n’a point de rive /Il coule » (v. 35-36), et de l’oiseau : « O temps! suspends ton vol » (v. 21), « que ces moments d’ivresse […]/S’envolent loin de nous » (v. 37-39). Ces deux métaphores mettent en valeur le caractère insaisissable du temps qui échappe à ceux qui veulent le retenir.

En outre, l’allitération en « l » présente tout au long du poème fait entendre l’écoulement continu du temps : « éternelle » (v. 2), « l’océan » (v. 3), « l’ancre », « seul » (v. 4), « lac », « l’année », « flots », « seul » (v. 5 à 7), « leurs flancs », « l’écume » (v. 10-11), « silence », « au loin, sur l’onde et sous les cieux » (v. 13-14), « flots » (v. 16), « Le flot », « Laissa » (v. 19-20), « vo», « Laissez-nous », « les rapides délices », « plus beaux » (v. 21 à 24), « malheureux », « implorent », « coulez, coulez », « leurs jours, les soins qui les dévorent », « Oubliez les heureux » (v. 25-28), « plus lente, l’aurore » (v. 31), « jaloux », « l’amour à longs flots », « S’envolent loin », « les jours de malheur » (v. 37-40), « Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface/De ses molles clartés » (v. 59-60).

Le temps est également l’un des destinataires du poème.

Il est interpellé à plusieurs reprises, notamment par une apostrophe (« O temps! suspends ton vol », « et vous, heures propices ! » (v. 21) ) et personnifié ( « Temps jaloux » (v. 37), « Parlez » (v. 45-47)). Il apparaît comme un personnage affamé, qui avale tout rond les instants que le poète aimerait savourer : « Laissez-nous savourer les rapides délices » (v. 23) // « Que faites-vous des jours que vous engloutissez ? » (v. 46).

B – Un temps qui s’accélère

Lamartine met en relief le caractère éphémère des instants de bonheur, toujours trop courts.

Cette rapidité du temps qui passe transparaît à travers le double champ lexical de la vitesse et de la fuite : « rapides » (v. 23), « m’échappe et fuit » (v. 30), « plus lente » (v. 31), « fugitive » (v. 33), « vitesse » (v. 39).

L’accélération du temps est également perceptible dans le rythme du poème, à travers les multiples enjambements d’un vers à l’autre, généralement en fin de strophe (v. 7-8, 11-12, 15-16, 17-18, 23-24, 31-32, 39-40, 47-48, v. 55-56, 59-60).

Il y a par ailleurs une opposition entre la durée du temps – qui est éternel – et la brièveté des moments heureux.

Ainsi, l’imparfait insiste sur la durée des actions (« Tu mugissais », « tu te brisais », « le vent jetait », « nous voguions », « on n’entendait », « frappaient », v. 9 à 15) et le passé simple retranscrit la brièveté des moments vécus (« frappèrent », « Laissa tomber », « qui les donna », v. 18-20 et 43).

Cette dualité se retrouve dans le rythme du poème. Le rythme ample des alexandrins contraste avec la brièveté des hexasyllabes (vers de 6 syllabes). Cette alternance d’alexandrins et d’hexasyllabes met en relief le paradoxe du temps : infini et éternel, il est pourtant toujours trop court pour l’homme qui veut jouir de la vie.

Les changements de rythme traduisent également les caprices du temps. Ainsi, au sein même des alexandrins, les coupes sont très variables, soulignant les changements intempestifs du temps :

♦ v.13 « Un soir, t’en souvient-il, nous voguions en silence » (2/4/6)
♦ v.21 : « Ô temps, suspends ton vol, et vous, heures propices » (2/4/2/4)
♦ v.33 : « Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive ! » (3/3/6). Ici, la diérèse sur le « i » de « jouissons » (à prononcer jou-i-soons et non joui-ssons) traduit encore le désir vain du poète d’étirer le temps.

C – Impuissance de l’homme face au temps

L’homme est représenté à travers la métaphore du navigateur : « poussés vers de nouveaux rivages », « emportés sans retour », « sur l’océan des âges », « jeter l’ancre » (v. 1 à 4), « nous voguions » (v. 13), « L’homme n’a point de port » (v. 35).

C’est un navigateur qui ne maîtrise pas les flots du temps qui l’emportent et qui en subit le passage : « Il coule, et nous passons ! » (v. 36).

Cette impuissance est accentuée par l’emploi des participes passés au sens passif : « poussés », « emportés » (v. 1-2), « chéris » (v. 6), « déchirés » (v. 10), « adorés » (v. 12), « passés pour jamais », « perdus » (v. 42), « répétés » (v. 58).

Cette impuissance est source de souffrance, comme en témoignent les nombreuses phrases exclamatives (v. 7, 8, 21, 24, 33, 34, 36, 42, 44, 49, 52, 64).

Quant aux phrases interro-négatives, elles soulignent le désespoir du poète : « Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges/Jeter l’ancre un seul jour ? » (v. 3-4), « n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ? » (v. 41).

Transition : Face à la fuite inéluctable du temps, seule la nature parvient à garder les traces des souvenirs et jours heureux.

II – La supériorité de la nature

A – La personnification de la nature

Tout comme le temps, la nature est omniprésente. Elle est représentée à travers la majorité des éléments :

♦ L’air : « le vent » (v. 11 et 61), « les cieux » (v. 14), « orages » (v. 53), « le zéphyr » (v. 57), « l’astre » (v. 59), « air » (v. 62)

♦ La terre : « rivages » (v. 1), « pierre » (v. 7), « roches » (v. 9), « la terre » (v. 17), « rochers », « grottes », « forêt » (v. 49), « coteaux », « sapins », « rocs » (v. 54-55), « roseau » (v. 61)

♦ L’eau : « l’océan » (v. 3), « lac » (v. 5, 49, 54), « flots » (v. 6, 16, 19, 38), « l’écume » (v. 11), « l’onde » (v. 14), « coulez » (v. 26), « eaux » (v. 56).

La nature s’anime et est humanisée par le poète qui lui attribue des qualités humaines : « Regarde ! » (v. 7), « t’en souvient-il ? » (v. 13), « Le flot fut attentif » (v. 19), « riants coteaux » (v. 54), « le zéphyr qui frémit » (v. 57), « le vent qui gémit, le roseau qui soupire » (v. 61).

Cette personnification de la nature n’est pas le fruit du hasard : elle permet à Lamartine d’exprimer ses sentiments. En effet, on observe une correspondance entre les sentiments du poète et le paysage décrit.

Cette correspondance apparaît clairement dans la dernière strophe : « Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire… » (v. 61 à 64).

B – Le lac : lieu du souvenir heureux

Le lac est avant tout un lieu de souvenir.

C’est en effet près du lac que le poète a vécu ses plus heureux moments avec la femme aimée, ce qui ressort de l’emploi du superlatif (« Des plus beaux de nos jours », v. 24) et du champ lexical de la joie et du bonheur : « moments d’ivresse », « jouissons » (v. 34), « bonheur » (v. 37-38), « ces extases sublimes » (v. 47).

Notons que la femme n’est nommée et présentée qu’à travers une périphrase et une synecdoque : « la voix qui m’est chère » (v. 19). Elle est au moment de l’écriture entre vie et mort, présence et absence.

On trouve d’ailleurs un bref champ lexical de la séparation et de la mort qui s’oppose à celui de l’éternité: « brisais », « déchirés » (v. 10), « néant » (v. 45), « embaumé » (v. 62) // « toujours », « éternelle » (v. 1-2), « Éternité » (v. 45).

Comme dans le mythe de Narcisse et Écho, la jeune femme subsiste à travers sa voix. La référence au mythe est d’ailleurs présente au vers 18 : « Du rivage charmé frappèrent les échos » (dans le mythe, la nymphe Echo, rejetée par Narcisse, meurt, mais sa voix subsiste, d’où le phénomène de l’écho)

De plus, le poète la fait parler au discours direct de la sixième à la neuvième strophe, comme pour la garder en vie et maintenir sa présence à travers le souvenir et le langage poétique.

Le lac, gardien du souvenir des amants, se situe également entre passé et présent. Il y a ainsi une coïncidence entre les deux temporalités grâce au souvenir : « je viens seul m’asseoir sur cette pierre/Où tu la vis s’asseoir » (v. 7-8).

Cette correspondance est aussi marquée par l’emploi du passé composé, qui relie passé et présent : « l’année à peine a fini sa carrière » (v. 5), « Tout dise : Ils ont aimé ! » (v. 64).

C – Le pouvoir de la nature

La nature apparaît comme toute-puissante, à la fois supérieure à l’homme et au temps.

En effet, seule la nature ne subit pas les effets du temps et garde intact le souvenir que le temps et la mémoire de l’homme effacent : « O lac! rochers muets! grottes! forêt obscure !/Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,/Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,/Au moins le souvenir ! » (v. 49-52).

On trouve ainsi dans le poème une opposition entre le champ lexical du souvenir et celui de l’oubli : « revoir » (v. 6), « souvient » (v. 13), « trace » (v. 41), « souvenir » (v. 52) // « oubliez » (v. 28), « dissiper » (v. 32), « efface » (v. 43).

Ce que le temps efface, la nature le garde en vie grâce au souvenir qui demeure dans le moindre aspect du paysage.

Cette idée est soulignée dans les trois dernières strophes à travers les multiples anaphores : « Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,/Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,/Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages » (v. 53-55), « Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,/Dans les bruits de tes bords répétés,/Dans l’astre au front d’argent » (v. 57-59), « Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,/Que les parfums légers de ton air embaumé,/Que tout ce qu’on entend, l’on voit où l’on respire,/Tout dise : Ils ont aimé ! » (v. 61-64).

Les répétitions et anaphores présentes tout au long du poème, ainsi que le vocatif, confèrent au poème un style incantatoire.

En invoquant le pouvoir de la nature et du langage poétique, le poète espère ainsi lutter contre le temps et garder une trace vive de ses souvenirs avec sa défunte amante.

Le lac, Lamartine : conclusion :

« Le Lac » est un poème caractéristique de la poésie romantique.

Dans une tonalité élégiaque, Lamartine y exploite en effet le thème traditionnel de la fuite du temps tout en projetant sur la nature ses états d’âmes.

Face au temps qui passe inexorablement, la nature est un refuge car elle seule peut garder intacts les souvenirs du poète.

On retrouve les thèmes liés de la fuite du temps et de l’immuabilité de la nature dans d’autres poèmes d’auteurs romantiques, comme par exemple dans « Soleils couchants » de Victor Hugo.

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Amélie Vioux

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44 commentaires

  • Bonsoir Amélie,
    Un simple commentaire pour vous dire, que votre site et votre livre sont extrêmement intéressants, et bien soignés !
    Vous m’avez aidé, toute l’année, alors merci beaucoup !

  • Bonsoir Amélie,
    Je voulais savoir si vous alliez faire une lecture linéaire sur ce poème?
    Aussi, si vous alliez faire un commentaire et une lecture linéaire du poème : « Elle était pâle, et pourtant rose » dans Les Contemplations de Victor Hugo?

    P.S: J’ai acheté votre livre et il m’est d’une grande aide, merci beaucoup, je comprends mieux le fonctionnement d’une dissertation et je m’améliore grâce à vos méthodes 🙂

    Merci d’avance de votre réponse.
    Bonne soirée

    • Bonjour Amy,
      Merci pour ton message; je suis heureuse de savoir que mon livre t’aide !

      Je ne pourrai pas cette année réécrire mon commentaire du « Lac » de Lamartine en lecture linéaire, ni réaliser l’analyse de « Elle était pâle… ».

      Néanmoins, n’hésite pas à utiliser mon commentaire du poème « Le lac » pour compléter ta lecture linéaire. Bon courage !

  • Bonjour, je suis à la recherche d’un poème pour une anthologie sur l’amour, sur le thème des maux de l’amour…
    Rentre -t-il complètement dans le thème? Je ne trouve pas d’autre poème du début du 19e siècle…
    Merci d’avance de votre aide

  • Bonjour, il me semble que vous avez fait une erreur de conjugaison au II-A (« attribut » au lieu de « attribuE »).
    De plus, pour compléter votre brillante analyse, l’on pourrait parler de la référence épicurienne du « Carpe Diem » d’Horace; et également de l’ambiguïté du présent gnomique (instant insaisissable => rythme vif des alexandrins avec peu de coupes, pauses). La référence romantique de l' »océan des âges » soulignant la comparaison entre la petitesse du lac et son immensité (temps) donc opposition temps/espace. Aussi ce motif de l’océan est-il, pour les romantiques à connotation épique mais dangereuse, qui engloutit les hommes aussi bien au sens propre qu’au sens figuré (« éternel »).

    Aussi tenais-je à vous congratuler pour ce fantastique travail que vous faites et qui doit beaucoup aider les élèves. BRAVO !

  • Bonjour,
    Tout d’abord merci pour vos idées et vos axes de lecture qui m’ont beaucoup aidés. Néanmoins je me demandais comment on pourrait intégrer dans le plan la notion de « Carpe Diem » qui me parait importante dans ce poème, notamment avec la métaphore du fruit cueilli –> cueille le jour (« savourer » v23)
    Merci d’avance

  • À qui s’adresse les paroles prononcées par Julie dans la deuxième strophe vers cinq à huit comment s’appelle cette figure de style merci d’avance

  • Salut, esque nous pouvons signaler dans ce poème une rélation sexuelle qu’a eu lamartine avec sa femme quand elle etait vivante par exemple quand il dit: » Tu mugissais ainsi en silence…; un soir, t’en souvient-il? Nous voguions en silence…; les bruits de rameurs qui frappaient en cadence; nous rendrez-vous ces extases sublimes que vous nous ravissez?; Ne pourrons-nous jamais sur l’ocean des âges jeter l’ancre un seul jour?

  • Bonjour, j’ai un bac blanc de français très prochainement et j’aimerai savoir si vous pourriez écrire à propos du poème Milly ou la terre natale (I) et Joal de Léopold Sédar Senghor svp !

  • Bonjour Amélie,
    J’ai lu attentivement votre commentaire sur ce magnifique poème et je me demandais si ce texte rentrerait dans la thème « mélancolie » ?

  • Salut, Léa
    En fait le rapport qu’ il y a entre la fuite du temps et la nature, c’est que la nature est éternelle tandis que la vie de l’homme ne l’est pas.
    De plus la vie de l’homme est même très courte.

  • Mais je comprends pas..par exemple si la problématique est « Quelle est le pouvoir de la nature « ? Il y a qu’un seul axe possible…
    On ne va pas parler de la fuite du temps..il y a pas de rapport avec la nature…
    Pouvez-vous m’éclairer ?

  • Bonjour, vous avez écrit qu’il y a une dualité entre le rythme ample des alexandrins et le brièveté des hexamètres. Mais hexamètre compte 16 syllabes, me semble-t-il. Ne vouliez-vous pas dire « hexasyllabe » ?

    • Bonjour Jérémy,
      Tu as tout à fait raison : c’est une erreur d’inattention de ma part; je viens de la corriger. L’hexamètre est un vers de 16 syllabes tandis que l’hexasyllabe est un vers de 6 syllabes.

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