Au cabaret-vert, Arthur Rimbaud : analyse

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au cabaret vert

Je te propose ici deux analyses du poème « Au cabaret-vert » de Rimbaud :

1 – Une lecture linéaire (analyse ligne par ligne) qui correspond à ce que tu dois faire à l’oral de français.

2 – Un commentaire composé du poème, qui correspond à ce qui serait attendu à l’écrit du bac de français.

1 – Analyse linéaire de « Au cabaret-vert » de Rimbaud

En 1870-1871, Arthur Rimbaud, âgé de seulement 16 ans, écrit vingt-deux poèmes lors de deux fugues. Répartis en deux liasses et envoyés à un ami Paul Demeny, ils deviendront les Cahiers de Douai.

Recueilli par son professeur de rhétorique Georges Izambard puis par le poète Paul Démeny, Arthur Rimbaud est, en 1870, un adolescent en pleine révolte.

Le sonnet intitulé « Au Cabaret Vert » constitue une trace autobiographique de ses errances et marque le lecteur par son audace thématique et esthétique.

Problématique

En quoi, dans ce sonnet, Rimbaud parvient-il à retranscrire son bonheur de façon irrévérencieuse ?

Plan linéaire

Nous montrerons que chaque strophe participe à un double phénomène de déconstruction esthétique et de construction personnelle.

I – Un poète errant : premier quatrain

D’emblée, le sonnet rimbaldien tourne le dos à la structure classique (ABBA / ABBA /CCD / EDE), dans la mesure où le lecteur se trouve face à des quatrains en rimes croisées. Par là, le poète affiche sa volonté de renouveler la versification du sonnet.

De plus, par le choix assumé d’un style narratif, le poète refuse les topoi (=thèmes classiques de la littérature) et préfère le récit autobiographique.

Le lecteur peut en effet avoir l’impression de lire une page de roman, tant par le choix des temps verbaux (le plus-que-parfait : « j’avais déchiré », l’imparfait : « j’entrais », le passé simple : « je demandai ») que par l’ancrage spatio-temporel, comme l’indiquent le complément circonstanciel « depuis huit jours », la destination réaliste de la ville de Charleroi et la mention d’un lieu fréquenté lors de sa fugue, le Cabaret-vert.

Rimbaud se présente tel un troubadour errant, sans le sou : le rejet « j’avais déchiré mes bottines/Aux cailloux des chemins » n’est pas sans rappeler le sonnet « Ma bohème » qui fait également partie des Cahiers de Douai.

Ce rythme imprévisible restitue l’errance physique du poète.

En marge de la société, le poète s’émancipe et fréquente un lieu atypique, qui se détache par la typographie du poème (le tiret et les deux points après l’hémistiche) : «  – Au cabaret-Vert »

Rimbaud assume la trivialité de la scène et en rend compte avec espièglerie : c’est ce que suggère le rejet « des tartines /De beurre » qui met en valeur un complément du nom prosaïque. La demande du poète est simple, sans artifice et détonne dans un sonnet.

II – L’évocation d’un bonheur simple : deuxième quatrain

Arrivé à destination, Rimbaud affirme un sentiment de plénitude, mis en évidence par le détachement de l’adjectif qualificatif « Bienheureux » et la synérèse du terme (les deux voyelles i et e se prononcent en une seule syllabe – bien, restituant l’aisance et la décontraction du jeune poète).

Puis il poursuit son récit en mentionnant des actions prosaïques, comme le soulignent les expressions au passé simple « j’allongeai les jambes sous la table », « je contemplai les sujets très naïfs / De la tapisserie. »

Il s’amuse avec la facture classique de l’alexandrin pour créer un enjambement interne (v.5), un rejet surprenant de l’adjectif « verte » (v.6) ou le débordement d’une strophe sur l’autre (deuxième quatrain et premier tercet).

L’adjectif qualificatif épithète « Verte » mis ainsi en évidence renvoie au titre-même du poème.

L’irruption des tirets dans ce poème contribue à déséquilibrer, voire déconstruire le rythme du vers. Mais au-delà, elle semble aussi traduire les méandres de la pensée et des émotions du poète.

L’expression du jugement du poète est patente dans l’attribut du sujet « ce fut adorable ».

La scène se poursuit avec la description provocante de la serveuse : le temps du blason poétique est révolu. Rimbaud ne cache aucun détail et s’en amuse grâce à une phrase complexe qui va jusqu’à la fin du poème.

Le jeu sur les hémistiches met l’adjectif qualificatif épithète « énormes » encore plus en valeur : « Quand la fille aux tétons / énormes, aux yeux vifs, ».

III – Une déconstruction assumée : premier tercet

Rimbaud poursuit la déconstruction de l’alexandrin par une apposition encadrée de tirets au style exclamatif.

Comme s’il était prononcé oralement, notamment avec le pronom démonstratif « Celle-là », le premier vers souligne l’éveil du poète à la sensualité et la spontanéité de la jeunesse.

Le poète ne craint pas les répétitions (« des tartines de beurre », « du jambon » ; dans la strophe suivante, « du jambon rose et blanc »).

Les trois diérèses (« Rieuse », « tiède » et « colorié ») et l’assonance en « i » qu’elles créent suggèrent même qu’il s’amuse de la scène.

Les couleurs, les matières deviennent autant d’éléments dignes d’observation et de création.

IV – Le renouvellement du carpe diem d’Horace : second tercet

Le bonheur du poète se poursuit grâce à la reprise du terme « jambon » expansé de deux adjectifs de couleur (« rose et blanc ») et l’énumération qui ajoute une mention olfactive : « parfumé d’une gousse/ D’ail ».

Là encore, le rejet d’un complément du nom trivial au vers 13 (« D’ail ») va à l’encontre d’un lexique plus conventionnel dans un sonnet.

Cette irrévérence en termes de versification témoigne à quel point Rimbaud cherche à s’émanciper d’un carcan esthétique pour créer autre chose autrement.

La phrase complexe se poursuit avec la seconde action de la servante. Les allitérations en liquides « m » et en sifflantes « s » (« parfumé », « gousse », « m’emplit », « immense », « mousse ») traduisent une douceur ressentie par le poète. La sensation se fait presque tactile, grâce à la mousse de la bière.

Rimbaud donne ici l’image d’un adolescent qui est libre de ses choix et enfreint les codes de la société.

Le sonnet s’achève sur une dernière proposition subordonnée relative qui souligne la couleur dorée de la bière et du soleil : « que dorait un rayon de soleil arriéré« . Mais le choix de l’adjectif qualificatif final, « arriéré », n’est pas anodin : c’est un clin d’œil à une époque, à une écriture arriérée.

Au cabaret-vert, Rimbaud, conclusion

Au terme de cette analyse, Rimbaud chante le bonheur simple trouvé dans le Cabaret vert : chaque détail en apparence trivial l’emplit de sérénité.

Mais il le fait de façon irrévérencieuse : il affiche volontairement un sonnet narratif, autobiographique et déconstruit dans sa facture générale et dans son rythme. Il ose également un lexique prosaïque.

Ce phénomène de déconstruction de la poésie classique et du vers traduit sa révolte d’adolescent. Il constitue un passage obligé pour s’émanciper des Anciens et créer une poésie nouvelle.

2 – Commentaire composé de « Au Cabaret-Vert » (pour l’écrit)

« Au Cabaret-Vert » est un poème de jeunesse à caractère autobiographique écrit par Arthur Rimbaud en 1870 au cours de l’une de ses fugues. Fuyant Charleville, sa ville natale, il s’arrête dans une auberge à Charleroi.

Il décrit alors, à travers la modernité de son langage poétique et sa vision d’adolescent, cette halte au Cabaret-Vert.

Annonce du plan :

Le sentiment de bonheur et le bien-être ressentis par le poète (I) ne l’empêchent pas d’exprimer sa révolte adolescente (II) à travers une rupture poétique (III).

I – Le sentiment de bonheur et de bien-être du poète

A – Un bonheur simple

Un sentiment de bonheur et de bien-être apparaît dès le second quatrain, mis en valeur par l’adjectif qualificatif « Bienheureux » (v. 5) en tout début de vers.

Cette sensation de bien-être est soulignée ensuite par l’attitude décontractée du poète : « j’allongeai les jambes sous la table » (v. 5), « je contemplai » (v. 6).

La gaieté du poète est traduite par l’assonance en « i » qui semble faire entendre les rires du jeune homme : « Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines » (v. 1), « qui fût à moitié froid » (v. 4), « naïfs », « tapisserie », « la fille », « vifs » (v. 6-8), « Rieuse », « tartines », « Du jambon tiède, dans un plat colorié » (v. 10-11), « m’emplit la chope immense », « arriéré » (v. 13-14).

Le bien-être est également souligné par les nombreux enjambements (v. 1-2, 3-4, 6-7, 7-8, 10-11, 13-14), qui traduisent une certaine sérénité.

Il s’agit d’un bonheur simple et prosaïque, lié à la fois à l’atmosphère chaleureuse du cabaret, au charme de la servante joyeuse et au plaisir de la nourriture et de la boisson.

Ainsi, tout est décrit en termes mélioratifs et souvent hyperboliques : « adorable », « la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs » (v. 7-8), « Rieuse » (v. 10), « un plat colorié » (v. 11), « parfumé » (v. 12), « m’emplit la chope immense, avec sa mousse/ Que dorait un rayon de soleil » (v. 13-14).

De plus, le poète insiste sur les détails les plus triviaux dont ceux alimentaires à travers des répétitions :
« des tartines/Du beurre et du jambon qui fût à moitié à froid » (v. 4);
« des tartines de beurre,/du jambon tiède » (v. 10-11);
♦ « du jambon rose et blanc » (v. 12).

Notons aussi que les aliments sont mis en valeur par leur place en début ou fin de vers (v. 3-4, 11, 12, 13).

B – Une sensation d’idéal

Le poète nous offre également une image sensuelle du bonheur.

On peut en effet remarquer que les détails relevés précédemment sont liés à des sensations à la fois visuelles, tactiles, et olfactives : « à moitié froid » (v. 4), « la table/Verte », « contemplai », « tapisserie » (v. 5-7), « tétons énormes », « yeux vifs », « baiser » (v. 8-9), « jambon tiède », « plat colorié », « jambon rose et blanc parfumé » (v. 11-12), « Que dorait un rayon de soleil » (v. 14).

Cette correspondance entre les sens nous rappelle l’idéal poétique de Baudelaire. Ainsi le bonheur et le bien-être du poète sont liés à une sensation d’idéal.

Par ailleurs, la couleur « verte » mentionnée au vers 6 et caractérisant l’auberge « Au Cabaret-Vert » (v. 3) connote la nature qui est généralement idéalisée par Rimbaud (voir par exemple les poèmes : « Le Mal », « Ma bohème », « Ophélie », « Le dormeur du val« ).

La nature se révèle chez Rimbaud maternelle et bienveillante. Elle pourrait être ici représentée sous les traits de la servante « rieuse », « aux tétons énormes » et « aux yeux vifs ».

De plus, la nature est aussi synonyme de liberté pour le jeune poète. Et c’est bien cette liberté qu’il savoure dans l’ambiance chaleureuse du cabaret, après « huit jours » (v. 1) d’errance loin de Charleville.

Transition : Malgré le sentiment dominant de bonheur et de bien-être, le jeune Rimbaud laisse transparaître indirectement sa révolte adolescente.

II – Un poème d’adolescence

A – La dimension autobiographique du poème

De nombreuses références soulèvent le caractère autobiographique du poème.

Tout d’abord, Rimbaud a écrit ce poème en 1870, pendant sa fugue. Ainsi son errance est évoquée de manière allusive au début du texte : « Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines/Aux cailloux des chemins » (v. 1-2).

De plus, le « Cabaret-Vert » fait référence à une réelle auberge de routiers à Charleroi qui s’appelle en fait la « Maison verte ».

D’autre part, la précision et le réalisme des détails renforcent l’authenticité de l’épisode narré.

En effet, le poème est précédé d’une indication temporelle précise (« cinq heures du soir ») et daté à la fin (« octobre 1870 »), tandis que le séjour à Charleroi est directement évoqué : « J’entrais à Charleroi » (v. 2).

Ainsi, le poème apparaît comme une page d’un carnet de voyage, un poème de route, où le jeune poète fugueur aurait noté sur le vif ses impressions fugitives, ce qui pourrait peut-être expliquer la simplicité du vocabulaire et des rimes, et la composition boiteuse du poème.

B – Entre l’enfant capricieux et l’adolescent provocateur

L’image de l’adolescent entre l’enfant qu’il n’est plus et l’adulte en devenir est bien marquée ici.

D’un côté, on a l’enfant capricieux (« je demandai des tartines/Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid », v. 4), qui s’exprime simplement et familièrement (« mes bottines », « des tartines », « gousse d’ail », « avec sa mousse » ).

On retrouve également une vision du monde extérieur haute en couleurs, hyperbolique, et sublimée par le regard naïf de l’enfant : « la table verte », « je contemplai les sujets très naïfs/De la tapisserie » (v. 6-7), « la fille aux tétons énormes » (v. 8), « un plat colorié », « Du jambon rose et blanc » (v. 11-12), « m’emplit la chope immense », « avec sa mousse/Que dorait un rayon de soleil » (v. 13-14).

De l’autre côté, on observe l’adolescent qui commande une « immense » chope de bière et connaît ses premières expériences amoureuses à travers la description à la fois sensuelle et maternelle de la serveuse de l’auberge (« la fille aux tétons énormes », v. 8).

L‘intervention quelque peu tendancieuse de l’auteur, mise en valeur par les tirets au vers 9, souligne bien la puberté avancée du poète : « – Celle-là, ce n’est pas un baiser qui l’épeure ! – ».

Cette dernière réflexion se distingue par le passage soudain au présent (« ce n’est pas »), qui marque une rupture avec le reste du poème.

Le caractère provocateur de l’adolescent transparaît également au dernier vers à travers la polysémie du terme « arriéré » (v. 14), qui peut avoir une connotation péjorative et ainsi rompre avec le tableau idyllique décrit précédemment.

On retrouve ainsi la dérision et l’ambiguïté propres à l’adolescence. ,

Transition : La révolte de l’adolescent croise ici la révolte du poète, qui rompt avec la poésie traditionnelle pour créer une autre réalité selon ses propres règles.

III – La rupture poétique

A – Le déséquilibre du rythme et le non-respect des règles de la poésie classique

La rupture avec la poésie classique est mise en évidence tout au long du poème « Au cabaret-vert ».

Elle est d’abord marquée par un fort déséquilibre du rythme.

En effet, la coupe des alexandrins est le plus souvent irrégulière, sauf aux vers 2, 4, 7, 12 et 14 (6//6). Elle n’est jamais la même d’un vers à l’autre (4//8, 5//7, 3//9, 2//10, 1//7//4, etc.), ce qui donne au poème un rythme boiteux et dissymétrique.

Cette impression est accentuée par les diérèses des vers 11 (« colo/ri/é ») et 14 (« arri/é/ré ») qui introduisent une dissonance dans le texte.

Ce rythme irrégulier est aussi créé par les rejets qui multiplient les ruptures du rythme, de même que la profusion de ponctuation au sein des vers : « j’avais déchiré mes bottines/Aux cailloux des chemins. J’entrai à Charleroi./ Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines/Du beurre et du jambon qui fût à moitié froid » (v.1-4), « Bienheureux, j’allongeai les jambes sous la table/Verte : je contemplai les sujets très naïfs/De la tapisserie. – Et ce fut adorable, » (v. 5-7), « Du jambon rose et blanc parfumé d’une gousse/D’ail, – et m’emplit la chope immense, avec sa mousse » (v. 12-13).

Par ailleurs, les règles classiques du sonnet ne sont pas respectées : les rimes sont croisées au lieu d’être embrassées, et il n’y a pas de distinction entre les quatrains et les tercets.

Au contraire, une longue phrase débute au milieu du second quatrain (v. 7) et se déroule jusqu’à la fin du poème (v. 14).

B – Entre prose et poésie

Le langage poétique est lui aussi mis à mal par Rimbaud, qui oscille entre prose et poésie comme l’adolescent entre enfance et âge adulte.

Ainsi, la plupart des rimes sont pauvres et presque apoétiques :
« bottines »/ « tartines » (v. 1/3);
♦  « table »/ « adorable » (v. 5/7);
« épeure »/ « beurre » (v. 9/10);
♦  « gousse »/ « mousse »
(v. 12/13).

De plus, ce vocabulaire prosaïque et familier est mêlé à un registre plus noble, religieux (« Bienheureux », « contemplai », v. 5-6).

Enfin, l’emploi des temps du récit comme l’imparfait (« j’entrais », v. 2 ; « Que dorait », v. 14), le plus-que-parfait (« j’avais déchiré », v. 1) et le passé simple (« je demandai », « qui fût », v. 3-4 ; « j’allongeai », « je contemplai », « ce fut », v. 5-7 ; « m’apporta », v. 10 ; « m’emplit », v. 13), ainsi que le caractère descriptif du discours, renforcent la dimension prosaïque du poème.

Cette poésie de la rupture laisse place à une poésie moderne qui transforme la réalité banale.

C – La transfiguration de la réalité

Chez Rimbaud, la fonction principale du poète est de sublimer, de transfigurer le réel en créant un nouveau langage, une nouvelle vision, une autre réalité.

Le poète est à la fois savant et alchimiste, il invente et transforme.

Ici, la simplicité et la banalité du décor et du plat du cabaret sont métamorphosées en un tableau impressionniste plein de vie et de couleurs, où tous les sens sont mis en éveil.

Par le biais d’un langage hyperbolique qui embellit et agrandit la réalité (« tétons énormes », « chope immense », « dorait »), et à travers un rythme irrégulier où les rejets mettent en valeur les éléments les plus triviaux (« Aux cailloux des chemins », « des tartines/Du beurre », « De la tapisserie », « D’ail »), Rimbaud démontre, non sans une certaine dérision, que la poésie ne connaît aucune limite.

« Au Cabaret-Vert », conclusion :

C’est le jeune Rimbaud provocateur qu’on retrouve dans ce poème de rupture, où la révolte de l’adolescent en fuite se répercute sur le langage poétique, qui rompt avec les règles et les convenances de la poésie traditionnelle.

A travers un poème autobiographique et prosaïque, au rythme irrégulier et à la syntaxe éclatée, le poète démontre le pouvoir de la poésie qui transfigure le réel et sublime la réalité.

Le ton provocateur et la dérision de « Au Cabaret-Vert » sont caractéristiques des premiers poèmes de Rimbaud (voir aussi « Vénus anadyomène » écrit en juillet 1870).

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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4 commentaires

  • Dommage de ne pas parler du rapport sexuel sous-entendu par Rimbaud dans le dernier paragraphe avec la « fille aux gros tétons ».
    Rimbaud ne répète pas le mot jambon dans le sens premier du terme, il parle ici du vagin de cette serveuse. De plus; la gousse d’ail et la mousse semblent, en plus de représenter un repas, représenter la cyprine de la serveuse.
    Cela rentre dans le côté subversif de Rimbaud.

  • Tout d’abord, merci beaucoup pour ton analyse claire et structurée qui m’a permis de comprendre plus de choses sur ce poème. Ensuite j’aimerais savoir s’il était possible dans la conclusion de faire un parallèle, une ouverture avec « ma Bohème »?

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