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Voici une analyse de l’incipit de Voyage au bout de la nuit de Louis Ferdinand Céline.
Voyage au bout de la nuit, incipit, introduction :
Lorsque paraît Voyage au bout de la nuit, en 1932, les horreurs de la Première Guerre mondiale sont encore dans toutes les mémoires.
Louis-Ferdinand Céline lui-même s’y est confronté et en ressortira traumatisé.
S’inspirant de cette expérience et de ses voyages en Afrique, en Amérique et en URSS, Voyage au bout de la nuit peint, du point de vue de Ferdinand Bardamu (alter ego de l’auteur), le portrait de la société de l’époque à travers l’engagement du jeune protagoniste dans l’armée et les mésaventures qui suivront. (Voir le résumé de Voyage au bout de la nuit)
Cependant, si l’œuvre est devenue un classique, c’est certainement autant pour sa langue inhabituelle que pour son récit.
Céline use en effet d’un style cru, très oral, que l’on rencontre peu dans les romans. Dans cet incipit de Voyage au bout de la nuit, nous rencontrons Bardamu et l’un de ses camarades, Arthur Ganate, plongés dans une discussion de comptoir.
Questions possibles à l’oral de français sur l’incipit de Voyage au bout de la nuit :
♦ Qu’est-ce qui fait la modernité de cet incipit ?
♦ Que peut-on dire de l’univers dans lequel nous introduit Céline avec cet incipit ?
♦ En quoi l’incipit de Voyage au bout de la nuit est-il déroutant ?
♦ Comment s’exprime le pessimisme célinien dans cet incipit ?
♦ Qu’y a-t-il de choquant dans cet incipit ?
♦ Que peut-on dire de la langue utilisée par Céline dans cet incipit ?
Extrait étudié
Ça a débuté comme ça. Moi, j’avais jamais rien dit. Rien. C’est Arthur Ganate qui m’a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade. On se rencontre donc place Clichy. C’était après le déjeuner. Il veut me parler. Je l’écoute. « Restons pas dehors ! qu’il me dit. Rentrons ! » Je rentre avec lui. Voilà. « Cette terrasse, qu’il commence, c’est pour les œufs à la coque ! Viens par ici ! » Alors, on remarque encore qu’il n’y avait personne dans les rues, à cause de la chaleur ; pas de voitures, rien. Quand il fait très froid, non plus, il n’y a personne dans les rues ; c’est lui, même que je m’en souviens, qui m’avait dit à ce propos : « Les gens de Paris ont l’air toujours d’être occupés, mais en fait, ils se promènent du matin au soir ; la preuve, c’est que, lorsqu’il ne fait pas bon à se promener, trop froid ou trop chaud, on ne les voit plus ; ils sont tous dedans à prendre des cafés crème et des bocks. C’est ainsi ! Siècle de vitesse ! qu’ils disent. Où ça ? Grands changements ! qu’ils racontent. Comment ça ? Rien n’est changé en vérité. Ils continuent à s’admirer et c’est tout. Et ça n’est pas nouveau non plus. Des mots, et encore pas beaucoup, même parmi les mots, qui sont changés ! Deux ou trois par-ci, par-là, des petits… » Bien fiers alors d’avoir fait sonner ces vérités utiles, on est demeurés là assis, ravis, à regarder les dames du café.
Après, la conversation est revenue sur le Président Poincaré qui s’en allait inaugurer, justement ce matin-là, une exposition de petits chiens ; et puis, de fil en aiguille, sur le Temps où c’était écrit. « Tiens, voilà un maître journal, le Temps ! » qu’il me taquine Arthur Ganate, à ce propos. « Y en a pas deux comme lui pour défendre la race française !
– Elle en a bien besoin la race française, vu qu’elle n’existe pas ! » que j’ai répondu moi pour montrer que j’étais documenté, et du tac au tac.« Si donc ! qu’il y en a une ! Et une belle de race ! qu’il insistait lui, et même que c’est la plus belle race du monde et bien cocu qui s’en dédit ! » Et puis, le voilà parti à m’engueuler. J’ai tenu ferme bien entendu.
« C’est pas vrai ! La race, ce que t’appelles comme ça, c’est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c’est ça les Français.
– Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal !…
– T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison ! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien ! Tu peux le dire ! Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres ! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C’est lui qui nous possède ! Quand on est pas sages, il serre… On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger… Pour des riens, il vous étrangle… C’est pas une vie…
– Il y a l’amour, Bardamu !
– Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi ! que je lui réponds.
– Parlons-en de toi ! T’es un anarchiste et puis voilà tout ! »
Annonce du plan
Nous remarquerons tout d’abord à quel point cet incipit est déroutant pour le lecteur (I), puis nous aborderons la violence omniprésente dans ce passage (II). Pour terminer, nous étudierons la critique sociale que fait Céline à travers le discours désabusé de son protagoniste (III).
I – Un incipit déroutant
A – Une langue romanesque inhabituelle
La première phrase a de quoi surprendre : « Ça a débuté comme ça
».
Cette phrase pour le moins familière dans un roman (hors dialogue), avec la contraction de « cela » en « ça » et la répétition de « ça » (du parlé à l’écrit), donne immédiatement le ton : toute la narration sera rédigée dans un style oral.
Les phrases courtes, parfois nominales (sans verbe) soulignent l’étrangeté de cette narration (« Rien », « Il veut me parler. Je l’écoute », « Je rentre avec lui. Voilà.
») : l’oralité ne se cantonne pas aux dialogues mais déborde sur les passages narratifs.
Un autre élément significatif est l’omission de la négation « ne » avant les verbes : « j’avais jamais
» (je n’avais jamais), « Y en a pas deux
» (Il n’y en a pas deux), « quand on est pas sages
» (quand on n’est pas sages).
Le mélange de passé composé (« ça a débuté », « qui m’a fait », « j’ai tenu
») et de présent de l’indicatif (« on se rencontre », « on remarque
»), de même que l’utilisation familière du pronom de la troisième personne « on » (au lieu de « nous »), sont eux aussi une étrangeté dans le récit et interpellent immédiatement le lecteur.
B – Un début in medias res
Plus encore, nous sommes directement happés dans le récit, sans autre préambule que la première phrase, sorte d’introduction métatextuelle (c’est à dire comme une mise en abyme, par laquelle le romancier dirait au lecteur : « voilà comment je débute mon roman »).
Cet incipit s’ouvre en effet sur cette déclaration paradoxale de Bardamu : « Moi, j’avais jamais rien dit. Rien
». La voix narrative semble se contredire : elle n’a rien à dire, mais elle va parler pendant plusieurs centaines de pages.
C’est le deuxième personnage, brièvement introduit, qui est la cause de la prise de parole : « C’est Arthur Ganate qui m’a fait parler
».
L’utilisation du présent de l’indicatif nous plonge au cœur de la scène, entre les deux hommes attablés dans un café (« Je rentre avec lui », « on remarque », « qu’il me taquine
»), donnant un sentiment d’immédiateté et de spontanéité de la narration.
C – Un rôle tout de même informatif
Nous ne savons rien du narrateur, qui parle à la première personne, si ce n’est qu’il s’exprime de manière relâchée et qu’il est étudiant en médecine (« un carabin lui aussi
», sous-entendu : comme moi).
De son ami, on sait le nom complet (Arthur Ganate) et son statut (étudiant en médecine). C’est lui qui, lors du dialogue, nous révèle le nom du narrateur (« Bardamu
, qu’il me fait alors gravement… »).
La scène se déroule à Paris, probablement en été, après le déjeuner, comme l’indiquent quelques repères spatio-temporels disséminés au long des premières phrases (« place Clichy », « c’était après le déjeuner », « il n’y avait personne dans les rues, à cause de la chaleur », « les gens de Paris »
). L’évocation du « Président Poincaré
» nous donne une idée de la date : entre 1913 et 1920, dates auxquelles il occupait les fonctions de Président de la République.
Transition : Même s’il remplit un certain rôle informatif (en introduisant le personnage principal dans un décor réaliste et facilement reconnaissable pour le lecteur), cet incipit ne manque pas de surprendre en nous plongeant au cœur d’une discussion houleuse, qui préfigure la violence du roman.
II – Un incipit marqué par la violence
A – Confrontation orale
La situation présentée dans cet extrait est une confrontation.
Certes, les deux personnages sont amis, mais ils n’hésitent pas à s’exprimer avec véhémence, comme le montrent les nombreux points d’exclamation en fin de phrase : « Tiens, voilà un maître journal, Le Temps ! », « Si donc ! qu’il y en a une ! Et une belle de race ! », « C’est pas vrai !
», etc.
L’antagonisme entre les deux amis est mis en évidence par un passage narratif : « Et puis, le voilà parti à m’engueuler. J’ai tenu ferme bien entendu.
».
Les verbes de parole sont souvent précédés de « que », ce qui donne au dialogue un aspect cru, un peu brutal (« que j’ai répondu moi », « qu’il insistait lui », « qu’il me fait
»).
Ils se coupent parfois la parole, cherchant à couvrir la voix de l’autre : Bardamu veut répondre « du tac au tac »
, Arthur le « taquine », l’interrompt par ce qui est presque une interjection (« Si donc !
»), traduisant la spontanéité de leurs propos.
Bardamu a par ailleurs l’art de la formule, essayant ainsi de faire taire son adversaire : « C’est ça la France et puis c’est ça les Français. », « l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi !
».
B – Distorsion de la langue
La situation de confrontation est renforcée et soulignée par la langue employée.
On l’a vu, elle est familière, mais Céline va plus loin encore : il la tord, la soumet à des distorsions syntaxiques rarement vues jusqu’ici à l’écrit.
On constate de nombreuses tournures emphatiques typiques de l’oral : « Moi, j’avais jamais rien dit. », « Elle en a bien besoin la race française », « Et une belle de race ! », « j’ai ma dignité moi
! ».
Avec les phrases courtes et la ponctuation erratique, parsemée de points d’exclamation, d’interrogation et de suspension, Céline joue sur les rythmes (il ira plus loin encore dans son œuvre suivante, Mort à crédit) : « C’est ainsi ! Siècle de vitesse ! qu’ils disent. Où ça ? Grands changements ! qu’ils racontent. Comment ça ? Rien n’est changé en vérité.
». Ces variations traduisent la virulence du propos, l’emportement des protagonistes, ou bien leur lassitude : « Pour des riens, il vous étrangle… C’est pas une vie…
».
Plus qu’un simple moyen d’expression, la langue devient matériau, et Céline la travaille dans toutes ses dimensions. On trouve en effet également des jeux sur les sonorités, notamment des échos sonores, souvent avec des rythmes ternaires : miteux/chassieux/puceux, transis/ici/poursuivis, violés/volés/étripés
.
C – Violence du propos
Les deux amis sont en désaccord sur un point précis : « la race française
».
Arthur est le partisan d’une théorie qu’on peut qualifier de raciste (même si on ne le formulait pas ainsi à l’époque) : selon lui, les français sont « la plus belle race du monde
».
Bardamu, au contraire, soutient que cette « race » n’est qu’un « grand ramassis de miteux dans [s]on genre
», venus « des quatre coins du monde
» et échoués sur ce territoire parce qu’« ils ne pouvaient pas aller plus loin
».
Ils s’opposent ensuite sur leurs ancêtres, perçus de manière positive par Arthur (« nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal
») et traités avec mépris par Bardamu, avec une accumulation d’adjectifs dévalorisants : « Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours
».
On remarque très vite que Bardamu a une vision très noire, très pessimiste de l’homme dans son ensemble, tandis qu’Arthur tente de défendre cette Humanité en invoquant l’amour (« Il y a l’amour, Bardamu !
»).
Transition : Cette violence qui marquera tout le roman est née des traumatismes du conflit de 14-18. Mais ce n’est pas simplement une dénonciation de la guerre que formule Céline : la société tout entière, avec son immobilisme et ses valeurs dépassées, est la cible du romancier.
III – Un discours désabusé qui masque une critique sociale
A – L’immobilisme
L’une des critiques qui ressort du dialogue entre les deux amis est l’immobilisme de la société :
♦ « Rien n’est changé en vérité. »;
».
♦ « Et ça n’est pas nouveau non plus »;
♦ « Nous ne changeons pas
Le monde est figé, malgré les idées prédominantes à l’époque de progrès, rapportées par Arthur (« Siècle de vitesse ! qu’ils disent. Où ça ? Grands changements ! qu’ils racontent.
»).
Selon Bardamu, la situation était déjà la même à l’époque de leurs pères : « ils nous valaient bien ! Tu peux le dire !
». Avec véhémence, il soutient l’idée d’une transmission de la misère sociale, de génération en génération : « Nous ne changeons pas ! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine.
»
Les Parisiens en général sont aussi attaqués pour leur paresse et leur oisiveté : « Les gens de Paris ont l’air toujours d’être occupés, mais en fait, ils se promènent du matin au soir
» ; lorsqu’il fait trop chaud ou trop froid, « ils sont tous dedans à prendre des cafés crème et des bocks.
» .
Mais cette critique n’a guère de valeur pour le lecteur, car les deux personnages qui la formulent sont eux-mêmes oisifs et passifs : « Bien fiers alors d’avoir fait sonner ces vérités utiles, on est demeurés là assis, ravis, à regarder les dames du café
». Cette remarque ironique souligne l’hypocrisie de leur position.
B – Une remise en question des valeurs bourgeoises
Cette discussion de comptoir révèle le nihilisme du héros (le nihilisme est la négation des valeurs morales sur lesquelles se fonde la société).
Ce nihilisme est mis en valeur par les privatifs (« Ni
de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions ») et les nombreuses négations (« vu qu’elle n’existe pas », « Ils ne pouvaient pas aller plus loin », « Quand on est pas sages », « C’est pas une vie
»).
Bardamu remet en question les valeurs bourgeoises traditionnelles, comme le patriotisme et le nationalisme (souvent exacerbés en temps de guerre), alors qu’Arthur, on l’a vu, défend l’idée d’une « race française » supérieure (« la plus belle race du monde
»).
Pour Bardamu, les citoyens français sont de la chair à canon : « Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants
», alors que les soldats sont ordinairement perçus comme des héros en période de conflit.
L’amour lui-même, valeur noble par excellence, est une cible.
Alors qu’Arthur l’invoque pour contrer le portrait négatif de l’Humanité donnée par Bardamu, celui-ci rétorque d’un ton péremptoire : « l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches
». Le présent de vérité générale et la phrase en forme de maxime retentissent comme une condamnation sans appel, où l’amour est présenté comme incompatible avec la « dignité ».
C – Dénonciation des puissants
En filigrane, les puissants de ce monde sont également pris pour cible dans le discours de Bardamu.
Le Président de la République, Poincaré, n’est évoqué que parce qu’il s’en va inaugurer « une exposition de petits chiens
» (rappelant les « caniches » de la fin du passage) – activité qui paraît futile en temps de guerre.
Les français sont réduits à être des « mignons », « dociles », « nés fidèles », « volés », « couillons toujours
» . Ce que Céline met ici en cause, c’est l’absence de révolte, la soumission docile au pouvoir qui exploite les petites gens.
La figure du « Roi Misère
» peut être interprétée comme une allégorie représentant ces puissants qui écrasent le peuple sous leurs bottes : « C’est lui qui nous possède ! », « Pour des riens, il vous étrangle…
».
Le pouvoir étouffe les protestations, enlève au peuple le droit à la parole : « On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler
». Cette gêne est symbolisée par les points de suspension, qui dominent la tirade de Bardamu, comme s’il avait du mal à poursuivre.
Incipit de Voyage au bout de la nuit, conclusion :
Cet incipit déroutant nous plonge sans préambule dans le monde violent et sans merci du Voyage au bout de la nuit.
Quelques années après la fin de la Première Guerre mondiale, Céline attaque avec véhémence ses contemporains, peignant un portrait extrêmement pessimiste, à la fois burlesque et tragique, de la condition humaine.
On comprend dès ces premières lignes que le voyage ne sera pas seulement géographique, mais aussi sociologique et psychologique. Céline donne voix à son narrateur pour explorer l’âme de « ce grand ramassis de miteux
» que représente l’Humanité ; ni les puissants ni les petites gens ne seront épargnés.
Sculptant la langue pour l’adapter à son propos, il écrit dans un style novateur, oral, argotique et rythmé, qui provoquera à la fois l’hostilité et l’admiration et qui marquera l’ensemble de son œuvre.
Tu étudies l’incipit de Voyage au bout de la nuit ? Regarde aussi :
♦ Voyage au bout de la nuit, l’arrivée à New-York : analyse
♦ L’Etranger, camus : incipit
♦ La peste, Camus : incipit
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Bonjour,
J’ai une question, je dois faire l’introduction d’un commentaire sur l’extrait numéro 2, de voyage au bout de la nuit de Céline. Il commence à « on venait nous admirer sur place » et se termine à « La guerre était mûre»
Pourriez vous m’aider s’il vous plaît.
Bonjour
Est ce que voyage au bout de la nuit fait parti du nouveau roman
Non, c’est une œuvre inclassable qui ne se rattache pas à un mouvement littéraire particulier.
De la naiveté a la prise de contiensce dans l extrait (…)C est pas une vie ….jusqu a On étais fait comme des rats Je dois faire une dizaine de ligne je suis en 3eme et je suis un peu perdu merci d avance de votre aide
Bonjour Amélie, je dois écrire un texte sur « en quoi les 20 premières lignes du livre « voyage au bout de la nuit » de Céline sont-elles modernes »
Mais je ne vois pas en quoi vous répondez à cette question… Pouvez-vous m’aider svp?
Bonjour.et merci infiniment pour les informations.
est ce que vous pouvez me donner quelques traits distinctifs entre le style de céline et le style réaliste ?et est ce que Céline est un ecrévin de Neuveau Roman ?
avez vous fait une analyse de l’extrait de voyage au bout de la nuit de : « serais-je donc le seul lâche » jusqu’a : »plus rien a voler »
si oui ou le trouver ?
et si non comptez vous en faire un ?
Bonjour Loic,
Je n’ai pas commenté cet extrait et ne compte pas le faire cette année.
Bonjour,
Est ce que je peux reprendre votre plan pour répondre à la problématique suivante : Que peut-on dire de la langue utilisée par Céline dans cet incipit?
Merci d’avance
Bonjour,
je dois écrire un essay sur le sujet « la discontinuité dans le Voyage au bout de la nuit ». Est-ce que cette disconuité est tous les voyages que le personnage fait?
Merci en avant
Vous êtes l’Amélie de Youtube, n’est-ce pas ? J’aime beaucoup vos explications très claires dont je me sers pour mes cours de littérature à l’Alliance française de Buenos Aires. Encore merci.
Bonjour Amélie,
Pour mon oral blanc de jeudi prochain, j’ai un texte de Céline qui est un extrait de discours entre 2 personnages je voulais savoir si il était nécéssaire que je comprenne tout ton resumé sur ce texte ou la partie 1 est suffisante ? merci de ta réponse
Bonne journée
Maéva élève de 1 ère ES.
Bonjour Maeva,
Lors d’un oral blanc, tu présentes l’intrigue de l’œuvre en une ou deux phrases seulement. Il est inutile d’apprendre un résumé.
Bonjour, quel serait l’ouverture pour ce texte s’il vous plait ?
Merci d’avance !
Bonjour!
Tout d’abord merci pour ce travail, qui est fort utile en cette année de bac de français.
Ensuite, je voulais savoir ce que vous pensiez des axes de mon professeur de français, car je trouve qu’ils ne vont pas ensemble par rapport à la problématique qu’il nous a donné :
Problématique : quelle est la vision du monde proposée dans cet extrait ?
Axe I) la liberté langagière de Céline
Axe II) un discours de contestation radicale
Voilà, merci d’avance !
bonjour madame
merci pour tout votre travail !
ma professeur de français étant une remplaçante celle ci ne nous fait ^pas dut out son travil; ce qu’elle nous dicte n’est que de la paraphrase avec aucun procédé…
serait il possible que vous me laissiez copier coller vos analyse afin de les apprendre ?
Bonjour Alexandre,
Le copier-coller est désactivé sur mon site, mais il y a un lien en haut de chaque commentaire pour que vous puissiez les télécharger et les imprimer dans un format adéquat.
Bonjour,
Vous dites qu’il y a un lien en haut de chaque commentaire pour permettre de le télécharger mais je ne vois pas ce lien. Merci!
Bonjour François,
Le lien de téléchargement a été migré à la fin du commentaire…C’est un lien de couleur verte qui se situe juste en dessous de la proposition d’articles qui suivent mon commentaire. A bientôt !
Bonjour,
Est ce que vous croyez que prendre cet excellent plan analytique pour mon oral blanc de français peut poser problème ? Est-ce risquer car d’autres élèves vont également le prendre ou est ce que vous pensez que ce n’est pas grave ?
Merci pour tout votre aide en tout cas !
Bonjour Elise,
L’important est de montrer lors de l’oral que tu as compris l’analyse du texte. Tu n’es en aucun cas pénalisée parce que tu reprends une analyse proposée sur mon site : le jury sait bien que vous vous appuyez sur les plans de lectures analytiques donnés par un professeur. En revanche, il faut prendre soin de répondre à la question posée le jour de l’oral : c’est surtout cela le piège. N’hésite pas à regarder ma rubrique sur l’oral de français et à t’abonner à ma formation en 10 vidéos pour savoir comment t’y prendre !