Candide : le quiz

Voltaire critique la philosophie de l'optimisme de Leibniz. Au début du 18ème siècle, Leibniz tente de régler le problème de l'existence du mal. Il considère que si Dieu existe, ce dernier a nécessairement créé le meilleur des mondes possibles même si nous ne sommes pas capables d'en comprendre l'harmonie d'ensemble. C'est cette théorie de l'optimisme que Voltaire critique dans Candide.

"Il faut cultiver notre jardin" est la leçon finale de Candide

Pangloss est le seul personnage qui n'évolue pas ! Candide a pris de la maturité et s'est forgé sa propre philosophie ; Cunégonde, laide et acariâtre, devient bonne pâtissière; Pâquette, un temps prostituée, se met à broder pour le groupe. Pangloss, en revanche, n'évolue pas et continue à discourir inutilement à la fin du conte.

Pangloss et Candide sont arrêtés par l'Inquisition, l'un pour avoir parlé et l'autre pour avoir écouté. Voltaire critique ainsi l'arbitraire de l'Inquisition souvent poussée jusqu'au non-sens.

Le thème principal de Candide est l'omniprésence du mal. Ce mal prend bien sûr plusieurs formes : la guerre, le fanatisme religieux, l'esclavage etc.

Voltaire utilise beaucoup l'ironie, décalage entre ce qui est dit et la réalité. Par exemple : "Pangloss prouvait admirablement qu'il n'y a point d'effet sans cause." L'adverbe admirablement est ironique : il n 'y a en effet rien d'admirable à dire qu'il n 'y a point d'effet sans cause.

Il s'agit de l'Eldorado (chapitre 18)

C'est après la rencontre avec le nègre de Surinam (chapitre 19) que Candide prend pour la 1ère fois du recul par rapport à la philosophie de son maître Pangloss. A Cacambo qui lui demande ce qu'est l'optimisme, il répond alors : "Hélas ! C'est la rage de soutenir que tout est bien quand on est mal."

Oui, Candide constitue bien un apologue. On y trouve en effet les deux caractéristiques de l'apologue : un récit (les mésaventures de Candide) qui vise à illustrer une morale (la leçon finale "Il faut cultiver notre jardin")

Candide a été publié en 1759. Il s'agit donc pour Voltaire d'une œuvre de fin de carrière (il avait 65 ans).