« Le pont Mirabeau », deuxième poème du recueil Alcools de Guillaume Apollinaire, a été écrit après sa rupture avec la peintre Marie Laurencin.
Bien qu’Apollinaire emprunte dans « Le pont Mirabeau » à la tradition romantique (thèmes de la fuite du temps, registre élégiaque), il propose un poème résolument moderne aux images renouvelées.
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Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasseVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureL’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violenteVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeurePassent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire, Alcools
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