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Voici une biographie d’Arthur Rimbaud.
Cette fiche relate les évènements de la vie de Rimbaud.
Si tu souhaites mieux comprendre l’écriture de Rimbaud, ses thèmes de prédilection, son influence, va voir ma fiche auteur sur Rimbaud.
Tu y trouveras aussi une courte présentation de Rimbaud à reprendre pour l’oral de français.
Une éducation stricte et étouffante
Arthur Rimbaud naît le 20 octobre 1854 à Charleville.
Son père est capitaine d’infanterie, sa mère paysanne. Après la naissance de sa deuxième sœur en 1860, son père déserte le foyer familial.
Sa mère se déclare veuve et élève seule ses cinq enfants dans un climat rigoriste et rigide qui étouffe le jeune Arthur.
Rimbaud nommera sa mère « Mother » dans une terminologie dépréciative qui met à distance la figure maternelle. Il lui reproche sa dureté et sa « respectabilité » bourgeoise.
Une précocité intellectuelle
Pendant sa scolarité, Arthur est un élève brillant.
Très tôt, il rédige en latins des poèmes, des églogues et des dialogues.
Sa composition latine sur le thème « Jugurtha » lui vaut le premier prix de vers latins et la reconnaissance du principal de son collège qui dira de lui : « Rien d’ordinaire ne germe dans cette tête. Ce sera le génie du Mal ou celui du Bien ».
En 1870, alors en classe de rhétorique (l’équivalent de la 1ère) et âgé de 16 ans, il fait la rencontre de Gorges Izambard, son professeur de rhétorique âgé de 22 ans. Ce jeune professeur lui fait découvrir la littérature, et en particulier Les Misérables de Victor Hugo.
Passionné de littérature et désireux de trouver sa place dans le milieu littéraire parisien, il décide le 24 mai 1870 d’écrire au chef de file du mouvement parnassien, Théodore de Banville pour lui dire qu’il souhaite « devenir Parnassien sinon rien » en joignant 3 poèmes. De Banville lui répond mais ne publiera pas ses poèmes.
Étouffé par sa mère, il fait une première fugue en août 1870 mais faute de pouvoir présenter des billets valides il se fait incarcérer. Georges Izambard lui paie sa caution.
En mai 1871, il écrit des lettres célèbres à un ami éditeur, Paul Demeny où il déclare notamment : « Je est au autre ».
Il évoque aussi les événements de la Commune de Paris pour lesquels il s’enthousiasme à travers le poème « Chant de guerre parisien ». La répression de la Commune de Paris est vécue par Rimbaud comme une tragédie.
Une relation orageuse avec Paul Verlaine
Un ami d’Arthur Rimbaud, Charles Auguste Bretagne, le met en relation épistolaire avec Paul Verlaine.
En août 1871, Rimbaud envoie une lettre à Verlaine où il critique la poésie parnassienne de Banville. Verlaine lui répond : « Venez chère grande âme , on vous appelle, on vous attend ».
Commence alors une relation avec Verlaine qui dure de septembre 1871 à juillet 1873.
Mais Rimbaud boit beaucoup et choque. Sa relation avec Verlaine fait scandale.
Les deux hommes partent ensemble en Belgique puis en Angleterre.
Leur relation est passionnelle. En 1873, Verlaine, en état d’ébriété, tire deux coups de revolver sur Arthur Rimbaud et le blesse au poignet.
Suite à cet incident, Verlaine est emprisonné pendant 2 ans. Rimbaud s’isole pour écrire Une Saison en Enfer et ne reverra Verlaine qu’en 1875.
Une série de voyages
Après la publication d’Une saison en enfer, Rimbaud cesse d’écrire.
Il effectue une série de voyages qui le conduisent dans toute l’Europe, de l’Allemagne, à l’Autriche, la Suisse puis l’Italie.
Après le décès d’une de ses sœurs, il part dans les Indes orientales néerlandaises (actuelle Indonésie) en tant qu’engagé pour réprimer une révolte. Peu enclin à la discipline militaire, il déserte.
Verlaine le surnomme « l’homme aux semelles de vent ». L’écrivain et ami
Rimbaud (à gauche) à Aden, au Yemen, en 1880
Germain Nouveau l’appelle « Rimbald le marin ».
Arthur Rimbaud part pour l’Egypte en 1878, puis pour Chypre, pour Aden
(Yémen) et pour l’Ethiopie en 1880 où il s’établit dans l’agence Bardey qui organise le commerce du café, de l’ivoire, de l’or, de parfums.
Rimbaud à Harar en 1883 (photographie prise par lui-même)
Entre 1882 et 1885, il effectue plusieurs séjours à Aden et au Harar où il fait des affaires et réalise quelques travaux photographiques qui sont conservés pour la plupart à la bibliothèque de Charleville-Mézières.
En 1885, il se lance dans un trafic d’armes, mais cette entreprise est un échec. Il mène également des campagnes d’exploration des terres éthiopiennes jusqu’alors inexplorées.
En 1888, il revient au Harar, où il tient un commerce.
La mort en France à 37 ans
En 1891, une tumeur au genou droit l’affecte.
Souffrant, il rentre en France où il est immédiatement amputé.
L’infection se propage et il meurt le 10 novembre 1891 d’une carcinose généralisée.
Présentation de Rimbaud en vidéo :
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