Ma bohème, Arthur Rimbaud : analyse

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ma bohème arthur rimbaud

Van Gogh

Voici un commentaire littéraire du poème « Ma Bohème » d’Arthur Rimbaud (1870).

« Ma bohème », Rimbaud : introduction

« Ma Bohème » fait partie des premiers poèmes de Rimbaud, regroupés dans Les Cahiers de Douai (également appelé Recueil Demeny). Il s’agit du dernier poème du second Cahier de Douai.

Derrière cet hymne à la liberté (I), l’adolescent fugueur et révolté entreprend une parodie de la poésie (II) et nous livre son art poétique à travers un poème à dimension autobiographique (III).

Questions possibles sur « Ma Bohème » de Rimbaud :

♦ Etudiez le thème de la liberté dans ce poème.
♦ Quelle(s) image(s) de la poésie et du poète nous offre « Ma bohème » ?
♦ Quel est le thème principal du poème ?
♦ Dans quelle mesure peut-on qualifier ce poème d’autobiographique ?
♦ Quelle vision du poète se dégage de ce poème ?

I – Un hymne à la liberté

A – Une liberté physique : l’errance ou la « dérive »

« Ma bohème » évoque l’errance du poète.

Le thème de l’errance est introduit au premier quatrain avec la répétition du verbe « aller » : « Je m’en allais » (v. 1), « J’allais » (v. 3).

L’imparfait, employé tout au long du sonnet, suggère la répétition, l’habitude des actions évoquées : « devenais », « jétais » (v. 2-3), « avait », « j’égrenais » (v. 5-6), « écoutais », « sentais » (v. 9-10), « tirais » (v. 13).

Ce thème de l’errance se développe à travers le champ lexical du trajet (« course », v. 6 et « routes », v. 9) et la comparaison au Petit Poucet, mise en valeur par le tiret qui la précède : «  Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course/Des rimes. » (v. 6-7). Mais au lieu de semer des cailloux, le poète sème des rimes.

D’autre part, la destination du voyage n’est pas mentionnée. Le poète marche sans but précis, ce qui définit bien l’errance.

Les seules indications de lieux sont vagues, imprécises, voire surnaturelles : « sous le ciel » (v. 3), « Mon auberge était à la Grande-Ourse » (v. 7), « au bord des routes » (v. 9), « au milieu des ombres fantastiques » (v. 12).

Dans cette errance, le poète se sent libre.

Sans but, le voyage a un caractère illimité, infini, comme le ciel dont on trouve un champ lexical : « sous le ciel » (v. 3), « la Grande-Ourse », « Mes étoiles », « au ciel » (v. 7-8).

Cette liberté de déplacement rime avec la joie et l’exaltation, marquées par des adjectifs mélioratifs : « idéal » (v. 2), « Oh ! là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! » (v. 4), « doux frou-frou » (v. 8), « Ces bons soirs » (v. 10).

L’ivresse poétique est également traduite par l’accélération du rythme, due notamment aux nombreuses monosyllabes : « à la Grande-Ourse », « un doux frou-frou », « au bord des routes », « à mon front comme un vin de vigueur », « un pied près de mon cœur ».

Cette liberté, c’est dans la nature que le poète la trouve.

B – La liberté dans la nature

Dans « Ma bohème », comme dans la majorité des poèmes d’Arthur Rimbaud, la nature est divinisée. Elle est maternelle et bienveillante.

D’ailleurs, le poète se l’approprie à travers les pronoms possessifs : « Mon auberge », « Mes étoiles » (v. 7-8).

La douceur maternelle est traduite par les allitérations en « m », en « s », et l’assonance en « ou » : « Mon paletot aussi», « sous le ciel », « Muse », (v. 2-3), « amours splendides », « trou » (v. 4-5), « ma course », « rimes », « Grande-Ourse » (v. 6-7), « doux frou-frou », « assis » (v. 8-9), « ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes » (v. 10), « comme » (v. 11 et 13), « rimant au milieu » (v. 12), « mes souliers blessés » (v. 14).

D’autre part, la nature est présentée comme protectrice et nourricière : « Mon auberge était à la Grande-Ourse » (v. 7), « des gouttes/De rosée à mon front, comme un vin de vigueur » (v. 10-11). C’est ainsi dans la nature que le poète trouve refuge.

La nature apporte au poète une nourriture spirituelle. Ses vers se nourrissent de correspondances naissant au sein même de la nature :

♦ Vue, toucher et ouie : « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou/ Et je les écoutais » (v. 8-9),

Toucher, goût : « des gouttes/De rosée à mon front comme un vin de vigueur » (v. 10-11).

Cette liberté que le poète trouve dans la nature s’exprime dans la forme même du poème.

C – Une liberté poétique

Si Rimbaud utilise la forme traditionnelle et contraignante du sonnet, c’est pour mieux la moderniser en s’affranchissant de ses limites et de ses règles, notamment au niveau du rythme et de la rime.

En effet, les quatrains et les tercets sont généralement distincts et supposés s’opposer au niveau du sens, alors qu’ici le second quatrain se prolonge dans le premier tercet : il n’y a pas de point à la fin du vers 8 et la phrase se prolonge ainsi jusqu’au vers 11.

Au niveau du rythme également, le poète ne respecte pas la régularité de l’alexandrin.

Ainsi, dans certains vers, la scansion est dissymétrique, comme au vers 1 : « Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées » (4/8), au vers 4 : « Oh!là là ! Que d’amours splendides j’ai rêvées ! » (3/6/3) ou aux vers 12 et 13 : « Où, rimant au milieu des ombres fantastiques » (1/11), « Comme des lyres, je tirais les élastiques » (5/7).

De nombreux enjambements (vers 10 à 11, 13 à 14) et rejets (« j’égrenais dans ma course/Des rimes. », v. 6-7) contribuent à l‘irrégularité du rythme. Ce rythme irrégulier et imprévisible traduit en poésie l’errance physique du poète.

Par ailleurs, il y a deux groupes de rimes différents dans les quatrains (« vées » et « éal » pour le premier, « ou » et « ourse » pour le second) alors que dans un sonnet traditionnel, il ne devrait y avoir qu’un seul groupe de rimes pour les deux quatrains.

Enfin, dans un sonnet traditionnel, le dernier vers marque la chute. Ici, le dernier vers n’éclaire en rien le sens du poème et semble même n’avoir aucun sens.

Transition : Si Rimbaud détourne dans « Ma bohème » les règles classiques du sonnet, c’est aussi pour mieux tourner en dérision la poésie dont il fait ici la parodie.

II – Une parodie de la Poésie

A – La Poésie omniprésente

On trouve dans « Ma bohème » un riche champ lexical de la poésie : « Muse », « féal », « amours splendides » (v. 3-4), « rimes » (v. 7), « rimant » (v. 12), « lyres », « pied » (v. 13-14).

Le poète semble entretenir un rapport familier avec la poésie, ce qui est marqué par l’apostrophe à la Muse et le tutoiement : « J’allais sous le ciel Muse ! et j’étais ton féal » (v. 3).

La poésie est donc au centre du poème.

D’ailleurs, le terme « rimes » au vers 7 est mis en valeur par sa place au milieu du poème et par le rejet.

Rimbaud narre donc la naissance d’un poème en train de se faire, comme le marque le participe présent du vers 12 : « Où, rimant au milieu des ombres fantastiques/Comme des lyres, je tirais les élastiques ».

Mais dans ce poème sur la poésie, le poète lui-même se moque de son art par différents moyens.

B – Une poésie tournée en dérision

Rimbaud utilise de nombreux jeux de mots tout au long du poème, jouant par exemple sur le double sens de mots qui peuvent faire référence à la poésie ou à un élément plus trivial : « idéal » (v. 2) renvoie à la fois au domaine poétique mais qui suggère aussi l’usure du vêtement, tellement usé qu’il n’est plus qu’une « idée » de vêtement ; de même, « pied » (v. 14), évoque à la fois l’unité de mesure du poème et l’organe qui sert à la marche ou à la course.

De plus, les clichés poétiques se mêlent aux éléments familiers, prosaiques : « poches crevées » (v. 1), « culotte » (v. 5), « élastiques », « souliers », « pied » (v. 13-14) // « Muse », « féal », « amours splendides », « rêvées » (v. 3-4), « Petit-Poucet rêveur » (v. 6), « étoiles », « ciel » (v. 8), « comme des lyres », « près de mon cœur » (v. 13-14).

On trouve également des jeux phonétiques – le pluriel « des lyres » (v. 13) peut faire écho aux « délires » de la dérive poétique – et l’emploi de rimes insolites : « trou »/ « frou-frou » (v. 5 et 8), « fantastiques »/ »élastiques » (v. 12-13).

Le hiatus (juxtaposition deux voyelles ou diphtongues) du vers 2 (« paletot aussi »), désagréable et laid à l’oreille, est sans doute volontaire et participe au mélange du noble et du trivial.

C – Une fantaisie

Le poème est sous-titré : « fantaisie ». La fantaisie se définit comme une œuvre originale qui suit plutôt les caprices de l’imagination que les règles de l’art.

C’est bien le cas ici puisque Rimbaud se déjoue des règles du sonnet et transforme la réalité.

En effet, le paysage se métamorphose en univers fantastique (« Mon auberge était à la Grande-Ourse », « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou », « rimant au milieu des ombres fantastiques ») et le poète se change lui-même en vagabond héroique (« mes poches crevées », « Mon paletot », « Mon unique culotte avait un large trou », « mes souliers blessés ») à travers la comparaison au héros du conte éponyme le Petit-Poucet : « Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course/Des rimes. » (v. 6-7).

Transition : Derrière cette parodie de la poésie, c’est en même temps son propre mythe que le poète construit.

III – Un poème autobiographique ?

A – Omniprésence de la première personne

Dans ce poème, il semble évident que Rimbaud parle de lui.

Ainsi la première personne est omniprésente et cette présence est accentuée par l’emploi des pronoms possessifs qui souligne l’individualité : « Je m’en allais », « mes poches », « Mon paletot » (v. 1-2), « J’allais », « j’étais ton féal », « j’ai rêvées » (v. 3-4), « Mon unique culotte », « j’égrenais dans ma course » (v. 5-6), « Mon auberge », « Mes étoiles » (v. 7-8), « je les écoutais », « je sentais » (v. 9-10), « mon front » (v. 11), « je tirais », « mes souliers », « mon cœur » (v. 13-14).

D’autres indices semés dans le texte suggèrent la dimension autobiographique du poème :

♦ Le locuteur est, comme Rimbaud, un jeune poète révolté et fugueur : « Je m’en allais », « les poings dans mes poches » (image qui évoque la révolte), « J’allais », « j’égrenais dans ma course/Des rimes », « mes souliers blessés »;

♦ La seule référence temporelle précise du texte correspond à la période où Rimbaud a fugué et s’est réfugié chez son professeur de Lettres : « Ces bons soirs de septembre » (v. 10).

Dans ce poème, enfin, se dessine l’idéal poétique de Rimbaud.

B – L’art poétique d’Arthur Rimbaud

Le jeune Arthur Rimbaud évoque ici très subtilement son art poétique, c’est à dire son idéal poétique, sa vision du poète et de la poésie.

Sa bohème se situe dans la nature, où il puise son inspiration.

Il reçoit ainsi des sensations (visuelles, auditives, tactiles) du monde naturel qui l’entoure et les transforme en vers : il écoute « le doux frou-frou » des étoiles (v. 8-9) et se nourrit des gouttes de rosée revigorantes (v. 10-11).

Le poète lui-même se fait poésie en « rimant au milieu des ombres fantastiques » (v. 12).

La nature, à la fois mère et amante, est sa Muse : « J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal/Oh là là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! » (v. 3-4).

Les chemins parcourus par le poète vagabond le mènent à son idéal poétique, une errance qui est l’ingrédient nécessaire à sa création poétique car elle rime avec une liberté absolue.

Le poète, pour Rimbaud, ne se soucie pas des richesses matérielles. La vraie richesse est spirituelle, naturelle et poétique.

Il oppose ainsi constamment dans le poème l’auxiliaire « être » et l’auxiliaire « avoir » : « j’étais ton féal » (v. 3), « Mon unique culotte avait un large trou » (v. 5), « Mon auberge était à la Grande-Ourse », « Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou » (v. 7-8).

Il se décrit donc en pauvre vagabond aux vêtements usés, élimés.

A travers la métaphore du Petit-Poucet auquel il se compare, le poète présente la poésie comme une épreuve initiatique.

Le monde, comme dans les contes, devient fantastique, magique, ses éléments s’animent : les étoiles parlent et les lacets des souliers du poète se transforment en cordes de lyres (v. 13-14). C’est un monde qui peut être menaçant : « au milieu des ombres fantastiques » (v. 12).

Mais pour devenir homme et poète, il faut affronter ces menaces et surmonter les obstacles.

Ma bohème, Rimbaud : conclusion

Dans « Ma Bohème », on retrouve la plupart des thèmes chers à Rimbaud : l’errance, la nature et l’art poétique.

Ces éléments se mêlent pour créer un poème plein d’humour où la poésie traditionnelle est parodiée et réinventée par l’auteur, qui s’affranchit des règles dans sa création poétique comme dans sa vie personnelle.

Dans ce poème autobiographique, Rimbaud construit son propre mythe du Poète, vagabond qui se situe entre Orphée qui anime de sa lyre la nature et le Petit-Poucet, figure errante qui sème des rimes.

Comme dans « Le Bateau ivre », la poésie liée à la fugue est une expérience de dérive.

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Rimbaud : biographie

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

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Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2024 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries technologiques ici.

59 commentaires

  • bonjour merci beacoup pour ce commentaire tres clair, j’ai juste un tout petit soucis je ne comprends pas très bien les allitérations et assonances, je ne comprend pas par exemple comment elle rappellent la douceur maternelle voilà merci beacoup

  • Votre commentaire est beaucoup plus clair que celui de mon prof donné en classe. Vous savez rendre toutes vos analyses super simples. C’est génial. Merci 🙂

  • Bonjours,
    Je n’ai pas bien compris la fonction de ce poème ou du moins je n’arrive pas a savoir laquelle de D.I.R.E est-ce… Pourriez vous m’éclairer ?
    Merci d’avance ☺

  • Bonjour,
    Je m’entraîne à remanier les plans en fonction des problématiques… et pour l’oral blanc la problématique qui est tombée sur ce poème était « ce poème vous semble t il respecter la tradition poétique » pouvez m’aider dans le choix des axes… Rassurez vous ce n’est pas un devoir maison ni du plagiat mais juste une demande d’explications (ma professeur de français étant en congé maladie depusi début mai).
    Je vous remercie par avance

  • Bonjour Amélie !
    Tout d’abord merci beaucoup pour tout ce travail fourni, je ne sais pas ce que je deviendrais sans vous !
    J’ai par contre une seule difficulté à propos d’une des problématiques que vous avez proposé :
    Pb : Quelle vision du poète se dégage de ce poème ?
    J’avais pensé à :
    I. Un poète révolté, fugueur et libre
    1. Une fugue évoquée par l’errance suggérée dans le poème
    2. La liberté dans l’errance dans la Nature
    3. Une Nature à l’origine de l’inspiration d’un poète libre dans sa création poétique
    II. Une vision qui fuit le conformisme de la société
    1. Un poème écrit en correspondance avec des éléments autobiographiques de la vie d’un poète fuyant le conformisme de la société
    2. Un poème sous-titré « Fantaisie » qui cède aux caprices de l’imagination, qui s’éloigne d’un monde réel codifié.

    Ducoup voilà, si vous pouviez m’aider à savoir si le plan que j’ai élaboré à partir du votre permet de répondre à la problématique ce serait très gentil et cela m’aiderait beaucoup !
    Si je peux l’améliorer ?

    Merci encore pour tout votre travail !

  • Bonjour Amélie ! Merci beaucoup pour le travail que vous fournissez sur ce blog !
    J’ai une question : je n’arrive pas à saisir la fonction de ce poème. Est-ce que c’est exprimer ou plutôt célébrer ? Exprimer ses sentiments par rapport à la liberté que procure la fugue ou célébrer tout simplement la liberté ou la nature.
    Merci d’avance

  • Bonjour Amélie. Merci sincèrement de publier sur internet des commentaires de bonnes qualités. Je suis en première S et donc j’ai le bac de français en fin d’année. Le problème a été que j’ai dû être hospitalisée pendant plus d’un mois pour des soucis de santé et je n’ai pas pu récupéré certaines analyses (amis qui ne prennent pas de notes et je n’ai pas osé demander de l’aide à mon professeur). Heureusement grâce à vos services j’ai pu me procurer de véritables cours de français. Vous m’avez aidé à rattraper mon retard et à me faire encore plus progresser que la plupart de mes camarades présents en classe. Je vous suis entièrement reconnaissante et je tiens à vous féliciter pour votre dur labeur.

  • Excellent commentaire rien à ajouté ça m’a beaucoup aidé cependant la dernière phrases n’est pas très clair, je ne l’ais pas comprise du moin

  • J aurais besoin de votre aide
    Ma fille est en seconde et doit trouver un mot qui pourrait être en commun pour les 2 poèmes « le mal et la bohème » de Rimbaud

    Merci d avance

  • Ma question n’est pas ironique, veuillez la prendre au sérieux. Nous savons que Rimbaud a faillit mourir, car Verlaine avait tiré sur lui après avoir trop but, mais a t-il consommé des drogues comme Baudelaire. Baudelaire a écrit paradis artificielle comme recueil de poème, pour exprimer à travers la poesie les effets ludique de la drogue.

  • Rimbaud a t-il consommé des drogues pendant qu’il ecrivait des poèmes.

    PS: A t-il egalement but de l’alcool en excès avant de prendre ces drogues.

  • Bonjour Amélie !
    J’ai une petite question. Connaitrais-tu le titre du tableau de Van Gogh que tu as utilisé pour illustrer le poème ? J’ai cherché un peu partout mais je n’ai pas trouvé.
    Et merci pour ce super commentaire !

  • Bonjour, Amélie.

    Je ne suis pas d’accord avec les scansions que vous proposez pour quatre vers de ce poème. Voici mes scansions :

    Vers 1 : 4/2/3/3
    Vers 4 : 3/3/2/4
    Vers 12 : 3/3/2/4
    Vers 13 : 4/4/4

    • Pour la scansion, j’ai préféré suivre la syntaxe des phrases (en m’appuyant sur la ponctuation de Rimbaud), mais il est possible de proposer d’autres scansions qui s’appuient sur des pauses syntaxiques intervenant naturellement et indépendamment de la ponctuation.

  • Coucou, j’avais une question, ma professeur trouve que ce poème évoque le bonheur vécu par le poète durant son errance, mais moi je trouve qu’il décrit plus sa rêverie… Es-tu du même avis que moi ?

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour ce commentaire. Je voulais juste savoir si on pouvait conserver le plan donné pour la problématique:  » Quelle vision du poète se dégage de ce texte » ?
    Merci d’avance

  • Tes commentaires sont vraiment riches et construits contrairement à la plupart de ceux que l’on peut trouver sur internet. Ne te laisse pas décourager par les élèves qui t’en demandent trop et continue comme ça ! 😀

  • Wouah!! Ton commentaire est énormement porteur d’aide pour beaucoup d’entre nous, franchement, merci énormement pour ton aide merveilleuse j’ai tellement recueillie d’informations que je ne saurais trouver moi-même….c’est juste fantastique de ta part, merci beaucoup!! Mais j’aurais tout de même une toute petite question si, évidemment il ne te dérangerai point d’y répondre car, j’ai une question qui porte sur le second quatrain où on me demande quelles sont les 2 figures de styles utilisées….il me semble en avoir trouvée une qui serait la comparaison lorsqu’Arthur Rimbaud se compare au Petit-Poucet mais je n’arrive tout de même pas à déterminer la deuxième ce qui me pose un assez gros problème car il me semble que cette question est malheureusement sur beaucoup de points et je ne m’oriente pas très bien au niveau des figures de styles….donc si jamais, encore une fois, ça ne te dérangerai pas de m’aider je te serais jamais assez reconnaissante! Cela serait tellement aimable de ta part mais sinon une seconde fois merciii pour ce commentaire qui m’aide a 100%!!! ❤

  • Je dois rendre ma lecture analytique sur ce poème demain, je pense donc ne pas avoir de réponse avant. Mais, juste par curiosité, mon professeur a mis ce texte dans un groupement de texte sur le mythe d’Orphée, je ne remet pas la parole de mon professeur en doute mais à part une légère allusion au mythe par la lyre, je ne voie absolument pas ce que ce texte ( qui est un de mes poèmes préférés ) fait dans ce groupement de texte ^^ Si je ne m’abuse, il ne suffit pas de parler de la lyre d’Orphée pour créer un réécriture, non ?

    • Bonjour Laura,
      Dans l’objet d’étude réécriture, on essaie aussi de vous faire prendre conscience de l’intertextualité : un texte, sans être une réécriture de l’autre, peut lui faire écho. C’est le cas ici avec la référence au mythe d’Orphée : Rimbaud ne réécrit pas ce mythe mais fait un parallèle entre le poète et Orphée.

  • Bonsoir, merci beaucoup pour ce commentaire ^^ Je suis une grande fan de Rimbaud mais je me retrouve avec de mauvaises notes à chaque fois qu’on aborde un de ces poèmes en classe simplement car mon adorable professeur ( ironie bien-sûr ) n’est pas d’accord avec ce que j’interprète de ces poèmes. L’interprétation que tu en as faite ressemble assez à ce que je pensais, en espérant que cette fois ci il soit d’accord :’)

  • Bonjour, je suis en première et j’aime vraiment (vraiment vraiment vraiment) beaucoup ce poème. Votre commentaire est vraiment génial, il m’a permis d’en apprendre plus sur ce splendide poème.
    Merci beaucoup !

  • Bonjour Amélie! Je suis en 1ereS et j’ai beaucoup utilisé votre site cette année et il m’a été d’une grande aide. J’ai quand même une suggestion à vous faire pour la future génération de première qui passera le bac de français et qui visitera votre site. On nous a toujours dit qu’une introduction c’était :
    – Description de l’auteur
    – Description de l’oeuvre
    – Description de l’extrait
    – Problématique
    – Plan
    Et si je peux me permettre, je trouve que vos introductions ne sont pas comme cela et qu’il y a surtout la description de l’oeuvre et de l’extrait mais c’est quand même assez bref et le reste manque beaucoup. Je ne sais pas si cela est fait exprès ou non (si pour vous on est au moins censé chercher ça :p) mais si c’était pas intentionnel de faire une introduction aussi brève, la développer est un conseil que je peux vous donner en tant que visiteuse de votre site! Sinon le reste est parfait de mon point de vue! Voila c’était juste un conseil pas une critique, je vous remercie beaucoup d’avoir créer cela je peux vous assurer que ça nous aide énormément! N’abandonnez pas vous êtes d’une aide précieuse pour nous, futurs bacheliers! A bientôt! 🙂

  • Bonjour tout d abord merci pour votre travail, j’ai une petite question, allez vous completez votre liste deja bien fourni de textes commentés avec d’autre textes d’autres auteurs ?
    Comme par exemple Balzac Le père Goriot ou Rimbaud Rêvée pour l’hiver, ou Manon Lescaut de L Abbé Prévos;

    merci à vous

  • Un commentaire très bien fait et tant que que professeur de Lettres je ne puis me réjouir de ce modèle de commentaire car il pourrait aider les jeunes apprenants et même des collègues dans leur travail. Merci Amélie et bien de choses à vous!

  • Bonjour,
    Tout d’abord merci beaucoup pour cet exemple de commentaire très intéressant.
    j’ai lu tout vos articles à propos de la méthode du commentaire, mais il me reste quelques questions. Comment trouver une problématique ? Doit-on la déterminer avant ou après avoir trouver des axes de lecture ? J’ai beaucoup de mal à formuler ma problématique à propos de ce poème car notre professeur nous a conseillé de déterminer les axes et la problématique avant de réunir les 20 observations nécessaires pour rédiger le commentaire. J’ai trouvé deux parties mais il me semble qu’elles ne sont pas « bonnes » : I- La liberté
    II- Poème autobiographique
    Surtout, je ne trouve pas de Pb en lien avec ces 2 parties…et il me reste encore à réunir les 20 observations et je ne sais pas par où commencer…
    Merci d’avance.

  • Bonjour, j’ai un commentaire littéraire à faire sur ce texte. J’avais d’abord cherché toute seule en essayant de suivre la méthode de mon professeur mais je n’ai réussi qu’à déceler un point sur la liberté, et j’ai su trouver des réponses pour le registre, le type, etc… J’avais simplement besoin d’aide pour les autres points de mon développement. Alors j’ai cherché et je suis tombée sur votre commentaire. Il m’a inspirée, j’y ai vu beaucoup d’autres choses que je n’aurais jamais trouvé seule. J’aimerais beaucoup reprendre vos idées mais en les mettant dans un ordre différent, même chose pour les sous-parties. Le problème c’est que j’ai peur que ce soit également du plagiat. Qu’en pensez-vous ?
    Merci de votre réponse.

    • Bonjour Juliette,
      Tu as raison de t’interroger sur le plagiat : il faut faire attention à ne pas recopier mots pour mots mes commentaires dans un devoir que tu rends à l’écrit. Pou t’aider, lis cet article où je vous explique la marche à suivre pour vous aider de mes commentaires sans faire de plagiat.

  • Salut !!! Je suis un turc et je suis étudiant de fle mais j’ai des problèmes avec les cours de la littérature .Est ce que vous pouvez expliquer plus précisement la réitération du signifiant,l’assonance,et l’allitération et les types de rimes.Nous n’avons aucune matériel pour travailler la littérature.Par exemple ,nos profs parlent des mots euphorique- aphorique,les oppositions,répetitions des signes,les systéme métrique … etc.
    Et encore une question comment nous séparons les syntagme du syntaxe?Merci 🙂

  • Bonjour Amélie,

    Malgré le fait que ton commentaire est bien organisé et expliqué, je me posais une question.
    Avec l’axe un et la première sous-partie tu développes l’idée de l’errance du poète.

    Mais je ne comprend pas en quoi la comparaison au Petit Poucet illustre l’errance du poète.
    Certes, le poète sème des rimes mais en quoi le fait qu’il en sème fait de lui un vagabond ou souligne l’errance du poète ?

    Merci d’avance de ta réponse.

    • Le Petit Poucet est un enfant abandonné par sa famille car il est frèle est chétif , mais c’est lui le plus courageux de tous ses frère et il ère dans la foret en semant des cailloux sauf que le poète ère dans la foret mais ne retrouve pas son chemin car lui y est heureux et il y sème toute sa poésie (rime).

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour ce commentaire qui m’a énormément servi pour mon oral
    Mais j’avais juste une question à propos de ce poème :
    Quel place particulière a t’il dans ce recueil et pourquoi?
    Merci beaucoup pour ta réponse

    • il se trouve a la fin du receuil je pense que cela montre la rupture féfinitive de Rimbaud avec son passé à Charlesvilles, comme le symbole d’une page qui se tourne

  • Coucou, je te comprend tu as entièrement raison, d’ailleurs je trouve que c’est super ce que tu fait, mais tu peut pas juste le supprimer jusqu’à la rentré .. Car sinon je suis virer de l’école vraiment je te le demande car vraiment je pourrait pas passer en 1ère.. S’il te plait !!! Bref essaye de faire ton possible juste pour lez vacances.. Sa serait vraiment gentil !!!! Merci beaucoup et sache que ye commentaire est vraiment trop bien !!!

  • Salut, ton commentaire est super tu ma beaucoup aider mais j’ai gros problème, c’est que je l’est utilisé pendant mon contrôle et le prof me soupsonne de tricherie, sa te dérangerai pas de supprimer ton truc s’il te plait parce que sinon je suis viré de l’école… si tu veux dans 1mois tu pourra le remettre mais avant il faut que tu me supprime… Merci beaucoup

    • Je ne supprime pas mes commentaires littéraires pour couvrir vos plagiats. En revanche, je t’invite à lire cet article dans lequel je vous explique comment utiliser intelligemment mes commentaires pour réussir vos devoirs maison. Le plagiat durant un contrôle sera toujours pénalisé par vos professeurs : ne les prenez pas pour des idiots et travaillez sérieusement et honnêtement pour progresser.

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