Pierre et Jean, Maupassant, incipit (chapitre 1) : commentaire

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pierre et jean maupassant chapitre 1Voici l’analyse de l’incipit de Pierre et Jean (1887) de Guy de Maupassant.

L’extrait étudié va du début « Zut !  » à « et de bâillements dans l’air mortel« .

Pierre et jean, chapitre 1, introduction de commentaire

Dans la Préface de Pierre et Jean, Guy de Maupassant énonce clairement le but du romancier : « Son but n’est pas de nous raconter une histoire, de nous amuser ou de nous attendrir mais de nous forcer à penser à comprendre le sens caché des événements ».

C’est exactement ce que fait l’auteur dans le premier chapitre de Pierre et Jean.

Plongé au cœur d’une famille normande du XIXème siècle, Maupassant réalise dans Pierre et Jean un incipit réaliste (I). Mais derrière le vraisemblable, il cherche le vrai, c’est-à-dire les signes qui révèlent les personnages pour ce qu’ils sont et vont devenir (II).

Questions possibles à l’oral de français sur l’incipit (chapitre 1) de Pierre et Jean

♦ En quoi l’incipit de Pierre et Jean est-il réaliste ?
♦ Comment pourrait-on définir le naturalisme d’après ce texte ?
♦ De quoi Maupassant fait-il la satire ?
♦ A la lecture de cet incipit, à quel type de roman peut-on s’attendre ?
♦ Quels sont les registres présents dans ce chapitre 1 de Pierre et Jean ?

I – Un incipit réaliste

L’incipit de Pierre et Jean est représentatif du mouvement réaliste.

A – Des repères spatio-temporels précis

 Le chapitre 1 de Pierre et Jean est réaliste dans la mesure où l’histoire est d’emblée inscrite dans un espace et un temps déterminés.

Les indications spatiales sont nombreuses et souvent précises : «au fond de la mer», «à l’arrière du bateau» ; «à côté de Mme Rosémilly», «l’un à bâbord, l’autre à tribord», «falaise et de mer».

Maupassant recrée les paysages de sa Normandie natale à travers le champ lexical de la mer : «eau», «mer», «bateau», «pêche», «bâbord», «tribord», «horizon de falaises», «mer», «poisson». La «falaise» suggère les falaises d’Etretat.

Ce réalisme est renforcé par les précisions temporelles qui permettent de suivre l’évolution de la scène : «tout à coup», «depuis un quart d’heure», «par moments», «Depuis midi», «en même temps».

Par ces notations temporelles, Maupassant montre que le roman saisit un moment de la vie des personnages. Mais la vie des personnages déborde le cadre temporel du roman comme l’indique les mentions « depuis un quart d’heure » et « depuis midi ».

Pour le romancier réaliste, la vie préexiste au roman qui ne fait qu’en donner une photographie la plus fidèle possible.

B – Les effets de vraisemblance

Dans la Préface de Pierre et Jean, Maupassant affirme que l’écrivain réaliste doit nous donner «la vision la plus complète […] de la vie».

On retrouve ce souci méticuleux de qualification du réel dans les nombreux adjectifs qualificatifs : «yeux fixés», «mouvements très légers», «le bonhomme, furieux», «air attendri le large horison», «coup d’œil bienveillant», «bruit doux d’écailles gluantes et de nageoires soulevées, d’efforts impuissants et mous et de bâillements dans l’air mortel».

La dernière phrase du texte est représentative de l’écriture réaliste : l’adjectif «doux» qui qualifie «bruit» est complété de quatre compléments du nom introduits par la préposition «de» et certains d’entre eux sont même expansés par des adjectifs qualificatifs :

« avec un bruit doux d’écailles gluantes et de nageoires soulevées, d’efforts impuissants et mous, et de bâillements dans l’air mortel. »

Cet enchâssement donne l’impression d’un zoom où d’un microscope cherchant à saisir les moindres détails du réel.

L’ancrage dans le réel transparaît également dans le parler populaire «Zut !», «Eh bien … Eh bien … Jérôme !».

Pour les auteurs réalistes, l’art ne doit exclure aucun sujet y compris les classes populaires ou moyennes dont Maupassant reproduit le parler et les intonations à travers les phrases exclamatives.

Comme tout écrivain réaliste, Maupassant vise l’objectivité de l’écriture. Le choix de la focalisation externe (point de vue externe) évite les descriptions psychologiques et l’évocation de l’intériorité des personnages.

Maupassant n’évoque ainsi la psychologie des personnages que par les signes corporels : «le bonhomme, furieux» ou «un air attendri».

Dans la Préface de Pierre et Jean, Maupassant affirme en effet : «Au lieu d’expliquer longuement l’état d’esprit d’un personnage, les écrivains objectifs cherchent l’action ou le geste que cet état d’âme doit faire accomplir […]».

C’est donc à travers les actions des personnages que Maupassant présente une famille harmonieuse : terme affectueux «papa» et complément circonstanciel de temps «en même temps».

C – Un tableau impressionniste

Maupassant compose la première scène de son roman comme un tableau impressionniste avec des plans bien distincts :

♦ Le premier plan est indiqué par le complément circonstanciel «à l’arrière du bateau»;
♦ Le second plan par le «large horizon des falaises et de mer».

Cette ouverture vers « le large horizon des falaises » crée une perspective qui se rapproche de celle d’un tableau.

Le flou suggéré par l’absence d’article «de falaises et de mer» rappelle les tableaux impressionnistes.

Le peintre impressionniste procède d’ailleurs par touches et les nombreuses expansions ou adjectifs utilisés par Maupassant ressemblent à ces touches qui viennent colorer le tableau.

La scène de cet incipit fait ainsi penser au thème des canotiers cher aux impressionnistes et plus précisément au tableau de Renoir les Canotiers à Chatou peint en 1879 qui met en scène trois hommes et une femme s’apprêtant à prendre le canot pour une partie de pêche (voir l’illustration en haut de la page).

Transition : Cet incipit réaliste n’en demeure pas moins romanesque et dramatique et s’inscrit dans le courant naturaliste.

II – Un incipit dramatique et naturaliste

 A – Un incipit dramatique

Le premier chapitre de Pierre et Jean est particulièrement dynamique.

Cet incipit se caractérise par une entrée in medias res.

Maupassant ouvre son roman par du discours direct et par une onomatopée qui nous place immédiatement au cœur de l’action («Zut ! s’écria tout à coup le père Roland»).

Cette vivacité est accentuée par la locution adverbiale «tout à coup».

Les verbes au passé simples’écria», «se réveilla», «répondit», «se mirent à rire», «s’excusa», «murmura») tissent un enchaînement d’actions rapides qui ne laissent aucune place à la description ou à l’analyse psychologique.

L’écriture de Maupassant se rapproche ainsi de l’écriture théâtrale : nombreux passages au discours direct et intervention brève de la plupart des personnages (M. Roland, Mme Roland et Jean).

Si Mme Rosémilly ne parle pas, elle est apostrophée par le vocatif «Madame Rosémilly» et intégrée ainsi à la conversation des personnages.

Tous les personnages sont donc en interaction dans le bateau qui joue le rôle d’une scène symbolique.

Cet incipit se rapproche ainsi d’une scène d’exposition théâtrale où le lecteur-spectateur recueille des informations disparates sur les personnages.

B – Un incipit satirique

Ce début de roman est placé avant tout sous le signe de la comédie et de la satire.

Maupassant utilise en effet un registre satirique.

Le personnage du «père Roland» est proche du père de famille des comédies.

Son parler est populaire : «Zut !», «ça ne mord plus» et les mœurs peu raffinées.

La phrase «le bonhomme, furieux, répondit» suggère un personnage de comédie qui se met facilement en colère.

Son manque d’éducation transparaît dans son discours sur les femmes. Sous une apparence proverbiale (le pronom impersonnel et le présent de vérité générale dans «On ne devrait jamais pêcher qu’entre hommes ; les femmes vous font embarquer toujours trop tard»), M. Roland donne libre cours à des préjugés sexistes et misogynes.

Le discours qui suit, sensé rattraper cette goujaterie, est miné par l’omniprésence de la première personne du singulier « je » qui souligne l’égocentrisme grossier du personnage : «Je vous demande pardon, madame Rosémilly, je suis comme ça. J‘invite les dames parce que j’aime me trouver avec elles, et puis, dès que je sens de l’eau sous moi, je ne pense plus qu’au poisson».

S’exprimant par onomatopée, il finit même par oublier le langage et s’exprimer par des gestesremuait la tête pour dire non»).

Animalisé, miroir de ses poissons, le père Roland est une caricature de la fatuité et de la sottise que Maupassant détestait dans la petite bourgeoisie provinciale.

Cette critique de la bourgeoisie provinciale n’épargne pas la famille.

Mme Roland est caractérisée par le sommeil et la léthargie comme le montre le champ lexical du sommeil : «assoupie», «se réveilla», «tout à fait réveillée», «murmura».

Cette torpeur contamine même le poisson : « efforts impuissants et mous« , « bâillements » .

L’omniprésence du sommeil dans cet incipit suggère l’apathie et l’ennui dans lequel est enfermé la petite bourgeoisie endormie par le loisir et les préoccupations matérielles.

L’ « air attendri » et la posture rêveuse de Mme Roland est un clin d’œil de Maupassant à la Madame Bovary de Flaubert. Parodie de Madame Bovary, Mme Roland vit dans un ennui résigné.

Malicieusement, Maupassant ajoute à ce tableau familial, Mme Rosémilly, dont le nom, laissant entendre « rose » et « sémillante », contient une sensualité qui va venir plus tard perturber l’équilibre familial.

C – Un dénouement tragique en préparation : un incipit naturaliste

Derrière le tableau satirique d’une famille bourgeoise, se cache une peinture naturaliste qui tend à nous montrer que les personnages sont déjà soumis à des déterminismes.

Maupassant présente la famille dans cet incipit selon un ordre généalogique : « le père Roland » … « Mme Roland…Ses deux fils, Pierre et Jean… ».

Cette généalogie évoque l’écriture naturaliste qui cherche dans les déterminismes familiaux les clés de compréhension des personnages.

Ensuite, Maupassant dissémine des indices qui laissent entrevoir une future tragédie.

Ainsi, si les deux frères rient «en même temps», ce qui suggère une harmonie et une entente, ils sont spatialement diamétralement opposés, «l’un à bâbord, l’autre à tribord» ce qui rappelle le thème des frères ennemis dans la tragédie classique.

La rivalité entre les frères est suggérée par le fait que l’un parle et l’autre non comme si Jean était promis à prendre le dessus sur Pierre, ce qui adviendra à la fin du chapitre 1 où il hérite seul de Léon Maréchal.

Le bateau dans lequel sont les personnages est un espace clos dont ils ne peuvent sortir et qui symbolise l’espace tragique.

D’ailleurs, certains détails donnent un caractère inquiétant ou morbide à cette scène en apparence légère :

♦ Ainsi, la ligne descendue «au fond de la mer» amène une touche inquiétante à la première phrase du roman. Une chute tragique semble se préparer.

♦ Le mouvement circulaire de la ligne « enroulée à l’index » paraît enchaîner les frères pour les entraîner dans une chute (« chacun une ligne enroulée à l’index » ). Ce sera le cas puisque Pierre sera jaloux de Jean et Jean découvrira que son père n’est pas M. Roland.

♦ L’effet de zoom sur le poisson capturé crée un parallélisme entre le destin des poissons et le destin des hommes : « palpitait », « écailles gluantes », « efforts impuissants et mous ».

♦ Enfin, la mention de l’ « air mortel » crée une atmosphère tragique dont aucun personnage ne semble pouvoir sortir.

La présence du tragique rattache cette scène à une scène de roman naturaliste. Guy de Maupassant montre en effet les signes qui déterminent le destin des individus.

Pierre et Jean, incipit, conclusion

L’incipit de Pierre et Jean promet un roman qui fait la satire de la bourgeoisie provinciale dans une esthétique réaliste.

Maupassant se défendait d’être un écrivain naturaliste. Néanmoins, on retrouve cette démarche à l’œuvre dans cette première page où l’auteur noue le destin à venir de ses personnages.

Emile Zola poursuivra quelques années cette démarche naturaliste avec des chefs d’œuvre comme la Bête Humaine (1890) où la Débâcle. 

Tu étudies l’incipit de Pierre et Jean ? Regarde aussi :

Incipit de Bel-ami (analyse)
Excipit de Bel-ami (dénouement)
Incipit de Germinal, Zola (analyse)
Incipit d’Au bonheur de dames, Zola (analyse)

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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13 commentaires

  • Bonjour Amélie,

    Je suis en 1STI2D et j’ai choisi pour mon entretien oral Pierre et Jean.
    Pouvez-vous me dire si ma présentation si dessous peut convenir.

    J’ai choisi pour l’entretien oral le roman

    Pierre et Jean publié en 1888 par Guy de Maupassant.

    C’est un roman de rivalité entre deux frères Pierre et Jean qui vivent avec leurs parents monsieur et madame Roland au Havre en Normandie.
    Deux frères qui n’ont rien en commun tant sur le plan physique qu’au niveau du caractère. L’aîné Pierre a toujours été jaloux de son cadet Jean.
    Un évènement et la découverte d’un lourd secret de famille va faire basculer leur vie et va torturer psychologiquement Pierre, Jean et leur mère.

    J’ai choisi ce livre car c’est un roman réaliste avec des personnages ordinaires, des lieux qui existent vraiment, des détails tirés de la vie quotidienne de la société bourgeoise de l’époque.
    La famille Roland nous est présentée dès le premier chapitre puis Maupassant va glisser des indices qui nous laisse entrevoir une future tragédie. C’est ainsi que tout le long du roman on est en alerte.

  • Merci ! Pour Pierre et Jean, je n’avais pas pensé à la tragédie antique à la lecture du titre, j’aurais plutôt pensé à 2 frères copains comme cochons pour parler familièrement. En effet, la lecture du texte révèle la rivalité (comme Abel et Cain) contrairement à l’idée première, c’est tout l’intérêt chez Maupassant.

  • bonjour, je voudrais savoir si c’est possible d’avoir un commentaire composé sur Pierre et jean de Maupassant (chapitre 5) l’extrait commence a partir de « il allait maintenant.. » à « toujours la même chose » sa m’aiderait beaucoup.

  • Bonjour Amélie, toute ma reconnaissance sincère pour les précieuses informations que tu délivres sur ton site. Rien que les figures de style, je peux enfin les expliquer à mes élèves avec tellement de facilité. Tu as une façon de transformer les savoirs compliqués en savoir limpides car tu donnes « l’esprit » du savoir. En tant qu’enseignante, j’en apprends peut-être autant que les élèves qui visitent ton site mais surtout dans la didactique du français et un peu en pédagogie aussi (même si je ne suis pas aussi familière avec eux, je les vouvoie, bien obligé !).
    Très bonne continuation et continue à nous ravir de tes astuces !

  • J’ai eu à préparer cette année des commentaires pour un oral blanc de français. Sachant que le commentaire de texte est tout nouveau pour nous les élèves de seconde, je peux sincèrement vous remercier pour votre travail. Je ne les reprends absolument pas en entier, mais votre analyse et votre idée de plan me mettent sur une voie qui me semble être la bonne. Je fais rarement des commentaires sur les sites, mais votre aide en valait vraiment la peine.
    Et pour ceux qui pensent que ces commentaires n’aident pas les élèves et qu’ils sont tous des fainéants qui copient, et bien sachez que non. Déjà, nos professeurs ne sont pas idiots et nous le savons bien: nous ne faisons des copier-coller qu’en cas de retard absolus. Par ailleurs, l’oral de français est suivi de nombreuses questions et il faut parfaitement être maître de son sujet pour pouvoir y répondre. Donc vous n’avez pas de souci à vous faire pour ceux qui copient en devoir maison, ils n’iront pas bien loin !
    Cordialement

    • Bonjour Agathe et merci pour ton long message. Fort heureusement, la majorité d’entre vous utilisez mes commentaires intelligemment, pour préparer l’oral et l’entretien. Cela me fait plaisir d’avoir des retours comme le tien. Bon courage pour les dernières semaines de révisions !

  • Maman d’un élève de 2nd, je vous dis un énorme merci. Car en effet, je m’aide de vos cours pour lui expliquer les lectures qu’il doit faire. Mon second fils de 13 ans, élève de 4ème en profite déjà. Ils découvrent grâce à vous, une façon d’aimer la lecture, les textes. Ils comprennent enfin ce qu’ils lisent. Et évidemment, ils ne se servent pas du site pour faire un copier coller des devoirs à rendre. Ils sont en difficulté tous les 2 en français. Je m’aide donc de vos commentaires, de vos cours, je m’en imprègne et je peux ainsi leur expliquer toutes les notions qu’ils doivent apprendre ou appréhender. Il est regrettable qu’au collège, on ne leur fasse pas découvrir Voltaire, Maupassant, St Exupéry… arrivée en 2nd, c’est le choc. Les parents ne sont pas tous des adeptes du français ou de grands savants. Alors Merci de nous donner de la lumière.

  • Je modère mon commentaire à la lecture de quelques copies, les élèves sont parfois tellement stupides qu’ils ne comprennent pas les corrigés, ce qui confirme un adage bien connu « seuls les bons élèves savent tricher ». Cela dit, je commente tous les sites qui, sous le prétexte généreux d’aider les élèves, font le travail à leur place , en échange de quoi ? Quelques picaillons ou une reconnaissance intellectuelle bien misérable . Amitiés, néanmoins et bon courage. Un professeur de français (plutôt désespéré par toutes les stratégies d’évitement des efforts de lecture).

    • C’est beau, venant d’un professeur, de dire que ses élèves sont stupides. C’est peut-être une des raisons pour lesquelles ils ne font pas d’efforts, ils pensent peut-être que vous ne les valorisez pas du tout et que vos cours sont d’un ennui à mourir. Alors la prochaine fois, au lieu d’insulter vos élèves, réfléchissez une minute, un élève a le droit à l’erreur, c’est d’ailleurs comme cela qu’il apprend, et je ne défend en aucun cas les cas de plagiat. Mais de là, aller critiquer les commentaires composés d’Amélie! Je n’en reviens pas. Si une partie de vos élèves ont trouvé ce site, c’est bien parce qu’il ne comprenait pas vos cours et parce qu’ils ne se sentent pas près pour le Bac de Français. Alors si après ce message, vous avez toujours envie d’insulter vos élèves en prétextant qu’ils sont stupides, quittez votre travail, il n’est pas fait pour vous. Cordialement, une élève solidaire.

  • Effectivement il s’agit d’un très bon commentaire que je ne peux donc donner à mes élèves étant donné qu’ils vont tout pomper sur ce travail et donc s’éviter de le faire. Merci internet de faire le travail des élèves, ce n’est pas comme cela qu’ils vont apprendre à se « coltiner » les textes. Plagiat à tous les étages!

  • Bonjour Amélie,
    Je te remercie encore pour ce commentaire d’une excellente qualité.
    Néanmoins, je me posais quelques questions. Notre professeur nous demande de ne pas nous écarter du texte; nous sommes dans un « ring » et un pied en dehors nous vaudrait un hors sujet.
    Ainsi certains passages me « titillent ».
    Reprenons la première partie, le petit A; on parle de la Normandie de Guy de Maupassant.
    Puis dans le petit b, on cite la préface de Pierre et Jean.
    Même si cela aide le lecteur à comprendre et avec tout mon respect, ne serait-ce pas considéré comme un hors sujet, tout du moins pour mon professeur?
    Je ne suis pas méchante mais simplement ignorante.
    Par avance merci,
    Anna

    • Bonjour Anna,
      Quand tu commentes un texte, tu peux faire appel à ta culture littéraire pour éclairer l’extrait étudié. Il faut juste prendre garde à ne pas partir dans une dissertation ou une analyse de l’œuvre intégrale mais bien à utiliser ta culture littéraire pour éclairer l’intérêt du texte étudié (et donc faire le lien avec des phrases / procédés précis de ton extrait).

      Tu peux voir dans mon I – B que si j’évoque la préface de Pierre et Jean pour expliquer ce qu’est le réalisme, j’illustre immédiatement mon argument avec des procédés littéraires du premier chapitre.

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