Au bonheur des dames de Zola : résumé

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au bonheur des dames résumé détailléVoici un résumé détaillé du roman Au Bonheur des Dames d’Emile Zola (1883).

Résumé de Au bonheur des Dames

L’arrivée de Denise chez son oncle à Paris

Le roman commence en  octobre 1864, quand Denise, âgée de 20 ans, arrive à Paris avec ses deux jeunes frères, Jean (16 ans) et Pépé (5 ans), dont elle est responsable depuis la mort de ses parents.

La fratrie vient de Valognes, en Normandie, où Denise était vendeuse de linge.

La jeune femme espère que son oncle Baudu, patron d’un magasin de draps et flanelles à Paris, pourra l’engager et lui permettre de gagner sa vie.

Mais les affaires vont mal : un grand magasin moderne, du nom de « Au Bonheur des Dames », accapare la clientèle des petits commerces environnants en vendant de tout à bas prix.

L’oncle Baudu ne peut engager Denise. Une place est à pourvoir, par contre, dans le grand magasin. Denise décide de s’y présenter le lendemain.

En attendant, la petite famille, hébergée chez l’oncle, découvre Paris avec étonnement.

Denise est engagée au Bonheur des Dames

Le lendemain matin, Denise se rend au Bonheur des Dames et arrive en avance.

Avant l’ouverture des portes, elle assiste, intimidée, à l’arrivée des employés ainsi qu’à celle d’Octave Mouret, le patron.

Ce dernier, en compagnie de son ami Bourdoncle, inspecte le magasin en projetant de l’agrandir et de le moderniser.

Lorsque Denise se présente au rayon confection pour postuler, les vendeurs se moquent de son allure et de sa laideur.

Cependant, le patron Octave Mouret décèle en elle un potentiel et l’engage.

La description du capitalisme naissant

Le chapitre suivant se déroule dans le salon d’Henriette Desforges, riche bourgeoise dont Octave Mouret est l’amant.

Henriette reçoit des amies pour le thé. La conversation est alimentée par la grosse vente qui doit avoir lieu prochainement au Bonheur des Dames.

Octave Mouret arrive dans le salon avec son ami Paul de Vallagnosc pour rencontrer le baron Hartmann, protecteur d’Henriette et directeur du Crédit Immobilier.

Octave Mouret souhaite obtenir de ce dernier des fonds pour financer l’agrandissement du Bonheur des Dames.

La conversation entre les deux hommes dévoile les nouveaux concepts et mécanismes d’un capitalisme naissant qui associe les banques et l’esthétique (pour être attractif, un magasin doit être beau) à la création d’une entreprise.

Les débuts difficiles de Denise au Bonheur des Dames

Le lundi suivant, Denise inaugure son premier jour de vendeuse au Bonheur des Dames où elle est engagée à l’essai.

Ce jour est celui de la grande vente, première esquisse des soldes.

Ses collègues, qui méprisent ses origines provinciales, se liguent contre elle pour l’empêcher de réaliser des ventes malgré la grosse affluence des acheteurs.

En fin de journée, Denise est épuisée et découragée.

Le lendemain, le patron Mouret la convoque et lui conseille de soigner sa tenue vestimentaire et sa coiffure à l’image des parisiennes.

Conscient de ses efforts pour attirer les clients, Octave Mouret se montre bienveillant à l’égard de Denise qui continue, malgré tout, à subir les railleries de ses collègues.

Denise a, par ailleurs, des difficultés pour payer la pension du petit Pépé et financer les dépenses de son frère Jean qui aime sortir.

Son amie Pauline Cugnot lui conseille de prendre un amant pour résoudre ses problèmes financiers. Malgré sa détresse, Denise refuse de s’abaisser à suivre le conseil de son amie.

Le licenciement de Denise

L’été arrive. Les clientes bourgeoises sont à la campagne, c’est la saison des licenciements : cinquante employés sur quatre cents sont renvoyés.

Le 20 juillet 1865, dénoncée par ses collègues, Denise reçoit la visite de l’inspecteur Jouve.

Ce dernier propose de lui sauver sa place si elle lui accorde ses faveurs.

Suite à son refus, Denise est renvoyée. Octave Mouret, bien que très irrité, ne revient pas sur cette décision.

Denise se retrouve à la rue (elle est fâchée avec son oncle Baudu depuis son entrée au Bonheur des Dames) et sans argent.

Contrainte de reprendre Pépé dont elle ne peut payer la pension, elle loue une pauvre mansarde chez Bourras, le marchand de parapluies, qui lui offre un emploi.

En janvier 1866, Denise est enfin employée par Robineau qui tente de concurrencer le Bonheur des Dames en proposant des marchandises diversifiées à bas prix. Mais le grand magasin, qui achète tout en gros et baisse les prix au maximum, mène Robineau à la ruine.

Bourras tente à son tour de lutter contre le monstre que constitue le Bonheur des Dames, en vain.

Un soir de juillet, Denise croise Octave Mouret au jardin des Tuileries. Ils parlent commerce.

Troublé par les idées économiques de la jeune fille et par son charme captivant, Mouret propose à Denise de venir travailler à nouveau au Bonheur des Dames. Denise refuse.

Mis au courant, Baudu pardonne à sa nièce et l’invite à revenir chez lui.

De son côté, Mouret achète à Bourras sa maison pour lui éviter la ruine et faire plaisir à Denise.

Le retour de Denise au Bonheur des Dames

En février 1867, Denise décide de quitter sa place chez Robineau au bord de la faillite pour travailler à nouveau au Bonheur des Dames. Elle y gagne 100 francs par mois, ses finances vont mieux.

En mars a lieu l’inauguration des nouveaux magasins du Bonheur des Dames.

Mouret fait visiter les locaux à son ami Paul de Vallagnosc en lui exposant ses nouvelles idées : davantage d’investissement dans la publicité, aménagements intérieurs agréables pour les clients, changement régulier de l’emplacement des étals afin de pousser les acheteurs à visiter les rayons et à consommer d’autres produits.

Henriette Desforges, présente à l’inauguration, se montre jalouse : elle soupçonne son amant Mouret d’avoir une nouvelle maîtresse en la personne de Denise qui est désormais nommée au poste de seconde vendeuse.

Les tentatives de séduction de Mouret

Mouret tente de séduire Denise de façon maladroite en lui proposant de l’argent. Denise refuse et se sauve.

Le lendemain, Denise reçoit une lettre de Mouret qui l’invite à dîner le soir même.

Malgré l’amour qu’elle éprouve pour lui, elle refuse ses avances, persuadée qu’il procède de même avec toutes les petites vendeuses.

Les commérages du magasin au sujet des relations de Denise et Mouret parviennent aux oreilles d’Henriette Desforges qui, amère et jalouse, se rend au magasin et humilie Denise.

Mouret prend la défense de Denise. Pour se venger, Henriette promet à M. Bourthemont, le rival en affaires de Mouret, de l’aider à construire, grâce aux fonds du baron Hartmann, un grand magasin qui concurrencera le Bonheur des Dames.

Les travaux de la nouvelle façade du Bonheur des Dames débutent. Denise prend de plus en plus d’importance au sein du magasin. Mais son influence est mal perçue et le sous-chef Bourdoncle cherche à la discréditer auprès de Mouret.

Denise continue à refuser les avances d’Octave qui est désemparé de voir une femme résister à son argent et à son pouvoir.

Quand Denise est nommée première vendeuse et conseillère de Mouret, elle met en place des règles pour améliorer la vie et le travail du personnel.

En novembre 1868, Geneviève Baudu, la fille de l’oncle Baudu, meurt.

Les petits commerçants accusent le Bonheur des Dames d’être la cause de sa mort, de même que celle de leurs propres difficultés.

Robineau, en faillite, tente de se suicider. Mme Baudu meurt de chagrin suit au décès de sa fille. L’oncle Baudu se retrouve seul et ruiné, mais refuse l’aide de Denise.

En février 1869, la façade monumentale du Bonheur des Dames est inaugurée.

Denise, victime des ragots selon lesquels elle se refuse au patron pour se faire épouser, et attristée de voir sa famille plongée dans la misère par la faute du magasin qui l’emploie, décide de quitter le Bonheur des Dames.

En apprenant la nouvelle, Octave Mouret prend la décision de demander Denise en mariage. La jeune fille finit par accepter.

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