Mon rêve familier, Poèmes Saturniens, Verlaine : analyse

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mon rêve familier verlaineVoici un commentaire du poème « Mon Rêve familier » de Paul Verlaine.

Ce célèbre sonnet de Verlaine est extrait de son premier recueil : Poèmes saturniens, paru en 1866.

Problématiques possibles sur « Mon rêve familier » :

♦ Que représente la femme dans ce poème ?
♦ Etudiez la musicalité du texte
♦ Quelles sont les caractéristiques de ce rêve ?
♦ Quelles sont les caractéristiques de la femme dans ce poème ?

Lire « Mon rêve familier » de Verlaine (le texte)

Dans « Mon rêve familier », Paul Verlaine évoque un rêve qui met en scène une femme à la fois familière et inconnue. Il s’agit donc d’un rêve paradoxal (I) dans lequel règne la figure de la femme (II). Les nombreuses répétitions et la musicalité du texte en font un poème incantatoire (III).

I – Un rêve paradoxal

A – Une « inquiétante étrangeté »

Au vers 1, le poète annonce un « rêve étrange » pourtant présenté dans le titre comme « familier ».

Le pronom possessif « mon » remplacé par le démonstratif « ce » a une valeur de présentation mais aussi un effet de mise à distance.

Le terme « étrange » installe un climat d’inquiétude.

Ce trouble est souligné par l’opposition entre l’étrange et le familier ou entre l‘inconnu et l‘intime :
« une femme inconnue » (v. 2), « ni tout à fait la même/Ni tout à fait une autre » (v. 3-4) // « et que j’aime et qui m’aime » (v. 2), « et m’aime et me comprend » (v. 4), « elle seule » (v. 6 à 8).

L’incertitude du poète renforce cette inquiétude : « Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore. » (v. 9), « Son nom » (v. 10). Ces interrogations partielles (qui n’admettent pas de réponse oui/non) témoignent d’une ignorance et posent une énigme.

Le mystère qui règne autour de ce rêve et de cette femme donne au poème une dimension fantastique.

L’évocation de la mort dans les tercets accentue le sentiment d’inquiétude.

La mort est suggérée à travers la comparaison avec le « regard des statues » (v. 12) mais aussi par des périphrases : « des aimés que la Vie exila » (v. 11), « des voix chères qui se sont tues » (v. 14).

Ces expressions désignent par euphémisme (figure de style qui atténue une réalité déplaisante ou choquante) ceux qui sont morts.

La personnification de la Vie au vers 11 (« que la vie exila » ) dissimule en fait une allégorie de la Mort.

B – Entre consolation et tristesse

L’ambiguïté de ce rêve se traduit par un balancement entre tristesse et consolation.

Ce mouvement est présent dans les sonorités.

L’allitération en « r » et en « t » très forte dans les quatrains (« étrange et pénétrant », v. 1 ; « autre », « comprend », v. 4 et 5 ; « cœur », « transparent », « d’être », v. 5-6 ; « moiteurs », « front », v. 7 ; « rafraîchir », « pleurant », v. 8) alterne avec une allitération en « m » et en « s » : « souvent », « ce » (v. 1), « femme », « que j’aime et qui m‘aime » (v. 2), « même », « m‘aime et me » (v. 3-4), « seule » (v. 6, 7 et 8), « hélas », « cesse », « problème » (v. 6), « blême », « sait » (v. 7-8).

Les sonorités dures exprimant la douleur du poète se mêlent aux sonorités douces qui apaisent cette douleur.

On trouve également un court champ lexical de la tristesse : « hélas » (v. 6), « blême » (v. 7), « pleurant » (v. 8), associé à un champ lexical de la consolation et du soulagement : « me comprend » (v. 4-5), « cesse d’être un problème » (v. 6), « rafraîchir » (v. 8).

On perçoit en outre un mouvement de l’apaisement vers la tristesse à travers le rythme du second tercet.

Le vers 12 présente un rythme régulier (3/3//3/3), le vers 13 est plus saccadé, haletant (4/2//2/2/2) tandis que le dernier vers est déséquilibré par des rythmes impairs (4/3/5) et l’enjambement entre les vers 13 et 14.

Le souvenir de ce rêve est paradoxal car il provoque chez le poète à la fois du plaisir et de la douleur.

C – La profonde solitude du poète

La réciprocité entre le poète et la femme, accentuée par une construction symétrique (« et que j’aime et qui m’aime », v. 2) s’oppose à la solitude du poète.

Cette solitude est mise en évidence par la reprise anaphorique de l’expression exclusive : « elle seule » (v. 6 à 8), et à travers le soliloque du poète marqué au vers 9 par le tiret qui suggère que le poète dialogue avec lui même : « Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore » .

II – La figure de la femme

A – Une femme mystérieuse

Même si dans « mon rêve familier »,  Verlaine semble partager une intimité avec la femme rêvée, elle est caractérisée dès le vers 2 comme une « inconnue ».

Cette étrangère se trouve pourtant au centre du rêve comme du poème.

La répétition du « et » au moins onze fois ponctue le poème et tisse une toile autour de cette femme mystérieuse. On dirait que le poète cherche à saisir son apparition onirique.

L’image de cette femme est vague et imprécise (« Est-elle brune, blonde ou rousse ? », v. 9).

Le poète se rappelle seulement de son regard vide et inanimé, « pareil au regard des statues » (v. 12), et surtout de sa voix.

Celle-ci est décrite avec précision à travers trois adjectifs épithètes détachés et marqués à la fois par une polysyndète (fait de répéter un mot de liaison sans que cela soit nécessaire) et un rythme ternaire : « lointaine, et calme, et grave » (v. 13).

De même, son nom est associé à une perception auditive : « Je me souviens qu’il est doux et sonore ».

Cette association antithétique caractérise aussi les sonorités du poème, constitué à la fois de consonnes sourdes (p, t, f, c, s, ch) et sonores (d, g, m, n, gn, ng, j, l, r).

Enfin, la femme n’est désignée que par des pronoms :

♦ indéfini (« une inconnue », v. 2 ; « une autre », v. 4)
personnel (« elle »)
possessifs (« Son nom », v. 10 ; « Son regard », « sa voix », v. 12-13).

Cette indétermination accentue le mystère autour de cette femme insaisissable.

B – Une figure de l’Idéal

L’inaccessibilité de la femme est marquée par un bref champ lexical de la disparition, de l’éloignement : « exila » (v. 11), « lointaine » (v. 13), « qui se sont tues » (v.14).

Elle incarne l’Idéal dont rêve le poète.

L’expression anaphorique « elle seule » (v. 6 à 8) insiste sur le côté unique de cette figure féminine.

L’analogie entre la singularité de cette femme et une pluralité suggère que le poète rêve d’un Idéal et non d’une femme réelle : « Son nom (…) doux et sonore/ Comme ceux des aimés » (v. 10-11), « Son regard est pareil au regard des statues » (v. 12), « sa voix (…) elle a/ L’inflexion des voix chères » (v. 13-14).

C – Une figure maternelle

La femme représente à la fois l’amante (« et que j’aime et qui m’aime », v. 2) et la mère.

Cette présence maternelle est suggérée par l’insistance sur la compréhension marquée par la répétition de « comprend » (v. 4-5) et à travers l’image de la consolatrice : « cesse d’être un problème » (v. 6), « les moiteurs de mon front blême, / Elle seule les sait rafraîchir » (v. 8).

La femme idéale est comme une mère qui seule sait apaiser les souffrances de son enfant.

La figure maternelle est aussi traduite par des sonorités douces et berçantes : des allitérations en « m » et « l »  (« me », mon », « problème », v. 5-6 ; « moiteurs », « blême », « seule », « pleurant », v. 7-8); en « ch » (« chaque fois », v. 3 ; « rafraîchir », v. 8) et une assonance en « on » (« comprend », v. 4-5 ; « mon front », v. 7 ; « blonde », « son nom », v. 9-10) qui sonne comme un ronronnement.

Ce bercement marque la régression du poète à l’état enfantin et donne au poème un style incantatoire.

III – Un poème incantatoire

A – La répétition

Les adverbes « souvent » (v. 1) et « chaque fois » (v. 3) indiquent que ce rêve familier est récurrent, itératif.

Le rêve est devenu « familier » de par sa fréquence.

La répétition est marquée par la reprise de mêmes mots : « et », « aime » (v. 2-4), « elle » (v. 5, 9, 13) et « elle seule » (v. 6 à 8), « ni tout à fait » (v. 3-4), « comprend » (v. 4-5), « regard » (v. 12).

Toute chose répétée n’est, comme la femme du rêve, « ni tout à fait la même/ Ni tout à fait une autre » (v. 3-4).

Ces répétitions créent un effet d’envoûtement souligné par le rythme et les sonorités.

B – La musicalité du poème

La répétition du « et » rythme de façon régulière la première strophe, qui sonne alors comme une berceuse.

Les virgules ont le même effet. Elles marquent souvent un rythme ternaire qui accentue le balancement de la berceuse : «, et /que/ j’aime, et /qui/ m’aime// Et /qui/ n’est, cha/que/ fois, » (v. 2-3).

De même, la seconde strophe est rythmée par l’anaphore autour du « elle » : « Pour elle seule » aux vers 6 et 7 est réduit à « Elle seule » au vers 8, créant un effet d’écho.

Les sonorités contribuent à doter ce poème d’une forte musicalité.

Les sons font résonner le rêve et ses effets d’apaisement et d’inquiétude à la fois.

L‘homophonie entre « m’aime » et « même » (v. 2-3) et la répétition des mêmes sonorités à l’intérieur du vers et à la rime (« Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant/ D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime », v. 1-2) traduisent un rêve au caractère obsédant.

C – L’enjeu du poème : vaincre l’oubli

Plus qu’un rêve, il est question d’un souvenir (« Je me souviens », v. 10) : un souvenir qui s’efface Est-elle brune, blonde ou rousse ? », v. 9 ; « lointaine », « qui se sont tues », v. 13-14) mais qui persiste à travers les sons Son nom (…) doux et sonore », v. 10 ; « sa voix », v. 13) et surtout grâce à la musicalité du poème.

Ce souvenir est lié à un passé achevé et irrémédiable, ce qui est marqué par l’emploi du passé simple et du passé composé dans les tercets : « exila » (v. 11), « se sont tues » (v. 14).

Le poète fait revivre ce souvenir en le conjuguant au présent :

♦ D’énonciation : « Je l’ignore », « Je me souviens » (v. 9-10)
♦ De narration : « et qui n’est, chaque fois » (v. 3), « Son regard est pareil », « elle a » (v. 12-13)

Le rêve vécu et revécu au présent apparaît comme un refuge.

L’inquiétude qui s’immisce dans la tranquillité du rêve est due à l’effacement progressif des images et des sons dans la mémoire.

L’enjeu du poème est alors de lutter contre la mort et l’oubli.

Mon rêve familier, conclusion :

Ce rêve paradoxal qui représente une figure féminine idéale mais irréelle est un refuge pour le poète, qui fuit une réalité douloureuse.

En faisant correspondre les caractéristiques du rêve et celles du poème, le poète nous démontre les enjeux de la poésie.

La musicalité, l’imprécision, les répétitions qui créent un refrain envoûtant sont caractéristiques de la poésie verlainienne et se retrouvent dans nombreux autres de ses poèmes comme « Le ciel est par-dessus le toit » ou « Il pleure dans mon coeur« .

Tu étudies mon rêve familier ? Regarde aussi :

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

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48 commentaires

  • Bonjour, je suis un élève de 5ème et ma mère me demande d’analyser ce poème. Je pense que vous devriez corriger la définition du mot « travail » que ma chère mère possède.
    Merci d’avance de votre réponse.

    P.S J’ai 10 ans en plus !

    • Oui car il exprime ses sentiments et un autre indice qui te montre que c’est un poème lyrique est que le poète (P.Verlaine) utilise le « je », ce qu’on appelle le JE lyrique en littérature poétique ainsi que d’autre pronom renvoyant à lui même.

  • Bonjour Amélie,
    J’ai 78 ans et je suis tombé amoureux de vos commentaires ! Vos élèves se rendent-ils compte de leur chance ? Vos analyses sont précises, limpides mais surtout envoûtantes. Je les lis à voix haute pour mieux profiter de leur musicalité.

  • Bonjour Amélie, Un grand merci pour le travail effectué sur tout le site qui m’a éclairci certains texte que nous avons rapidement passé en cours. J’espère que ça continuera d’aider les prochains lycéens 🙂

  • Bonjour,

    J’ai une question par rapport au poème de Verlaine,  »Mon rêve familier »: qu’est-ce que je pourrais dans la partie  »Une femme fantasmée ? ».

    Merci d’avance

  • merci beaucoup amélie pour cela, mais pourrais tu en dire plus sur les sentiments et sensations évoqués par ce poème ?
    continuez ainsi

  • Bonjour je suis sensé chercher des illustration pour une anthologie sur l’amour pour c’est 10 poème.
    Je ne cherche pas à ce que vous faites mon devoir mais seulement que vous m’aider voila la liste des poèmes : Amour secret Victor Hugo ; l’amoureuse Paul Éluard ; Demain dès l’aube Victor Hugo ; Mon rêve familier Paul Verlaine ; Pour toujours francois Coppée ; Vos beaux yeux Pierre Corneille ; À une passante Charles Baudelaire ; Première Soirée Arthur Rimbaud ; Coeur de Rubis Jacque Prévert ; Déclaration Félix Arvers Merci d’avance je bloque depuis 3 jour ( je précise ne faite pas mon devoir seulement des idées)
    Bonne continuation à tous !!

  • Bonjour,
    Je tiens tout d’abord à vous féliciter pour ce commentaire composé qui m’a vraiment aidée pour mon travail de français.
    Cependant, je ne trouve pas le peintre qui a réalisé le tableau que vous avez joint. Pourriez vous me le communiquer? Merci d’avance.

  • Bonjour Amélie, déjà je voulais te remercier car ton site est vraiment trop bien, il m’a beaucoup aidé…
    Mais j’ai une petite question est ce que c’est possible de faire une ouverture sur un tableau ?
    Par exemple « Les amants » de Magritte pour « mon rêve familier »?
    Merci d’avance.

  • Bonjour Amélie
    Votre site est vraiment bien j’adore malgré que je suis ivoirien,j’arrive à accéder a tous ce que je veux sur ce site
    Merci beaucoup pour ce commentaire qui est très bien fait

  • Bonjour Amélie, en lisant le poème et avant de lire votre commentaire, j’ai eu l’impression que le poète évoquait une mère décédée. Est ce que c’est juste moi ou bien c’est plausible?

  • Bonjour, super site. Des informations pertinente et très intéressante, merci beaucoup!! Ceci m’a beaucoup aider! Au revoir et a bientôt je l’espéré!

  • Bonjour, je voulais vous remercier pour votre site très bien fait ! Mais j’ai une petite remarque à faire… Pour les commentaires, il n’y a pas d’introduction, c’est dommage, mais sinon les commentaires sont très bien fait ! Merci

  • Bonjour Amélie,

    pour l’oral du bac de français, je dois être en mesure d’analyser ce poème. Or, dans les problématiques que vous proposez, une me paraît particulièrement difficile: « Etudiez la musicalité de ce poème ». En effet, même si je connais votre technique du lynx, je ne parviens pas à adapter mon plan pour cette problématique.
    Faut-il conserver les trois grandes parties, en supprimer une, ou supprimer certaines sous-parties?
    En espérant obtenir une réponse, je vous remercie pour votre site qui m’a aidé tout au long de l’année.
    François, première S

  • Bonjour,
    Merci pour ce commentaire qui m’a beaucoup aidé. Je me demandais simplement si l’on pouvait parler de ‘chiasme’ pour l’expression « que j’aime, et qui m’aime » au vers 2 ? Il n’y a pas d’opposition cependant il y a inversion de l’ordre des mots. Notre prof nous a demandé d’étudier cette expression et je ne sais pas comment qualifier le procédé utilisé pour montrer la réciprocité de leur amour. Merci d’avance.

    • Regarde bien la disposition des mots dans cette phrase : il n ‘y a pas d’inversion des termes (ABBA), mais un parallélisme de construction (ABAB). En revanche, il y a une inversion au niveau du sens : cherche qui est sujet et objet du verbe « aimer ».

      • Merci pour votre réponse, je n’avais pas saisi la nuance. Je ne savais pas de quel procédé il s’agissait. Voici ce que j’ai écrit : « Il s’agit d’un amour réciproque, le poète le montre au vers deux en juxtaposant deux subordonnées relatives de sens inversée: « que j’aime, et qui m’aime » « . Qu’en pensez-vous ?

  • Bonjour amélie si on tombe sur la question étudier la musicalité du poème il faut donc prendre le grand III un poeme incantatoire et le grand I un reve paradoxal je suis perdue pourrai tu m’aider car nous n’avons pas vu la musicalité en classe

  • Bonjour Amélie!
    J’aurais une petite question à poser à propos de votre commentaire: vous parlez d’assonances en « ch » mais ce n’est pas plutôt une allitération, puisque c’est composé de consonnes?
    Merci beaucoup pour tout ce que vous faites!

  • Bonjour Amélie, et tout d’abord merci pour votre site qui est de loin le plus professionnel que j’ai pu trouver sur internet 🙂 Mais je voulais savoir si il n’était pas obligatoire d’ouvrir sur une autre oeuvre dans la conclusion dans notre lecture analytique ?

    • Bonjour Pierre,
      Tu peux ouvrir ta conclusion sur une autre œuvre (ou un autre texte de ta liste), mais ce n’est pas obligatoire. Tu peux aussi ouvrir sur l’auteur, le mouvement littéraire, l’œuvre intégrale dont est tiré ton extrait…Tu peux regarder cet article qui te donne quelques idées d’ouverture possibles. Bon courage !

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