Les Animaux malades de la peste, La Fontaine : lecture linéaire

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les animaux malades de la peste analyse Voici un commentaire linéaire de la fable « Les animaux malades de la peste » issu des Fables de Jean de La Fontaine.

Les animaux malades de la peste, introduction

Jean de La Fontaine s’est toujours méfié de Louis XIV et de la Cour depuis la déchéance et l’emprisonnement de Fouquet qui était le protecteur du fabuliste [Accroche].

Dans « Les animaux malades de la peste » publiés dans le livre septième, La Fontaine met justement en scène l’hypocrisie du roi et de ses courtisans. [Présentation du texte à commenter]

En quoi la fable « Les animaux malades de la peste » est-elle une parodie de procès ? [Problématique]

La fable « Les animaux malades de la peste » comprend quatre parties : après une dramatisation de la situation initiale (v. 1 à 11), le roi dresse son autocritique avec hypocrisie (v. 12 à 33). La flagornerie des courtisans (v. 34 à 46) pousse à désigner pour coupable le plus faible des animaux, l’âne, alors livré à la vindicte populaire (v.49 à 64) [Annonce du plan suivant le mouvement du texte]

Lire Les animaux malades de la Peste (texte)

I– La dramatisation de la situation initiale

(Du vers 1 au vers 11)

A – La dramatisation du mal

Les premiers vers de « Les animaux malades de la peste » dramatisent la situation.

L’article indéfini (« Un mal »), la répétition de « mal » au deuxième vers ainsi que les deux propositions relatives créent un effet d’attente. Ce mal n’est  caractérisé qu’au 4ème vers : « La Peste ».

Cette mise en scène du mal inspire la terreur, d’autant plus qu’au XVIIème siècle, le mal était associé au diable, le « malin », et a donc une forte connotation religieuse.

Les majuscules à « Mal » et « Ciel » traduisent la crainte du monde divin qui sanctionne les mauvaises conduites (« pour punir les crimes de la terre »).

Les rimes « fureur » et « terreur » des deux premiers vers renforcent l’impression de peur qui se dégage du texte. D’une part, la répétition du son « reur » semble faire entendre le tonnerre que l’on associe à la punition divine. D’autre part, la rime souligne l’association sémantique (relative au sens) des deux termes : la fureur divine a pour conséquence la terreur.

Le chiasme du vers 7 crée une impression puissante : « Ils ne mourraient pas tous, mais tous étaient frappés ». la répétition du pronom « tous » encerclé au cœur de la phrase évoque l’universalité du mal qui frappe tous les êtres sans exception.

L’abondance des négations des vers 7 à 11 traduit une situation de manque et de privation : « ils ne mourraient pas tous », « on n’en voyait point », « nul mets n’excitait leur envie », « ni loups ni renards ».

B – La dédramatisation

Néanmoins, la référence à l’Achéron dédramatise la situation.

En effet, dans l’antiquité grecque, l’Achéron est le fleuve qui sépare le royaume des vivants du royaume des morts, si bien que l’Achéron désigne par métonymie la mort.

Or la Fontaine fait un trait d’esprit : « La peste capable d’enrichir en un jour l’Achéron » : le terme enrichir surprend puisqu’il connote positivement la mort alors que celle-ci est ressentie par les hommes comme une perte. Cette référence dédramatise la situation et rappelle au lecteur qu’il lit une fantaisie.

La Fontaine poursuit cette  dédramatisation en faisant allusion à d’autres fables du recueil. On relève ainsi aux vers 11 et 12 une allusion à « le Loup et l’agneau » (« Ni loups, ni renards n’épiaient la douce et innocente proie ») et à « Les deux pigeons » au vers 13 : « les tourterelles se fuyaient ».

II – L’hypocrisie du roi

(Du v.12 au v.33)

Le lion se donne l’apparence d’un être amical, honnête et prêt au sacrifice pour son peuple. En réalité, c’est un hypocrite qui maîtrise l’art du discours.

A – L’autocritique du roi

(Du vers 12 au vers 29)

Il ouvre son discours par une apostrophe amicale, « Mes chers amis », qui souligne la solennité du conseil. Toutefois, le terme « ami » est déjà hypocrite : les autres animaux sont soumis aux décisions royales et ne peuvent entretenir un lien d’amitié avec le roi des animaux.

Le lion énonce la raison d’être du conseil sur le mode impératif : « que le plus coupable de nous / se sacrifie ».

Il ordonne ainsi la désignation d’un bouc-émissaire alors que lui-même n’est pas certain du résultat comme l’indique le modalisateur qui suit : « peut-être il obtiendra la guérison commune ».

Il entoure son discours d’ autorité en évoquant « l’histoire » (vers 21), mais sans approfondir ses références.

Le lion commence alors son autocritique. Il semble faire preuve de courage et d’honnêteté en se confessant « sans indulgence » (v.23).

Il révèle avoir dévoré « force moutons » (récidives multiples) pour satisfaire ses « appétits gloutons » (son appétit qui peut sembler naturel est travesti en défaut de gloutonnerie). Le lion rappelle sa responsabilité pleine et entière puisqu’il n’a nullement agi par légitime défense : « Que m’avaient-ils fait ? Nulle offense ».

Il avoue même avoir mangé plusieurs bergers. Le rejet du terme « berger » au vers 29 (vers de 3 syllabes) provoque la surprise et accentue la gravité des faits avoués.

B – Une issue inattendue

(Du vers 30 au vers 33)

Le lion vient d’avouer un comportement fautif et semble prêt à se sacrifier pour le bien de son peuple. Pourtant, la conclusion de son autocritique va à contre-courant de l’issue attendue :

« Je me dévouerai donc, s’il le faut ; mais je pense / qu’il est bon qu s’accuse ainsi que moi : / car on doit souhaiter, selon toute justice, / Que le plus coupable périsse. »

Le verbe « dévouer » au futur de l’indicatif annonce avec certitude le sacrifice du roi, mais cette certitude est aussitôt anéantie par les deux restrictions qui suivent : « s’il le faut » et la conjonction de coordination « mais ». Le roi ne se sacrifiera pas.

III – La flagornerie des courtisans

( Du vers 34 au vers 46)

A – La flatterie du renard

(Du vers 34 au vers 42)

A travers la réplique du renard, Jean de La Fontaine épingle la flagornerie des courtisans.

Le renard qui maîtrise l’art de la rhétorique parvient à travestir les crimes du lion en objet de louanges.

L’exclamation et la question rhétorique à laquelle il répond de façon répétée disculpe le roi (« Eh bien, manger moutons, canaille, sottes espèces, / Est-ce un péché ? non, non. »

Ce qui était sujet au blâme provoque l’éloge : la cruauté du lion se transforme en  « scrupules » et en « délicatesse ». Les victimes du lion sont dénigrées (« canaille, sotte espèces »), le crime est requalifié en « honneur » (« Vous leur fîtes Seigneur / En les croquant beaucoup d’honneur »).

L’abondance de formules obséquieuses (« Sire », « Roi », « Seigneur ») et superlatives (« trop bon Roi », « trop de délicatesse ») vise à flatter la vanité du roi.

Le berger est un prétexte supplémentaire pour louanger le lion.  Le renard considère que les hommes « qui sur les animaux / se font un chimérique empire » (v.41 et 42) ont ainsi été justement punis. C’est ici l’adjectif chimérique qui sous-entend la toute-puissance avérée du lion.

B – L’hypocrisie des animaux puissants

(Du vers 42 au vers 46)

La flatterie du renard produit l’effet attendu : « Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir ».

Les autres animaux puissants se livrent alors à une rhétorique similaire : il feignent de se confesser pour mieux se disculper.

Le travestissement des faits avoués est soulignée par l’antithèse : « Les moins pardonnables offenses » (v.46) / « de petits saints » (v.48).

IV – L’injustice envers les faibles

(Du vers 49 à 64)

A – Le discours de l’âne

(Du vers 49 à 54)

L’âne commet l’erreur de ne pas avoir su décoder le discours du lion. Prenant ses paroles au sens littéral, il confesse ses fautes sans se dédouaner comme l’ont fait les autres animaux. 

Les faits avoués sont sans gravité : herbivore, il n’a fait que brouter très peu d’herbe (« la largeur de ma langue ») dans le pré de moines. Il n’a donc lésé personne (Il n’a pas tué, les moines ne mangent pas d’herbes et leurs propriétés étaient à l’époque disputées). Par ailleurs, les faits ne se sont produits qu’une seule fois (« j’ai souvenance »).

B – La harangue du loup

(Du vers 55 à 60)

Pourtant, l’aveu de l’âne provoque la vindicte des autres animaux.

Le loup se mue en procureur (son pelage noir évoque la robe des procureurs et des clercs) et se lance dans un réquisitoire brutal et peu convaincant.

L’énumération d’injures aux vers 57 et 58 (« ce maudit animal, /ce pelé, ce galeux d’où venait tout leur mal ») laisse transparaître sa haine et son mépris pour les faibles et galvanise la foule.

Les invectives du loup sont reprises en chœur par les autres animaux : « Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! ». Le discours indirect libre met en évidence la vitesse à laquelle ces mauvaises paroles se propagent.

C – La violence de l’exécution

(Du vers 61 à 64)

La « pecadille » devient un « cas pendable ». La quasi homophonie des deux termes de cette antithèse (« peccadille » et « cas pendable ») souligne le prompt travestissement de la réalité.

La rapidité de la chute aux vers 60 et 61 fait écho à la brutalité de la sentence et de l’exécution dont la violence est mise en valeur par le hiatus inhérent à la diérèse sur le verbe « expier » (expier est à prononcer ex-pi-er au lieu de ex-pier)

La mort de l’âne a perdu toute dimension sacrificielle,  le verbe expier évoquant une punition humaine consécutive à un crime.

La morale (ou moralité) de « les animaux malades de la peste » dénonce l’arbitraire de la justice qui n’a pour seul but que de maintenir l’ordre social établi.

La formule est percutante : une série de deux antithèses est mise en relief par le parallélisme des deux vers : « Selon que vous serez puissant ou misérable, / les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. »

Les animaux malades de la peste, conclusion

En fin connaisseur de la Cour, La Fontaine met en scène dans « Les animaux malades de la peste » l’hypocrisie du roi et des courtisans.

La fable se déroule comme une parodie de procès puisque c’est l’âne, le moins coupable et le plus faible, qui est livré à la vindicte populaire. [Synthèse de l’analyse]

L’hypocrisie de la cour est aussi la cible de La Fontaine dans « La cour du lion » , fable qui dénonce l’arbitraire du roi et la transformation de la cour en véritable « charnier ». [Ouverture sur une autre fable]

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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81 commentaires

  • Bonjour Amélie,

    Dans une analyse linéaire, devons nous citer les extraits (vers ou mots) à chaque analyse particulière ?

    Merci d’avance,

    Sacha.

  • Bonjour, j’ai adoré votre commentaire linéaire et j’en avais grandement besoin avec mon oral blanc qui approche mais j’ai cependant un question sur le I « La dramatisation de le situation initiale » n’est-ce pas un peu contradictoire de nommer le point B de cet axe  » dédramatisation » j’espere que j’aurais une réponse j’en ai grandement besoin

    • Bonjour Marion,
      L’enjeu ici est de montrer que La Fontaine dramatise la situation initiale, mais qu’il apporte quand même quelques touches d’humour qui rappellent que nous lisons une plaisante fantaisie. Il n’y a pas de contradiction : c’est une nuance que je précise.

  • Bonjour ,
    Premièrement je vous remercie de la mise à disposition de votre travail , qui m’est d’une grande aide.
    Cependant je me demandais , si il pouvait nous être reproché au bac de s’être inspiré de votre analyse en réutilisant certaines expressions par exemple ?
    Merci

    • Bonjour Clarisse,
      Si tu dois rendre un devoir écrit à ton professeur, il ne faut pas réutiliser mes analyses telles quelles, car à l’écrit, on vous demande toujours une production originale. À l’oral, la donne est différente : vous êtes censés préparer vos textes en amont, en classe et chez vous.Vous êtes donc autorisés à reprendre des analyses (celles de votre enseignant ou celles de mon site). J’espère que cela te semble plus clair !

  • Bonsoir Amélie,
    Tout d’abord, je souhaite te remercier pour ces superbes analyses que tu nous présentes, très utiles pour le bac.
    Si j’ai bien compris, lors de l’oral, l’enseignant nous donne un texte d’une trentaine de lignes. Dans ce cas la fable sera-t-elle coupée en deux (par exemple au vers 33)? Comment devons-nous réarranger nos parties?
    Merci bien

    • Bonjour Clara,
      L’examinateur peut couper le texte si ce dernier est trop long, mais ce n’est pas systématique. Le programme prévoit de vous faire travailler sur un texte d’une vingtaine de lignes en prose continue. Une fable de 40 ou 50 lignes ne sera donc pas coupée par l’enseignant car elle correspond environ à 20 lignes de prose continue. Les examinateurs sont par ailleurs sensibles à la logique des textes.

      • Bjr amelie. Felicitation pr votre travail travail remarquable. Je ss un nouveau enseignant stagiaire au lycee en corne d afrique et j ai besoin de tn aide pr me partager votre experience tres enrichissante

      • Bonjour Amélie,
        Je savais qu’on ne pouvais pas copier collé vos lecture analytique mais je trouve cela dommage car comme vous l’avez dit lors de l’une de votre video il faut utiliser ses propres mots or en PDF c’est impossible. Je me demandais si c’était possible de modifier si non aucun problème
        Bonne soirée
        Maël

  • MERCI AMELIE MA PROF DE FRANCAIS EST VRAIMENT NUL JE ME BASE UNIQUEMENT SUR TES FICHES POUR MON ORAL DE FRANCAIS (15 ORAL BLANC ON CROISE LES DOIGTS)

  • moi je dois faire le commentaire littéraire des animaux de la peste de la fontaine en suivant les axes suivants:
    I) un récit allégorique
    II)une fable poétique

  • Bonjour Amélie, mon professeur de français m’a dit que pour le BAC à l’oral je devais simplement expliquer les vers les uns après les autres, sans développer et je vois sur pleins de sites des commentaires dessus. Je ne comprends pas.

  • Amélie !
    Félicitations pour votre commentaire de cette fable !
    La Fontaine est étonnamment moderne !
    Ou alors, c’est que le monde ne change pas dans ses turpitudes !
    Je me suis délecté à vous lire !
    Il y a dans les grands’ textes classiques beaucoup d’enseignements, qui permettent de mieux vivre aujourd’hui.
    Et ils m’ont bien aidé à arriver… à 64ans !
    Merci pour votre générosité de communication !

  • Bonjour,on me demande comment dans les animaux malades de la peste La Fontaine critique t il la justice de la cour?en trois paragraphes.merci de me répondre je suis perdue pour le plan

  • Ah, tu me sauves la vie Amélie !

    Notre professeur de français a éte absente pendant un moment et nous avons eu un remplaçant médiocre qui nous a fait une « lecture analytique » de cette fable. Je le mets entre guillemets car il s’est contenté de donner 2 ou 3 indications sur le texte, mais c’est tout : pas de conclusion ou d’intro, pas de plan… Bref, notre professeur revenue, elle a mis le texte sur notre descriptif de lecture mais n’avait pas le temps de la refaire.
    Donc merci, tu sauves mon oral si jamais je tombe dessus. ^^

    • Je ne pense pas mais cela dépend de ta problématique, La créatrice du blog donne par ailleurs les problématiques possibles sur ce texte et a chaque fois, elle modèle son plan a partir de sa problématique et il y a 3 parties a chaque fois…

  • Ah oui et aussi j’ai oublié, dans le texte que le prof nous a donné à « ciel » vers 2 il n’y a pas de majuscules alors que dans le votre si en plus vous l’utilisez dans votre analyse. Dois-je le modifier sur le texte ? Prendre un autre texte ? Ne pas utiliser cette partie de l’analyse ?

  • Bonjour Amélie 🙂
    Super commentaire, très complet, ça m’aide beaucoup pour l’oral !
    Mais pour l’ouverture de la conclusion je n’ai pas d’idée… Une petite aide ?

  • Bonjour, j’aurai aimé savoir si une conclusion était possible pour cette fable ? Pour avoir un exemple
    Merci beaucoup.
    En tout cas, le site est génial et donne beaucoup d’astuces pour le bac et c’est ce qui me fallait 🙂 Merci pour tout ce que vous faîtes

  • Salut Amélie, je voulais te dire que ton site est vrmt top il m’a donné de vrais conseils pour l’oral du bac et ma permis grace a tes commentaires de texte a développé ma reflexion!!! j’adore et je recommande 🙂

  • bonjour
    tout d’abord merci beaucoup pour vos commentaires rédigés qui m’aident beaucoup pour mes révisions de bac
    en revanche j’ai une question je travail sur cette fable de la fontaine mais en la travaillant avec votre commentaire , dans votre I la dramatisation de la situation initiale , A la dramatisation du mal
    « le mal est associé au diable, le « malin »  » « le malin » se trouve dans la fable ? j’ai beau chercher je ne trouve pas ce terme
    si il y est pouvez vous m’indiquez le vers ?

    encore merci pour votre aide !

  • MERCI POUR VOTRE EXPLICATION .MA QUESTION EST DE SAVOIR LES GRANDS THEMES QUI S’ARTICULENT AUTOUR DE CHAQUE TEXTE DE LA FABLE POUR EN DONNER UNE MORALE?

  • Bonjour, je tenais d’abord à vous dire que j’apprécie énormément votre blog, cela m’aide beaucoup pour me préparer à l’oral. Mais j’avais juste une question, lors de la lecture de votre commentaire sur cette Fable j’ai remarqué qu’il y avait deux III), je voulais savoir si le deuxième III) n’étais pas un IV) par hasard ? Cela est-il possible ? Merci

  • Je vous remercie infiniment pour tous vos commentaires. Ils sont vraiment parfaits! J’ai mon bac blanc de français demain et je n’avais pas tout compris sur Les Animaux malades de la peste ainsi que Les Membres et l’Estomac, grâce à vous j’ai tout compris. Merci, vraiment!

    • Je ne suis pas là pour rédiger les réponses aux questions de ton professeur. Si tu lis attentivement la fable et le commentaire que j’en propose, tu vas trouver des éléments intéressants pour répondre à ta question.

  • Bonjour Amélie, si nous avons comme problématique « que dénonce ici La Fontaine ? » faut-il parler de la satire de la justice ? Parce que je ne le vois pas dans ton plan 🙁 De plus sur la page des problématiques possibles tu mets en II L’art de la rhétorique de la cour. Est ce la fusion du II et III de cette page de commentaire ?
    Merci d’avance pour la réponse en espérant avoir été claire 🙂

  • C’est normal qu’il y est deux axes « III » ?
    Est ce que l’on peut établir aussi ce plan :

    I-Le choix de La Fontaine
    a) raconter une histoire en accord avec sa devise « plaire et instruire »
    b) utiliser des animaux pour représenter l’homme
    II- Viser critique de la fable qui amène à la réflexion
    a) Critique du roi, de la cours
    b) Dénonce une double justice

    Merci bcp

  • Bonjour, est ce que la dramatisation de la scene par La Fontaine, est un choix fait pour pouvoir critiquer l’attitude de la cour, des partisans, du roi.. de son époque ?
    Ou peut on trouver d’autres raisons à cette dramatisation ?

  • Bonjour Amélie,
    J’ai les animaux malades de la peste en lecture cursive ton commentaire m’a donc beaucoup aider pour le comprendre. Cependant j’ai le Philosophe Scythe a présenté à l’oral mais je le trouve très compliqué, pourrais-tu en faire une analyse ou un commentaire pour que je puisse mieux le comprendre?

    Merci d’avance.

  • Bonjour Amélie , j’ai un peu de mal avec les introductions je ne sais pas ce que je dois mettre à l’intérieur . Pourriez-vous m’aider ?

  • Bonjour,
    Mon professeur de français nous a proposé un question sur ce texte : En quoi la fable des Animaux malades de la peste pousse-t*il à réfléchir ?
    Est-ce que votre plan peut s’adapter à ce genre de question…
    Merci d’avance, et merci pour toutes vos explications !

  • Bonjour,
    Notre prof nous a demandé de faire la question d’oral suivante sur ce texte : « Comment la fable des Animaux malades de la peste donne-t-elle à penser ?  »
    Comment peut-on adapter votre plan sur ce type de question ? Merci de votre réponse !
    Et merci pour toutes vos explications, plus qu’utiles !

  • Comment faire ses fiches pour l’orale de francais il y a beaucoup de choses a dire pour cette fable pouvez vous m’aider ? j’ai vraiment du mal ://

  • Bonjour
    Tout d’abord merci pour ce commentaire très complet mais j’aurai aimé savoir Qu’est ce que l’on peut mettre en conclusion ? Est ce que la conclusion dépend de notre problématique ou alors est ce que l’on peut tout de même préparer une conclusion pour notre oral ?

    • Bonjour Manon,
      Le top du top à l’oral de français est de proposer une ouverture qui découle de ta problématique. Il faudra alors la trouver lors de tes 30 minute de préparation. Néanmoins, pour te rassurer, et au cas où tu ne parviens pas à trouver une ouverture pertinente par rapport à la problématique donnée, tu peux te préparer une ouverture de conclusion à l’avance.

  • Bonjour, je voudrais savoir si le locuteur cherche a convaincre, à persuader ou à délibérer ? Et justifier votre choix par des procédés précis. Pourrais-je avoir une réponse assez rapide svp ? Merci

    • J’ai rédigé un commentaire complet sur « Les animaux malades de la peste » qui te donne tout ce qu’il faut pour répondre à ta consigne; je ne vais quand même pas maintenant faire tes devoirs à ta place.

  • Bonjour Amélie, je viens de découvrir ton site et c’est une mine d’or !! Merci beaucoup et continue surtout!
    Je voulais juste savoir si c’était normal de ne pas pouvoir copier-coller à partir de ton site ?…
    Merci d’avance =)

    • Bonjour Marie,
      Merci pour ton petit mot. Effectivement, l’option copier-coller est désactivée sur mon site pour éviter des abus; il faut donc imprimer mes commentaires directement ou bien prendre des notes. A bientôt.

  • D’accord merci!

    Alors je dois donner une problématique à mon groupement de texte ? Donc mon groupement de texte doit réunir, en plus de l’objet d’étude, un thème commun ?
    Pour l’instant, si j’ajoute cette fable, j’ai 3 apologues, avec un extrait de micromégas, et du chapon et de la poularde. La question de l’homme dans les apologue peut-elle constituer une problématique ?

  • Bonsoir Amélie!
    Avec ce commentaire et le post sur les problématiques, les informations sur ce texte sont assez complètes je trouve. J’aimerais donc le mettre dans mon corpus pour l’oral de français, est-ce-que cela correspond au thème de la question de l’homme?
    Toujours merci pour vos réponses et votre site!

    • Oui Loïs, les fables de La Fontaine s’intègrent bien dans la séquence sur l’argumentation. N’oublie juste pas de donner cohérence à la séquence à l’aide d’une problématique de séquence.

  • Je ne comprends pas quelque chose… Ma professeur de français m’as dit qu’avant de commencer un commentaire littéraire (en l’occurrence celui-ci) il fallait que je trouve des procédés (environ 12) et leurs commentaires pour pouvoir dégager le plan. Alors que sur les sites que j’ai trouvé sur la méthode du commentaire littéraire, il dise de surtout évité d’analyser les procédés d’écriture… Que dois-je faire?

    • Bonjour Mael,
      Où as-tu vu qu’on ne devait pas analyser les procédés littéraires dans un commentaire composé ? Tu as peut-être mal compris ou bien tu es tombé sur un site pas sérieux. Ta professeur de français a raison : il est essentiel de repérer et d’analyser des procédés littéraires pour construire un commentaire littéraire. Les procédés littéraires sont par exemple les figures de style, les allitérations etc.

      • Moi, on m’a dit de faire ressortir du texte les impressions qui se dégage, les idées principales transmit à travers l’extrait, et après pour expliquer tout cela désigner des phrases (qui utilisent souvent des figues de style). c’est peut-être cela que tu as lu.

  • Bonjour,
    Je voudrais savoir si il y aurait une ouverture a cette fable ou non? J’ai fais mon commentaire j’en suis a la conclusion et sa m’intéresse de savoir si oui ou non il y a une ouverture voilà merci d’avance!

    • Bonjour Fab,
      Les problématiques que je propose sont des problématiques très probables. Vous êtes donc susceptibles de les retrouver à l’oral de français. Néanmoins, votre examinateur a le choix de la problématique le jour J, ces dernières peuvent donc toujours être différentes. C’est pourquoi il faut s’entraîner à adapter son plan aux différentes problématiques possibles afin de ne pas être pris au dépourvu le jour J.

      • Bonjour Amélie,
        pour répondre aux « deuxième type de problématiques » suceptibles de tomber pour : « Les Animaux malades de la peste » vous avez proposé comme partie 2 du plan : Une mise en scène théâtrale.
        Je n’arrive pas à la remplir, pourriez-vous m’aider ?

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