Au bonheur des dames, Zola, incipit : analyse

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au bonheur des dames incipitVoici un commentaire de l’incipit de Au bonheur des dames de Zola.

L’extrait étudié va du début du début du chapitre 1 à « les occasions qui arrêtaient les clientes au passage ».

Au bonheur des dames, incipit, introduction :

Publié en 1883, Au bonheur des dames est un roman d’Emile Zola, qui raconte l’histoire d’une famille d’orphelins venue à Paris pour fuir la misère et qui découvre l’univers des grands magasins alors en plein développement.

Dans l’incipit, Denise et ses deux frères arrivent à Paris et découvrent avec fascination le grand magasin baptisé « Au bonheur des dames ».

Questions possibles à l’oral de français sur le chapitre 1 de Au bonheur des dames :

♦ En quoi l’incipit de Au bonheur des dames est-il un incipit traditionnel ?
♦ Comment Zola introduit-il ses protagonistes dans ce premier chapitre ?
♦ En quoi cet incipit annonce-t-il la suite du roman ?
♦ Quel est le rôle du grand magasin dans cet incipit ?
♦ En quoi peut-on parler d’esthétique naturaliste pour cet incipit ?

Extrait étudié

Denise était venue à pied de la gare Saint-Lazare, où un train de Cherbourg l’avait débarquée avec ses deux frères, après une nuit passée sur la dure banquette d’un wagon de troisième classe. Elle tenait par la main Pépé, et Jean la suivait, tous les trois brisés du voyage, effarés et perdus au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons, demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière, dans laquelle leur oncle Baudu demeurait. Mais, comme elle débouchait enfin sur la place Gaillon, la jeune fille s’arrêta net de surprise.

— Oh ! dit-elle, regarde un peu, Jean !

Et ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres, tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père. Elle, chétive pour ses vingt ans, l’air pauvre, portait un léger paquet ; tandis que, de l’autre côté, le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras, et que, derrière son épaule, le grand frère, dont les seize ans superbes florissaient, était debout, les mains ballantes.

— Ah bien ! reprit-elle après un silence, en voilà un magasin !

C’était, à l’encoignure de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin, un magasin de nouveautés dont les étalages éclataient en notes vives, dans la douce et pâle journée d’octobre. Huit heures sonnaient à Saint-Roch, il n’y avait sur les trottoirs que le Paris matinal, les employés filant à leurs bureaux et les ménagères courant les boutiques. Devant la porte, deux commis, montés sur une échelle double, finissaient de pendre des lainages, tandis que, dans une vitrine de la rue Neuve-Saint-Augustin, un autre commis, agenouillé et le dos tourné, plissait délicatement une pièce de soie bleue. Le magasin, vide encore de clientes, et où le personnel arrivait à peine, bourdonnait à l’intérieur comme une ruche qui s’éveille.

— Fichtre ! dit Jean. Ça enfonce Valognes… Le tien n’était pas si beau.

Denise hocha la tête. Elle avait passé deux ans là-bas, chez Cornaille, le premier marchand de nouveautés de la ville ; et ce magasin rencontré brusquement, cette maison énorme pour elle, lui gonflait le cœur, la retenait, émue, intéressée, oublieuse du reste. Dans le pan coupé donnant sur la place Gaillon, la haute porte, toute en glace, montait jusqu’à l’entresol, au milieu d’une complication d’ornements, chargés de dorures. Deux figures allégoriques, deux femmes riantes, la gorge nue et renversée, déroulaient l’enseigne : Au Bonheur des Dames. Puis, les vitrines s’enfonçaient, longeaient la rue de la Michodière et la rue Neuve-Saint-Augustin, où elles occupaient, outre la maison d’angle, quatre autres maisons, deux à gauche, deux à droite, achetées et aménagées récemment. C’était un développement qui lui semblait sans fin, dans la fuite de la perspective, avec les étalages du rez-de-chaussée et les glaces sans tain de l’entresol, derrière lesquelles on voyait toute la vie intérieure des comptoirs. En haut, une demoiselle, habillée de soie, taillait un crayon, pendant que, près d’elle, deux autres dépliaient des manteaux de velours.

— Au Bonheur des Dames, lut Jean avec son rire tendre de bel adolescent, qui avait eu déjà une histoire de femme à Valognes. Hein ? c’est gentil, c’est ça qui doit faire courir le monde !

Mais Denise demeurait absorbée, devant l’étalage de la porte centrale. Il y avait là, au plein air de la rue, sur le trottoir même, un éboulement de marchandises à bon marché, la tentation de la porte, les occasions qui arrêtaient les clientes au passage.

Annonce du plan :

L’incipit du roman de Zola Au Bonheur des dames introduit un univers réaliste (I), racontant la confrontation entre deux mondes (II). C’est pour Zola l’occasion de parler de son époque, à travers une esthétique naturaliste (III).

I – Un cadre réaliste

A – La rencontre avec Paris et le Grand Magasin

Dans ce chapitre 1, Zola établit de manière très claire le cadre spatio-temporel de son roman.

Le récit se déroule à Paris.

En témoigne la toponymie riche qui jalonne le récit : « gare Saint-Lazare » : « place Gaillon » ; « à l’encoignure de la rue de la Michodière et de la rue Neuve-Saint-Augustin ».

La vraisemblance et la précision des indications géographiques contribuent au style réaliste du roman.

En effet, le quartier de la rue de la Michodière, où Denise et ses frères découvrent le « Bonheur des dames » est réellement proche de la gare Saint-Lazare d’où ils sont venus à pieds.

De même, Valognes, la ville d’où ils prennent le train pour Paris, est une commune réelle située en Basse-Normandie.

Par ailleurs, l’auteur prend soin de préciser le cadre temporel de son récit : Denise et ses frères découvrent Paris un matin d’octobre (« dans la douce et pâle journée d’octobre » ; « huit heures sonnaient à Saint-Roch »).

Il s’agit d’un choix symbolique : le matin renvoie au commencement du roman et d’une période nouvelle dans la vie des personnages, sujet du roman à venir.

Le fait qu’ils soient ébahis devant le grand magasin « Au bonheur des dames » dans la majeure partie de l’incipit met en relief l’importance de ce lieu dans l’histoire à venir.

Zola souligne ainsi le rapport fondamental entre ses protagonistes et l’espace qu’ils découvrent.

B – Introduction des personnages

Cet incipit introduit le personnage de Denise et de ses deux frères.

Leur description fait appel au registre pathétique.

Ils sont pauvres (« vieux vêtements » ; « l’air pauvre ») et perdus dans une ville qui leur est inconnue (« effarés et perdus »).

Par ailleurs, ils sont orphelins : le père est mort (« vêtements du deuil de leur père »), et on comprend qu’ils n’ont plus leur mère puisque Denise est la seule figure maternelle.

Elle est la plus âgée des trois (elle a vingt ans, Jean en a seize, et Pépé cinq) et est présentée comme une figure protectrice pour eux.

En effet, c’est elle qui porte les affaires de la famille, dans un « léger paquet », tandis que Pépé est accroché à son bras comme un enfant, « le petit frère, âgé de cinq ans, se pendait à son bras ».

On comprend par ailleurs que Denise est la véritable protagoniste du roman : le narrateur décrit d’abord l’apparence de la jeune fille, puis passe en  focalisation interne, puisqu’il semble décrire la rue et le magasin à travers le regard de la jeune fille, donnant au lecteur accès à ses états d’âmes. Cela fait d’elle le personnage central de cet incipit.

C – Un incipit qui éveille l’intérêt du lecteur

Conformément au rôle d’un incipit, certains éléments de cet extrait suscitent la curiosité du lecteur.

Les raisons du voyage des personnages sont suggérées par le romancier.

Leur apparente pauvreté ainsi que leur égarement dans Paris laisse entendre qu’ils y viennent pour la première fois, certainement pour y trouver une meilleure situation financière suite à la mort de leur père.

Zola laisse tout de même planer un mystère sur les raisons de leur voyage.

En effet, on peut penser que ce voyage fait suite à un scandale causé par Jean à Valognes : « Jean (…) qui avait eu déjà une histoire de femmes à Valognes ».

Par ailleurs, en insistant sur la beauté et le caractère séducteur de ce frère, l’auteur suggère qu’il s’agira d’un obstacle dans le parcours de Denise : « dont les seize ans superbes florissaient » ; « lut Jean avec son rire de bel adolescent ».

Pépé, par son jeune âge et son attachement à Denise, laisse entrevoir la possibilité que sa dépendance affective et sa fragilité puissent également constituer des obstacles dans le parcours de la jeune fille.

Enfin, Denise est présentée comme une jeune fille fragile à l’allure populaire : son histoire à venir va nécessairement la mettre à l’épreuve : « chétive pour ses vingt ans, l’air pauvre ».

La fascination de Denise devant le magasin, alliée à ces possibles obstacles, visent à susciter l’intérêt du lecteur, curieux de la relation à venir entre Denise, ses frères, et le grand magasin parisien.

Cet incipit du roman Au bonheur des dames remplit ainsi parfaitement son rôle : informer le lecteur et l’inciter à poursuivre sa lecture.

II – Une rencontre entre deux mondes

A – Des personnages déracinés

En soulignant le contraste entre Paris et les trois personnages, Zola montre qu’ils sont déracinés.

Il commence son roman en insistant sur leur pauvreté :

♦ Ils ont voyagé dans des conditions très modestes: « après une nuit passée sur la dure banquette d’un wagon de troisième classe ».

♦ Ils portent de vieux vêtements: « tout en noir, achevant les vieux vêtements du deuil de leur père ».

♦ Ils n’ont pour seul bagage qu’un « léger paquet».

Zola souligne par ailleurs qu’ils ne sont pas dans une très bonne forme physique : « brisés du voyage », « elle, chétive pour ses vingt ans, l’air pauvre ».

Ils apparaissent également désorientés :

♦ Ils sont perdus: « perdus » ; « demandant à chaque carrefour la rue de la Michodière ».

♦ Ils sont déstabilisés et abasourdis par la ville : « effarés» ; « au milieu du vaste Paris, le nez levé sur les maisons ».

Très vite, à la vue du grand magasin, ils se figent et demeurent interdits.

En témoigne le champ lexical de l’immobilité : « s’arrêta net » ; « ils restèrent plantés ».

Ils apparaissent ainsi fragiles, pauvres, et statiques dans un monde vaste et plein de vie.

B – L’immensité de la ville

Face aux trois personnages qui paraissent frêles et petits, Paris semble immense.

Elle apparaît en effet comme un espace complexe, où Denise et ses frères sont contraints de demander leur chemin « à chaque carrefour ».

Par ailleurs, les jeunes gens semblent noyés dans l’immensité de la ville.

En effet, à l’étendue de Paris s’oppose leur manière de rester serrés les uns contre les autres : « au milieu du vaste Paris » / « ils restèrent plantés, serrés les uns contre les autres ».

L’énergie de la ville contraste avec la leur.

Face à leur fatigue, à leur effarement, et à leur immobilité, le « Paris matinal » est très dynamique.

En témoignent les verbes qui traduisent des actions rapides : « les employés filant » ; « les ménagères courant ».

Or, toute cette énergie semble polarisée vers le grand magasin qui est présenté comme le centre névralgique de la ville.

C – Le magasin : un personnage à part entière

Zola structure son récit de façon à souligner l’importance du grand magasin.

En effet, on ne sait pas tout de suite ce qui provoque la fascination de Denise : l’effet de retardement crée l’attente du lecteur et met en valeur le magasin.

Le récit opère une sorte de zoom progressif sur le grand magasin, porté par le regard de Denise. En effet, Zola décrit d’abord les trottoirs, puis l’entrée du magasin, l’intérieur d’une vitrine, et enfin l’intérieur du magasin tel qu’il est vu par Denise, qui demeure figée à l’extérieur.

Cette longue description souligne le contraste entre l’univers du grand magasin et celui de Denise et ses frères :

♦ Aux vêtements sombres et usés des personnages s’oppose les couleurs vives (« les étalages éclataient en notes vives» ; « une pièce de soie bleue »), ainsi que les matériaux nobles (« soie » ; « velours ») du magasin.

♦ A la fébrilité de Denise et ses frères, s’oppose la vitalité du magasin comparé à une ruche : « bourdonnait à l’intérieur comme une ruche qui s’éveille».

♦ A leur manière de rester serrés les uns contre les autres s’oppose la taille du magasin qui semble presque infinie : « les vitrines s’enfonçaient, longeaient la rue de la Michodière et la rue Neuve-Saint-Augustin, où elles occupaient, outre la maison d’angle, quatre autres maisons » ; « c’était un développement qui lui semblait sans fin, dans la fuite de la perspective ».

♦ Enfin, à la pauvreté de la famille s’oppose l’opulence du magasin flambant neuf: « haute porte, toute en glace » ; « complication d’ornements, chargés de dorures » ; « un éboulement de marchandises ».

III – Un roman d’apprentissage naturaliste

Un roman d’apprentissage narre l’itinéraire d’un jeune héros qui va mûrir et se former au contact du monde et de ses épreuves.

L’incipit d’Au bonheur des dames présente les caractéristiques d’un roman d’apprentissage : Denise est présentée comme une jeune héroïne sans expérience confrontée à un monde nouveau, à la fois fascinant et effrayant.

A – Denise : une jeune héroïne sans expérience

Dans ce premier chapitre, Denise a toutes les caractéristiques d’une héroïne de roman d’apprentissage :

♦ Elle sort tout juste de l’adolescence puisqu’elle n’a que vingt ans.

♦ Elle est sans expérience. En témoigne sa stupéfaction face au « Bonheur des dames » : elle s’arrête soudainement puis demeure immobile pendant la majeure partie de l’incipit : « la jeune fille s’arrêta net» ; « Denise demeurait absorbée devant l’étalage ».

La découverte du grand magasin est si bouleversante pour Denise, qu’elle apparaît comme un événement fondateur qui marque une rupture dans la vie de la jeune femme.

Ce face à face est mis en valeur par la personnification du « Bonheur des dames » :  le terme « rencontre » le fait apparaître comme un personnage qui fait irruption dans la vie de la jeune fille : « et ce magasin, rencontré brusquement ».

Cet évènement fondateur est le point de départ d’un roman d’initiation dont on peut observer les traits caractéristiques :

♦ Les thèmes: la pauvreté, le déracinement, l’exode, la confrontation avec un monde inconnu, l’opposition entre classes sociales.

♦ Le récit est centré autour d’un personnage dont le narrateur nous découvre la psychologie.

♦ Cette rencontre promet une série de péripéties à venir résultant de l’interaction entre Denise et ce magasin.

B – Une esthétique naturaliste

Dès l’incipit, Zola nous montre qu’ Au bonheur des dames ne retrace pas seulement l’histoire de Denise, mais aussi l’histoire de toute une époque.

Le style du récit marque tout d’abord par son réalisme : importance des descriptions, grande précision des repères spatio-temporels, présentation très détaillée des personnages.

Zola situe son roman dans un contexte réaliste et historique: celui de l’exode rural, au XIXe siècle, au cours duquel beaucoup de familles des campagnes sont venues à Paris pour essayer d’y trouver du travail.

L’auteur évoque également les débuts du capitalisme.

En effet, l’énorme magasin symbolise les débuts de la production de masse liée à la révolution industrielle, ce qui tranche avec les petits commerces de Valognes.

Il apparaît ainsi clair dans cet incipit que l’enjeu de Zola est de parler des effets de ces mutations sur les individus.

Dans la droite ligne du naturalisme, Zola veut être « observateur et expérimentateur » : il construit ses personnages après avoir scrupuleusement observé les milieux sociaux et l’environnement dans lesquels il les inscrit, puis les confronte à un système qui les met à l’épreuve.

Denise et ses frères apparaissent ainsi comme les sujets d’une expérimentation visant à questionner l’homme aux prises avec la profonde mutation que représente l’essor du capitalisme au XIXe siècle.

Incipit d’Au bonheur des dames, conclusion :

Cet incipit d’Au bonheur des dames remplit parfaitement son rôle : il informe le lecteur sur les personnages, le cadre spatio-temporel, les enjeux du roman à venir, et le pousse à poursuivre sa lecture.

Denise apparaît comme la protagoniste d’un roman d’apprentissage : jeune, inexpérimentée, ébahie devant le grand magasin de la rue de la Michodière, elle va nécessairement être mise à l’épreuve. 

Mais au delà du récit de cette jeune femme, Zola rend compte, dans une esthétique naturaliste, des bouleversements sociaux et économiques de son époque.

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9 commentaires

  • Merci infiniment amelie pour l,analyse pertinente de au bonh des dam mais si v me permitez qulq introductions de commentaire compose – au bonheur des dames zola

  • Bonsoir Amelie

    J’ai vu par hasard que vous aviez fait le commentaire d’un film je crois la Princesse de Cève.
    Puis-je vous demander si vous en avez fait d’autres.
    Merci d’avance pour votre prompte réponse.
    Amicalement depuis le sud de l’Espagne
    Carmen Espinosa

  • Merci pour votre travail pour lequel je vous tire mon chapeau. J’ai moi-même une licence en lettres modernes même si finalement je travaille dans une association où je donne des cours de langue, je fais de l’aide aux devoirs à des enfants (cette année du CE2 à la 1e STMG) et vos commentaires – tout comme votre travail – me sont souvent utiles pour expliquer des points de méthode à des lycéens qui ont des problèmes de méthode et de compréhension.
    Alors merci de laisser voir votre travail et pour vos analyses très claires. Plein de belles choses pour la suite, amicalement

  • Vraiment génial, Amélie – merci beaucoup pour ce commentaire que je dois apprendre par coeur (Épreuve « Argumentation » DAEU-A à l’Université de Metz-Saulcy pour mai 2018.
    Au programme: Emile ZOLA – Au bonheur des dames

    Je pense résumer de la même manière aux questions posés (pour argumenter) mais je suis juste à la page 6.

    Quelle est la différence entre les diverses versions (par exemple entre les éditions de FLAMARION et de HATIER)? Que pense tue de l’édition d’atramenta? Et quelles sont les différences entre les trois éditions?
    Laquelle pourrais-tue me recommander pour réussir mon DAEU, afin de bien argumenter, ou est-ce que tu peux me recommander un commentaire à apprendre par coeur hors du tien?
    Excuse-moi, Amélie pour toutes mes questions, mais je m’y met très fort, afin de réussir mon DAEU-A option littéraire, qui m’a coûté jusqu’a présent beaucoup de temps et d’investissements!
    Voici le lien d’atramenta:
    https://www.atramenta.net/lire/au-bonheur-des-dames/2827

    D’avance un très grand merci pour toutes tes suggestions,

    très cordialement,

    Marc SENIDRE

    • Bonjour Marc,
      Je n’ai pas d’édition particulière à recommander. J’aime bien les éditions avec dossier de Flammarion : les dossiers sont généralement bien réalisés et vous permettent de contextualiser l’œuvre. Pour le commentaire de l’incipit d’ Au bonheur des dames, concentre-toi sur celui que je propose : il est largement suffisant pour ton examen ! Ne t’oblige pas à apprendre plusieurs commentaires littéraires : ce serait très lourd et chronophage. Assure-toi plutôt de bien comprendre le texte et mon analyse afin de la faire tienne.

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