L’Etranger, Camus : le meurtre de l’arabe (chapitre 6)

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L'étranger chapitre 6 analyseVoici une analyse du chapitre 6 (1ère partie) de L’Étranger d’Albert Camus : le meurtre de l’arabe.

L’extrait commenté va de « J’ai pensé que je n’avais qu’un demi-tour à faire » à « sur la porte du malheur » . Clique ici pour lire cet extrait du chapitre 6 de L’Etranger (le texte).

L’Etranger, chapitre 6 – Introduction

Camus écrit L’Étranger en 1942, en pleine Seconde Guerre mondiale.

Nombre de ses œuvres seront marquées par cette guerre et par les sentiments nés de l’absurdité du monde et du besoin de révolte face aux crimes commis par l’humanité.

L’Étranger fait partie de ce que Camus appelle « le cycle de l’absurde » et qui transpose en roman sa philosophie de l’absurde, selon laquelle l’existence n’a pas de sens ; seuls la fatalité et le hasard guident nos pas.

À plus d’un égard, cet extrait du chapitre 6 de L’Etranger, capital dans la trame narrative, illustre ces idées : Meursault, seul sur la plage avec à la main de revolver de son ami Raymond, rencontre l’un des Arabes avec lequel il vient d’avoir une altercation, et lui tire dessus.

Il ne semble pas avoir pleinement conscience de son geste, comme s’il n’était qu’une marionnette aux mains d’un destin plus fort que lui, auquel il ne peut échapper.

Questions possibles à l’oral sur « Le meurtre de l’arabe »  :

♦ En quoi ce passage constitue-t-il un épisode charnière dans le roman ?
♦ Dans quelle mesure cet extrait explicite-t-il le titre de l’œuvre ?
♦ En quoi ce passage illustre-t-il la philosophie de l’absurde ?
♦ Meursault est-il un héros ?
♦ En quoi cet extrait pose-t-il la question de la responsabilité ?
♦ Le tragique dans cet extrait.

Annonce du plan

Dans cette analyse, nous verrons d’abord en quoi Meursault apparaît comme un corps totalement dominé par ses sensations physiques (I), avant de nous demander s’il n’est pas tout entier dominé par une destinée tragique (II). Enfin, nous étudierons sa dimension d’anti-héros en nous interrogeant sur sa prise de conscience (III).

I – Un personnage dominé par ses sensations physiques

A – Le rôle du soleil

Le soleil, qui apparaît dès la première phrase, est sans nul doute le troisième acteur de cette scène de meurtre.

On rencontre le mot « soleil » cinq fois dans ce court passage, et il est également présent à travers ses deux manifestations principales : la chaleur (« brûlure », « sueur », « brûlante ») et la lumière (« lumière », « étincelante », « éclatant »).

C’est lui qui semble déclencher tous les événements. En effet, c’est « à cause de cette brûlure » (celle du soleil) que Meursault fait « un mouvement en avant », ce qui en retour provoquera le geste de l’Arabe qui sort un couteau. Agressé par le reflet du soleil sur la lame, Meursault lève alors le revolver et tire.

En un sens, c’est contre le soleil, clairement hostile, que semble se défendre Meursault, plus que l’Arabe lui-même, dont cet extrait du chapitre 6 parle à peine (il apparaît une fois sous l’expression « l’Arabe », puis à la fin comme « corps inerte »).

B – La souffrance physique

Si Meursault cherche à se défendre, c’est qu’il endure un véritable tourment physique.

Ses sensations douloureuses sont mises en avant tout au long de l’extrait : « qui m’atteignait au front », « rideau de larmes », « mes yeux douloureux », etc.

On notera qu’il est surtout question du visage du protagoniste : « front » apparaît trois fois, « yeux » deux fois, « cils », « paupières » et « sourcil » une fois.

La souffrance ressentie par le narrateur est symbolisée par des comparaisons avec des armes (« lame », « glaive », « épée »), qui certes renvoient au « couteau » de l’Arabe, mais qui sont en réalité les comparants de la lumière du soleil, le véritable agresseur.

L’agression du soleil n’est pas seulement visuelle mais aussi auditive, car le narrateur sent des « cymbales du soleil sur mon front », ce qui indique qu’il entend un bruit assourdissant et extrêmement désagréable.

Transition : Tout au long de cette scène du meurtre de l’arabe, le lecteur a accès plus aux sensations physiques du personnage, extrêmement détaillées, qu’à ses pensées ou sentiments, qui n’interviennent qu’à la fin de l’extrait. Il est intéressant de remarquer que Meursault semble ainsi subir plutôt qu’agir, comme s’il était un héros tragique non maître de son destin.

II – Un personnage dominé par son destin (le mécanisme tragique)

A – L’enchaînement inéluctable des événements

On l’a vu, c’est le soleil qui semble être à l’origine de l’enchaînement des actions : il brûle Meursault, qui fait un pas en avant.

Même si ce mouvement n’a guère de signification en temps normal, il prend ici une importance démesurée, comme le souligne la répétition du mot « pas » : « je ne me débarrasserais pas du soleil en me déplaçant d’un pas. Mais j’ai fait un pas, un seul pas en avant ».

C’est alors que tout s’enchaîne : l’Arabe tire son couteau, où se réfléchit le soleil qui éblouit Meursault. Simultanément (« au même moment »), la sueur coule sur le visage de Meursault et l’aveugle un peu plus.

La troisième étape est marquée par une formule d’emphase, visant à mettre en valeur une action : « C’est ici que tout a vacillé » : ce sont à présent tous les éléments naturels qui semblent se lier contre lui, en ce qui ressemble à une apocalypse la mer a charrié un souffle épais et ardent », « le ciel s’ouvrait […] pour laisser pleuvoir du feu. »)

Une autre formule d’emphase souligne la quatrième étape, le coup de revolver : « c’est là […] que tout a commencé ».

Enfin, c’est le connecteur logique « alors » qui signale la dernière phase : les autres derniers coups de feu.

B – Un personnage qui subit

À aucun moment Meursault ne semble avoir le choix de ses actions : le seul geste qu’il fait (le pas en avant) et qu’il regrette aussitôt (« Je savais que c’était stupide ») ressemble à un geste instinctif (il cherche simplement à se débarrasser du soleil), mais provoque toute une série d’événements dont il semble être le spectateur impuissant.

Même le coup de revolver est indépendant de sa volonté : ce n’est pas lui qui appuie sur la gâchette, mais la gâchette qui se déclenche seule : « la gâchette a cédé ».

Il semble en quelque sorte manipulé par les objets (le revolver et le couteau de l’Arabe, qui agissent sur lui plutôt qu’il n’agit sur eux) et par son environnement (le soleil tout d’abord, mais également la mer et le ciel par la suite).

C – Le thème de l’aveuglement

La dimension tragique de la scène est également présente sous la forme d’un thème qui n’est pas sans rappeler Œdipe, à savoir l’aveuglement.

Si Œdipe se crève lui-même les yeux pour se punir, ici c’est un élément extérieur, le soleil, qui aveugle le personnage.

Il aveugle à la fois par sa lumière, vue comme une longue lame étincelante, et par sa chaleur, qui fait transpirer Meursault : la sueur lui coule sur les yeux et les couvre « d’un voile tiède et épais », d’un « rideau de larmes et de sel ».

Symboliquement, ce n’est qu’après avoir tiré la première fois que Meursault voit de nouveau, en secouant « la sueur et le soleil ».

C’est alors que le voile se lève et qu’il prend conscience de son geste et de ses implications : « J’ai compris que j’avais détruit l’équilibre du jour ».

Transition : La dimension tragique de ce passage ne fait cependant pas de Meursault un héros de tragédie : terrassé par la chaleur, à peine acteur de ce geste qui va pourtant bouleverser sa vie, Meursault apparaît à plus d’un égard comme un anti-héros, même si son acte l’amène à ce qui semble être une prise de conscience

III – Un anti-héros ?

A – Un acte inexplicable

Meursault ne peut acquérir un statut de héros tragique car rien n’explique son geste, même pas la légitime défense : l’Arabe était loin de lui et n’était armé que d’un couteau, Meursault aurait pu se contenter de l’intimider.

C’est ce qui lui sera reproché au procès, de même que les quatre coups tirés ensuite, qui anéantissent l’argument de la légitime défense.

Dans cet extrait du chapitre 6, on le voit tirer ces quatre balles de sang-froid, sans manifester d’émotion, et comme une conséquence logique de ce qui précède, comme le montre le connecteur « alors ».

B – Une prise de conscience et de responsabilité ?

La fin de son aveuglement, à la fois physique et symbolique, indique pourtant un retour à une certaine lucidité : il comprend ce qu’il a fait, c’est-à-dire changer le cours de son existence.

Le plus-que-parfait « j’avais été heureux » montre bien le rupture entre le passé et la situation présente, et il se rend soudain compte de ce qu’il perd : l’« équilibre » et le bonheur.

C’est sans doute la raison pour laquelle il tire encore quatre fois : après le premier coup, il prend conscience que son acte est irrémédiable. Il prend alors la décision de tirer : cette fois, ce n’est pas la gâchette qui agit seule mais c’est bel et bien lui qui décide, comme le révèle la position du pronom personnel « je » en sujet : « j’ai tiré encore quatre fois ».

D’une certaine manière, il assume ainsi le premier coup presque involontaire en allant jusqu’au bout : par son choix délibéré, il prend en charge la situation.

Il le fait tout en étant tout à fait lucide sur ce qui en découlera : « c’était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur ».

C – Un tournant dramatique, psychologique et stylistique

La position de cette scène du meurtre de l’arabe dans l’œuvre est significative : nous sommes à la toute fin de la première partie de L’Etranger, qui s’ouvre sur la deuxième et donc, symboliquement (comme la porte du malheur), sur une nouvelle phase de la vie du protagoniste.

Meursault, qui semblait jusque-là entièrement détaché du monde et étranger à l’engagement, comprend que sa vie avait été heureuse et qu’il bascule désormais dans le malheur. Il ne cherchera pas à nier son geste.

Cette transformation se lit jusque dans le style du narrateur. Alors qu’il s’exprimait en phrases courtes, factuelles, il n’hésite pas ici à décrire les événements dans un registre épique : « Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait dans toute son étendue pour laisser pleuvoir du feu ».

Il utilise de nombreuses métaphores (« le glaive éclatant » pour la lumière du soleil, « ce rideau de larmes et de sel » pour la sueur) et de formules abstraites : « j’ai secoué la sueur et le soleil », « l’équilibre du jour », « la porte du malheur ».

Le meurtre de l’arabe – Conclusion

Cette fin du chapitre 6 de L’Etranger représente un véritable tournant dramatique dans l’œuvre : la vie de Meursault ne pourra plus jamais être la même.

Bien qu’il semble tout d’abord dominé par les choses et les événements, ce qui fait de lui une victime du destin plus que le coupable d’un meurtre, la fin du passage montre qu’il accepte son sort et même, qu’il le revendique.

Confronté à une situation absurde, dépourvue de sens, Meursault choisit finalement d’affronter l’absurde et d’assumer son destin.

Paradoxalement, c’est un geste libératoire : il ne subit plus, il agit. En cela, Meursault rejoint les héros du « cycle de la révolte » de Camus : ce n’est qu’une fois que l’absurdité du monde est acceptée que nous pouvons accéder à la lucidité et agir.

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Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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53 commentaires

  • c’est bien expliqué mais je trouve qu’il aurait était bon de parler à minimum de l’arabe.
    il disparait progressivement dans la scene jusqu’a être  » un corps inerte »

  • Bonjour Amélie ,
    Tout d’abord je voudrais vous remercier pour ce site génial.
    Cependant j’ai une question : à l’oral au lieu de parler de l’auteur dans l’introduction peut-on parler du genre littéraire?
    Merci

  • Bonjour,
    Quel faut il construire pour cette problématique ?
    Sinon merci pour vos cours géniaux !

    En quoi ce passage illustre-t-il la philosophie de l’absurde ?

  • Bonjour .Je suis réellement satisfaite de cette lecture analytique qui m’aide vraiment , je n’ avais que des éléments brouillons et pas de structure . Merci beaucoup, Salomé

  • Bonjour!!

    Pour cet extrait j’ai réaliser un plan mais je sens toujours qu’il manque l’aveuglement qui permet le rapprochement avec Oedipe est-ce que vous me conseiller de le mettre dans ma partie II- b) ou bien est-ce préférable que je recommence mon plan de façon à y adapter ce thème?
    I- Le combat
    a) Meursault dans l’action (traiter la question si il est coupable ou responsable)
    b)L’ennemi (est-ce l’arabe ou le soleil)

    II-La dimension tragique
    a)Le soleil déifié
    b)La fonction dramatique (l’harmata)

    Merci d’avance!!

  • Merci beaucoup, pour ces explications car je ne suis pas un grand lecteur et j’ai rencontré des difficultés d’analyse qui sont résolus grâce à ton intervention.

  • Bonjour serait-il possible d’avoir le commentaire du chapitre 5 où meursauld refuse des demandes exceptionnelles? (La possibilite de promotion de son patron et la demande en mariage de marie)
    Merci d’avance!

  • Bonjour, pourriez-vous m’indiquer un plan pouvons répondre à la question: quel rôle joue le hasard dans le meurtre de l’arabe?
    Je ne vois pas ce que je pourrais prendre

  • C’est incroyable tout ce que vous apportez de plus dans votre commentaire par rapport aux autres analyses de prof. Vous repérez plein de choses qu’on ne voit pas et vous expliquez super bien. Je ne travaille plus qu’avec vos analyses car c’est les plus clair qu’on peut trouver.

  • Bonjour Amélie,

    Je voudrai un peu plus de précision sur ces deux parties de la conclusion que je n’ai pas trop compris
    « Meursault choisit finalement d’affronter l’absurde et d’assumer son destin »
    « ce n’est qu’une fois que l’absurdité du monde est acceptée que nous pouvons accéder à la lucidité et agir »

    Merci d’avance

  • Ce qui est assez impressionnant c’est que cela prend précisément 10min à lire ce commentaire à voix haute.. Je n’ai pas la certitude que ce soit pensé pour mais dans tous les cas un travail gratuit et public d’un telle qualité est une véritable pépite, un grand bravo!

  • Bonjour Amelie,
    je suis tombé dans mon dernier oral blanc sur ce texte et ma problématique été:
    – Dans quelle mesure le personnage de Meursault incarne-t-il la vision du monde absurde de Camus ?

    Est ce que vous pourriez me guider sur le plan que je pourrais prendre ?

  • Je vous remercie de mettre en œuvre votre talent d’écriture au service des autres, en particulier nous les élèves 🙂 Vous êtes géniale !!

  • Merci pour vos analyses, je passe le bac dans moins de deux mois et comme je trouve que les cours de mon prof ne sont pas assez développés et expliqués de plus c’est cela justement que l’on me reproche dans mes copies et à l’oral blanc alors je préfère me basé sur vos commentaires pour les retranscrire sur mes fiches de révision, je comprends beaucoup mieux!

  • Bonjour, grâce à cette analyse j’ai beaucoup mieux compris le texte, cependant il y a juste une petite chose que je ne comprends pas c’est le titre du grand III, un anti-héros, je comprends tout à fait l’analyse qui suit mais je ne vois pas ce que signifie ce titre.

    Merci d’avance,
    Bonne journée

  • bonjour tout d’abord je souhaite vous remerciez pour ce site qui m’aide enormement un grand mercie du beau travail
    aujourd’hui je suis bloké je doit faire un commentaire sur le meurtre de l etranger sauf que mes deux axes sont : comment ce passage eprime la tragédie des sentiments et comment il exprime la revolte contre l’absurdité de la condition humaine .mon probleme c’est que je ne trouve pas de sous parties
    merci de vos reponses

  • D’ailleurs j’ai un oral a préparer sur une problématique : Quel est l’originalité de la scène du meurtre ?  » L’ Etranger, Albert Camus

    J’ai déjà trouver quelques informations pas trop mal mais mon oral doit durée 10 minutes et je cherche donc a le compléter en renforçant les précisions ou toutes information que j’aurai pu oublier, si quelqu’un se sens généreux, aidez-moi 🙂 Merci

  • Ce cite est super il st véritablement plus facile le bac de français avec ce cite il explique très bien dès texte que parfois je ne comprend pas

  • Bonjour,
    Tout d’abord, comme beaucoup de gens, je vous remercie pour votre site qui m’est d’une grande aide depuis le début de mon année de première.
    J’aurai cependant souhaité une précision concernant la scène du meurtre du roman L’étranger d’Albert Camus: vous évoquez le mythe d’oedipe lors de votre partie sur le thème de l’aveuglement, mais l’examinateur ne va-t-il pas considérer que je m’éloigne du sujet si je fais de même le jour de l’oral?
    Merci de votre réponse.

  • Bonjour, je souhaitais vous remercier pour vos analyses de textes qui m’ont été si utiles. Votre site est d’une grande aide dans la préparation du bac de français !

    J’ai toutefois une demande à vous soumettre, serait-il possible que vous fassiez un texte sur l’incipit de Bouvard et Pécuchet de Flaubert ? Je l’ai sur ma liste de bac, mais mon analyse me semble un peu courte et manque de pertinence.

    Merci, passez une agréable journée.

  • Bonsoir Amelie ,je suis très contente d’avoir trouvé votre site .Il va me permettre de préparer mon oral sachant que je suis un candidat libre .Juste une question :quelle est la différence entre analyse et commentaire ?
    Pour le descriptif de lecture suis -je obligé de mettre des problématiques ,et des études transversales alors que je n’en ai pas ?

    • Bonjour Assya,
      Sur mon site, j’emploie les termes de commentaire et d’analyse indifféremment. Sache simplement qu’on parle de commentaire à l’écrit et de lecture analytique à l’oral.
      Pour ton descriptif de lecture : oui, il te faut indiquer une problématique de séquence, des lectures cursives et si possible des études transversales. Ce n’est pas évident car tu dois prendre la casquette du professeur en élaborant toi-même ton descriptif, mais tu peux sans doute trouver des modèles de descriptif dont t’inspirer.

  • Bonjour Amélie
    Votre commentaire est facile a comprendre merci. Cependant s’agissant des 4 coup de feu , j’ai cru que c’était les 4 coup qu’on fait avant de commencer une pièce de théâtre. Selon moi, cette prise de conscience , est un nouveau départ pour lui. Il ne laisse plus le destin prendre les contrôle , il ASSUME .

  • Bonjour Amélie, je tenais à vous remercier pour le commentaire composé sur le meurtre d’arabe de l’étranger d’Albert Camus. J’ai l’oral de français après les vacances et j’ai ce lecteur analytique à étudier pour l’oral de français. Mon problématique est En quoi ce passage constitue un épisode charnière dans le roman ? Et mon plan est I/ Les éléments, a/ Le soleil, b/ La souffrance physique et II/ La fatalité, a/ La succession des évéments menant au chocs, b/ L’absurde. Mais j’ai une question qui est Est ce que le II ou III de votre commentaire composé convient au II de mon plan ? Merci de répondre au plus vite possible.

  • Bonjour Amélie, je tenais à vous remercier pour ce merveilleux site et les analyses qu’il contient. Il y a un peu plus de 6 mois maintenant je suis tombée sur ce chapitre de l’Etranger à l’oral et j’ai réussi à avoir 18 ! Encore merci !!

  • Encore une fois, merci ! J’ai 20 LA en tout… J’ai l’impression que ça fait beaucoup et j’ai vraiment peur d’oublier l’idée générale (les axes) de chacun des plans à part ça…

    PS: III)B) « le rupture » -> »la » ; III)C) « Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait dans toute son étendue » -> « sur toute son étendue » ; « et de formules abstraites » -> « des »

  • Bonjour,

    Tout d’abord merci pour cette très bonne analyse du texte qui m’a beaucoup aidé à mieux le comprendre. Cependant un point me gène un peu, vous dites en introduction que d’après sa philosophie de l’absurde, la vie n’a pas de sens et n’est régie que par la fatalité et le hasard. Or la fatalité et le hasard ne sont-ils pas deux conceptions opposées ? Dans l’explication du texte on comprend bien le rôle de la fatalité dans la vie des hommes, mais qu’en est-il du hasard ? Pourriez-vous m’éclairer là-dessus ?

    Merci ! 🙂

  • Bonjour, à mon oral blanc je suis tombé sur ce texte et ma problématique était: Dite en quoi ce texte relève à la fois du registre tragique et du registre épique ? J’aurais voulu savoir comment vous auriez arranger votre plan pour cette problématique. Merci 🙂

    • Salut 🙂
      Je pense que pour adapter ton plan tu peux transformer la première partie en « un affrontement épique entre le personnages et es éléments », en insistant sur le côté apocalyptique de cet extrait : « C’est alors que tout à vascillé. La mer a charrié un souffle épais et ardent. Il m’a semblé que le ciel s’ouvrait sur toute son étendue pour laisser pleuvoir le feu » -> Les éléments de l’eau du ciel et du feu sont unis et déferlent sur Meursault.

  • Bonjour, merci pour ces commentaires très bien construit, une petite critique cependant : il faudrait indiquer à chaque fois sur quel passage précis porte votre commentaire car cela ne correspond pas toujours au texte donné par le professeur.

    • Bonjour Roxane,
      Tu as tout à fait raison : je suis en train de rajouter petit à petit les passages exacts que j’analyse dans mes commentaires. S’agissant de cet extrait (le meurtre de l’arabe), le passage étudié va de « Il était seul » à « que je frappais à la porte du malheur ».

  • bonjour !
    merci beaucoup de tenir un blog si génial, vous me sauvez la vie ! j’ai enfin compris ce texte !
    j’ai juste une question pour les problématiques possibles : j’ai compris comment adapter les titres pour que le plan puisse répondre à la problématique grâce à votre article la dessus mais je ne vois pas comment faire un plan qui répondrais à la problématique :  » en quoi ce passage constitue un épisode charnière dans le roman?  » et  » meursault est-il un héros ?  »
    pouvez vous m’éclairer ?

  • Bonjour Amélie,

    Alors voilà, j’ai un commentaire composé à faire pour mercredi sur « l’Etranger de Camus » plus précisemment sur « Le verdict » à partir de « Nous avons attendu très longtemps » jusqu’à « C’est alors qu’on m’a emmené ». Mais je n’arrive pas à trouver un plan en deux parties je n’ai que très peu d’idées, si tu veux bien m’aider s’il te plait ?

    Merci d’avance

  • Bonjour. !!
    Votre blog m’aide beaucoup a reviser pour mon oral de francais !!! (MERCIIII)…
    Mais, vous n’avez pas commenter l’excipit de l’etranger ?? « Alors, je ne sais pas »..jusqu’au « avec des cris de haine »
    Cordialement.

  • Enfin un site sur le français qui donne envie d’apprendre. Vos analyses sont parfaites pour faire les fiches d’oral, vous aidez bcp de monde!

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