La Princesse de Clèves, analyse : « Il parut alors une beauté à la cour »

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commentaire la princesse de clèves il parut alors une beauté à la courVoici un commentaire linéaire du portrait de Mlle de Chartres issu de La Princesse de Clèves de Madame de la Fayette.

Il s’agit de l’extrait allant de « Il parut alors une beauté à la cour » à « faire le bonheur d’une femme, qui est d’aimer son mari et d’en être aimée« .

Lire l’extrait du portrait de Mlle de Chartres (« Il parut alors une beauté à la cour… ») étudié ici.

Introduction

Dans ton introduction, pense à présenter brièvement le roman et à situer cet extrait dans l’œuvre : il s’agit de la première apparition de Mlle de Chartres (future Princesse de Clèves) dans le roman. Tu peux t’aider de mon analyse de La princesse de Clèves (spécial bac 2020).

Problématique

Comment, à travers le portrait de Mlle de Chartres, Mme de Lafayette prépare-t-elle le lecteur à la suite du roman ?

I – Un portrait élogieux de Mlle de Chartres

(De « il parût alors une beauté à la cour » à « une des plus grandes héritières de France« )

A – Un effet d’attente (l’art du portrait)

Les premières phrases de l’extrait créent un effet d’attente.

Madame de la Fayette ne révèle en effet pas tout de suite le nom de l’héroïne du roman. Le lecteur la découvre à travers le regard intrigué et admiratif des courtisans. Tout est mis en œuvre pour retarder son apparition et susciter l’intérêt :

♦ La formule impersonnelle ( « Il parut alors une beauté à la cour« ) qui donne à cet extrait la tournure d’un conte de fée.

♦ L’article indéfini « un » (« une beauté« , « une beauté parfaite« ) qui prolonge le mystère sur son identité.

♦ La convergence de tous les regards vers l’héroïne : « qui attira les yeux de tout le monde« , « elle donna de l’admiration« .

♦ Afin de faire durer l’attente, Madame de la Fayette ménage une pause dans le récit pour revenir sur le passé et l’éducation de la jeune fille.

L’héroïne n’est pas nommée directement dans cet extrait (« Elle était de la même maison que le vidame de Chartres »). Madame de la Fayette met ainsi son héroïne en valeur, dévoilant petit à petit ses multiples qualités.

B – Mlle de Chartres : un modèle de perfection

La Princesse de Clèves est présentée comme un modèle de perfection.

Elle est désignée la première fois par une métonymie  (« une beauté » ) qui la consacre d’emblée comme une incarnation de la beauté.

Mlle de Chartres apparaît d’autant plus exceptionnelle et distinguée qu’elle se fait remarquer dans un lieu d’exception : la cour. Elle « attira les yeux de tout le monde […] dans un lieu où l’on était si accoutumé à voir de belles personnes » .

On relève des  hyperboles et des superlatifs : « une beauté parfaite« , « attira les yeux de tous le monde« , « admiration » caractéristiques du registre épidictique (=relatif à l’éloge)

Son statut social, également exceptionnel, fait d’elle une personne distinguée. On apprend qu’elle est de la même maison que le vidame de Chartres et « une des plus grandes héritières de France« , « un des plus grands partis qu’il y eût en France« . (superlatifs)

Il faut noter que le portrait de Mlle de Chartres demeure abstrait : aucune précision n’est donnée quant à ses traits. Sa beauté est davantage suggérée que décrite : « une beauté parfaite ».

Loin de tendre au réalisme, Madame de la Fayette fait imaginer par touches successives une beauté idéale qui fait rêver le lecteur.

La surenchère de procédés hyperboliques, l’abstraction du portrait et l’art de la suggestion participent à l’idéalisation de La Princesse de Clèves.

II – Une éducation hors du commun

(De  « Son père était mort jeune » à « qui est d’aimer son mari et d’en être aimée« )

A – Madame de Chartres : une mère d’exception

(De « Son père était mort jeune » à « et à la lui rendre aimable« )

Madame de Chartres est dépeinte comme une mère d’exception qui concentre toutes les qualités, à l’exception de la jeunesse et de la beauté.

Ses qualités morales sont énumérées dans une suite de substantifs laudatifs mis en valeur par l’adjectif hyperbolique « extraordinaires » : « Le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » .

A contre-courant des pratiques de son époque, elle s’est retirée de la Cour pour se consacrer à l’éducation de sa fille (« plusieurs années sans revenir à la cour », « Pendant cette absence » .) Il faut savoir qu’au XVIIème siècle, les jeunes filles, lorsqu’elles recevaient une éducation, était éduquées au couvent ou par un précepteur : on comprend donc toute l’originalité de l’implication de Madame de Chartres qui transparaît dans le lexique de l’éducation : « donné ses soins », « travailla », « cultiver », « songea aussi à lui donner ».

B – Une éducation originale

(De  « La plupart des mères s’imaginent » à « qui est d’aimer son mari et d’en être aimée« )

A travers Mme de Chartres, c’est en réalité Madame de la Fayette qui nous transmet un programme éducatif original pour élever les jeunes filles.

Madame de la Fayette critique implicitement l’éducation traditionnelle des filles qui repose sur l’évitement de nombreux sujets, dont l’amour et la galanterie.

Ce jugement critique de la romancière transparaît dans l’emploi du présent de vérité générale : « la plupart des mères s’imaginent », « les malheurs domestiques où plongent les engagements », « qui est d’aimer son mari ».

Madame de la Fayette propose dans ce portrait un programme éducatif qui repose sur les principes suivants :

♦  « cultiver son esprit et sa beauté» afin de plaire en société

♦ Donner de « la vertu » : il convient d’inculquer des valeurs morales aux jeunes filles

♦ « parler franchement des dangers de la vie » : Madame de la Fayette s’oppose à l’éducation traditionnelle qui repose sur l’évitement des sujets liés à la galanterie.

♦ « mettre en garde contre les dangers de l’amour » et préparer à la vie conjugale

♦ Enseigner « une extrême défiance de soi-même » : Madame de Chartres enseigne à ne pas céder à ses sentiments afin de toujours garder le contrôle de soi-même.

Cette éducation, loin d’être fondée sur la contrainte,  s’appuie sur la franchise et la confiance réciproque. C’est ainsi que Madame de Chartres aborde avec sa fille tous les sujets afin de la « persuader » et non de la contraindre.

Elle lui fait souvent « les peintures de l’amour » en s’appuyant sur des exemples concrets comme le suggère les verbes relatifs à la vue : « elle lui montrait », « elle lui faisait voir » (expression répétée deux fois).

Cette éducation s’épanouit dans le dialogue. En attestent les imparfaits d’habitude qui soulignent des conversations maintes fois reprises : « elle faisait », « elle lui montrait », « elle lui faisait voir ».

C – Une vision pessimiste de l’amour

(De « elle lui montrait ce qu’il y a d’agréable » à « qui est d’aimer son mari et d’en être aimée« )

Madame de Chartres transmet à sa fille une vision pessimiste de l’amour.

Sa démonstration repose en effet sur une concession subtile concernant les plaisirs de l’amour afin de rendre ses critiques réalistes et acceptables (relevez l’antithèse « agréable »/ »dangereux » : « Elle lui montrait ce qu’il y a d’agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu’elle lui en apprenait de dangereux »).

Or, alors que les plaisirs de l’amour sont évoqués succinctement, Madame de Chartres s’attarde sur les souffrances de la passion. Elle lui énumère les vices des hommes, dépeignant ainsi un monde cruel où l’amour ne mène qu’à la souffrance: « le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements... ».

Madame de Chartres oppose alors la vertu et l’amour. Elle dresse deux tableaux antithétiques : alors que l’amour mène aux « malheurs domestiques », la vertu donne de « l’éclat » et de « l’élévation ». Amour et vertu sont dépeints comme deux forces antithétiques ne pouvant être conciliées que dans l’amour conjugal « qui seul peut faire le bonheur d’une femme ».

Cette éducation rigoriste et moraliste révèle les sympathies jansénistes de Madame de la Fayette et reprend des débats fréquents concernant l’amour dans les salons du XVIIème siècle : faut-il parler d’amour aux jeunes filles ? L’amour conjugal peut-il rendre heureux ? etc.

Conclusion de lecture linéaire
Le portrait de Mlle de Chartres :

A travers ce portrait, Madame de la Fayette laisse déjà deviner la suite du roman.

Mademoiselle de Chartres, jeune femme d’exception, a été élevée dans le culte de la vertu et de la sincérité.

Son entrée à la Cour d’Henri II, lieu dominé par les apparences, les intrigues amoureuses et les mensonges, constitue une mise à l’épreuve.

L’héroïne saura-t-elle résister aux tentations de la passion ? Parviendra-t-elle à rester fidèle à son éducation d’exception ? Comment convient-il d’éduquer les jeunes filles ?

Ce sont les nombreuses questions morales et sociales de cette intrigue psychologique qui ont nourri des débats passionnés à la Cour du roi, faisant le succès de La princesse de Clèves à son époque.

Découvre mon analyse de La Princesse de Clèves en vidéo :

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Je suis professeur particulier spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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J'ai également publié une version de ce livre pour les séries technologiques ici.

43 commentaires

  • Bonjour j’ai découvert votre site après avoir commencé à paniquer et à recommencer mes analyses des différents textes sans jamais être satisfaite de moi-même, aussi je vous remercie beaucoup car je comprends enfin pourquoi ce que je faisais n’allait pas. Merci beaucoup .

  • Bonjour ! Merci pour cette analyse, cependant, est-ce le genre de chose que l’on nous demande pour l’épreuve d’oral de français 2020 ? Ma professeur néglige beaucoup cette épreuve et ne nous fait que de vagues explications sans même nous donner de correction. Je dois donc me débrouiller seule avec internet pour faire tous mes textes. Est-ce utile de travailler celui-ci ou est-ce que je risque de perdre mon temps ?
    Merci d’avance.

  • Bonjour,
    Auriez vous une amorce pour ce texte car j’ai beau réfléchir je ne parviens pas à en trouver une qui convient avec le texte.
    Merci.

  • bonjour Amélie .
    Je passe un oral blanc Lundi et je dois réviser 3 extraits de la Princesse de Clèves. Je me demandais si il fallait faire une analyse ligne par ligne sachant que ce n’est pas aussi facile qu’un poème ( car c’est un roman) et que l’extrait fais plus d’une page ou si il fallait expliquer le contexte, les effets que l’auteur a voulu faire . Mais pas une analyse linéaire . J’espère que tu vois ce que je veux dire . Merci par avance

    • On vous demande une lecture linéaire à l’oral, mais les attentes ne sont pas rigides : tu peux quand même regrouper quelques remarques thématiquement, on relevant et analysant des procédés à des endroits différents du texte.

  • Bonjour, madame Amélie
    Vous avez écrit que Lafayette a fait une pause dans la description de Mademoiselle Chartres, en revenant à son passé et l’éducation qu’elle a reçu. Est-ce une annalepse?

    Merci d’avance

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour vos analyses et conseils de méthodologies pour le bac de francais ( je ne sais pas ce que je ferais sans vous !)
    Je voulais juste vous avertir qu’il y a une petite faute de frappe sur mademoiselle de Chartres et non Chartes à la deuxième ligne de la conclusion.
    Merci encore
    Tom

  • Bonjour,
    Je ne sais pas si vous verrez mon message mais, déjà, je voulais vous remercier pour votre travail.Je passe le bac en candidat libre cette année et vos leçons m’ont beaucoup appris.
    J’avais juste une question à propos du portrait élogieux de la princesse qui est caractéristique de la préciosité. Dans mon analyse, j’avais noté, en gros, que ce portrait avait aussi des caractéristiques classiques, de par l’harmonie des formes (ses traits réguliers), son élégance (sa grâce), et sa très haute noblesse (caractéristique du héros de tragédie classique). Mais, en lisant vos 5 problématiques sur le portrait, je réalise que ce serait un portrait exclusivement précieux, et que j’ai été peut-être à côté de la plaque, pensez-vous que mon idée est totalement fausse? Est ce que je dois l’oublier et parler seulement du côté précieux de ce portrait?

    J’espère que mon message est assez clair et désolée pour le dérangement

  • Bonjour,
    Dans le I – B, vous parlez du fait que Madame de Chartres tente de persuader sa fille et non de la contraindre. Mais ne faudrait-il pas plutôt nuancer ce propos et dire qu’elle tente non pas de la persuader mais de la convaincre, car la persuasion relève en quelque sorte d’une forme de manipulation par les sentiments, alors que le fait de convaincre fait appel à la raison de l’interlocutrice et ainsi on voit réellement la proximité entre la mère et la fille… ? La persuasion relevant d’une certaine forme de manipulation, la relation de confiance et d’écoute mutuelle serait rompue…
    Merci et bon courage !

  • Salut ! Je transmet mon travail personnel de cette année lorsque j’ai du passer mes oraux, c’est pas forcément les plans parfait mais j’ai eu 20/20 a la Princesse de Clèves avec ce travail.
    Cadeau :

    Objet d’étude : Evolution du personnage de roman
    La princesse de Clève (17eme )
    Mme de La Fayette

    Mme de La Fayette :
    → Classicisme
    – Marie-Madeleine de La Fayette,née Pioche de La Vergne,
    – Née à Paris le 18 mars 1634, Décédée à Paris le 25 mai 1693,
    – Écrivaine au cœur de la cour et de ses intrigues, elle est réputée pour sa finesse et son esprit. Entourée d’humanistes brillants, elle écrit des nouvelles et des romans qu’elle publiera anonymement.
    – Œuvres principales : ROMANS, « La princesse de Montespens » (1662) , « Zaïde » (1669-1671).
    MÉMOIRES , « Henriette d’Angleterre et la cour» (après sa mort).

    Œuvre étudiée:
    – La princesse de Clèves.
    – L’œuvre relate les difficultés d’une jeune femme noble a choisir entre sa vertu ou son cœur. En effet, amoureuse d’un homme alors qu’elle est mariée et sous l’enseignement stricte de sa mère elle est tiraillée durant tout le roman et ce au centre des intrigues de la cœur. C’est le premier roman psychologique
    – Publiée en 1678.

    Genre : Roman narratif,
    Registre : Romantique et donc classicisme,
    Énonciation : Narrateur externe ,point de vue omniscient.
    Thème de l’œuvre : L’opposition entre vertu et passion.

    Problématiques :
    – Quel horizon d’attente est créé par ce texte ?
    – Comment l’héroïne est-elle mise en valeur .
    – En quoi cette présentation du personnage construit elle un idéal ?

    En quoi le portrait de l’héroïne est-il idéalisé ?

    I- Idéalisation de sa beauté :

    Une beauté parfaite : « beauté »x5 , Champs lexical de l’apparence, hyperboles « Qui attira les yeux de tout le monde »l-1 et « un éclat que l’on a jamais vu qu’à elle »l-28; périphrase l-2 « beauté parfaite » , accumulation « le bien, la vertu et le mérite »l-6 et « tous ses traits étaient réguliers , et son visage et sa personne était plein de grâce et de charme »l-30/31.
    Elle est unique : Champs lexical de l’apparence très fort, terme « la blancheur de son teint…un éclat que l’on avait jamais vu qu’à elle »l-26, hyperboles l-1 « Qui attira les yeux de tout le monde » Le jeu des regards, celui du Vidame, celui de la cour qui renvoie à l’admiration et au caractère exceptionnel de la beauté de Melle de Chartres. L1 « Il parut », « Elle donna de l’admiration » L2.
    C’est un stéréotype, un canon : hyperboles , représente un idéal de beauté, elle correspond aux critères de beauté de l’époque « la blancheur de son teint »l-27, « ses cheveux blonds » l-28, Champ lexical apparence, courte description pour imagination.

    II- Il opère aussi une idéalisation morale :

    Une éducation parfaite : champ lexical de la vertu morale, accumulation « « le bien, la vertu et le mérite »l-6, antithèse : « sincérité/ tromperies, infidélité,malheurs » l-15
    Singularité et originalité de cette éducation : Le personnage de Mme de Chartres «elle avait donné ses soins l’éducation de sa fille » l-8, « Mme Chartres avait une opinion opposée » => brise les règles de l’éducation basique et les tabous, terme « Vertu » x4, retour sur le passé l-5 à 10.
    Une beauté intérieure : Haut degré d’exigence pour sa fille « Mme Chartres qui était extrêmement glorieuse, ne trouvait presque rien de digne pour sa fille »l-24, CL Noblesse champs lexical de la vertu => sa fille a une grande valeur et grandeur intérieure. Periphrase « cette héritière »l-22

    III- Idéalisation renforcée par une vision dépréciative des hommes et du monde de la cour qu’ils représentent :

    Idéalisation des femmes vs dépréciation des hommes :
    – Champs lexical de la beauté et de la vertu, champs lexical de la noblesse,
    – Opposition femmes bien / homme mal« elle lui montrait ce qu’il y a … honnête femme » l-14-17
    – Accumulation ligne « le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques »15
    Incarnation du bien et du beau :
    – CL beauté, Noblesse, « accoutumé à voir de belles personnes » l-3
    – Nombreuses hyperboles l-2/28, accumulations.
    L’ « être » comme bouclier contre le paraître qui caractérise la cour ?
    – (horizon tragique) CL noblesse,
    – Beaucoup d’importance est attribué en premier à son physique.

    EX :

    I-Un portrait d’exception inspirée du roman héroïque
    II- Une éducation soignée et originale
    III- La vision pessimiste de Madame de La Fayette

    • Bonjour,

      déjà merci d’avoir partagé ton analyse linéaire. Je dois préparer cet extrait aussi pour aujourd’hui, mais je me demande quelles sont les limites de ton extrait, pour savoir ? Peux-tu me donner le début et la fin de ton découpage global s’il te plaît ?
      Merci d’avance ! 🙂

  • Ce site est vraiment bien pour expliquer les textes pour l’oral, cependant il l’est moins bien quand on se rend compte que sa professeur de français pompe tout sur celui-ci…

  • Bonjour Amélie,
    Est-il juste de dire que ce portrait est en fait un double portrait (celui de Mlle de Chartres et celui de sa mère) ?
    Merci beaucoup d’ailleurs pour votre aide avec ce site !

      • Bonjours es ce possible de m’aider svp ma prof de français nous donne aucune analyse et je ne sais pas trop comment m’y prendre alors pourriez-vous me donner les commentaires de la scène 11 et quatre de L’ile des esclaves honoré d’Urfee l’astree crevantes Don Quichotte de la Manche Madame de La Fayette la princesse de Clèves est Victor Hugo les misérables s’il vous plaît merci en attente de votre réponse .

        • Bonjour Emma,
          Tu trouveras beaucoup d’analyses sur mon site mais il ne m’est pas possible de rédiger sur demande des commentaires supplémentaires : c’est un travail de longue haleine que je réalise petit à petit.

  • J’ai cet extrait pour l’oral de l’épreuve de français. D’après vous quelles sont les différents problématiques possibles posées par l’examinateur ?

  • Bonjour ! J’avais juste encore une question : ce plan est il adapté pour la problématique :
    « En quoi Mademoiselle de Chartres est-elle un personnage hors du commun ? » ou bien encore (c’est la même chose je pense) : « Qu’est ce qui fait la singularité de Melle de Chartres ? » Merci d’avance.

  • Bonjour Amélie,
    ce commentaire est super mais je voudrais savoir quelle est la fonction d’un portrait ?
    Vous dîtes que cette question peut être posé par l’examinateur lors de l’oral or je ne l’a connaît pas

    Merci d’avance

  • Bonjour Amélie,

    merci pour tout vos commentaires !
    J’ai juste une interrogation : la conception de l’éducation développée dans cet extrait est à rapprocher avec le Classicisme. Cependant, dans votre video d’analyse du roman, vous nous expliquez que la conception de l’amour développée dans le roman est celle de la préciosité …

    Ainsi, l’amour pur et vertueux est à rattacher au Classicisme ou à la préciosité ?

    Merci d’avance

  • Bonjour Amélie,

    Je n’ai pas trouvé les citations « les dangers de la vie » et « les dangers de l’amour », pourquoi sont-ils entre guillemets?
    Je vous remercie pour ce commentaire qui m’aide à bien comprendre le texte.

  • Bonjour, merci infiniment pour cette analyse très complète. J’ai une petite question à propos de la vidéo sur l’analyse du roman. Je ne comprends pas pourquoi vous dites qu’il n’y a pas d’idéalisation précieuse.
    Pourtant le portrait de Mlle de Chartres est idéalisée. Merci d’avance et pour tout ce que vous faites.

  • Bonjour Amélie,
    Déjà merci pour ce commentaire, ça m’a aidé pour mieux comprendre l’étude faite en classe.
    Notre prof nous a parlé d’une éducation janséniste. Je sais que le jansénisme est caractérisé par une grande austérité, et une rigueur morale. Mais à part avoir montrer que la vertu tient une place importante dans l’extrait, qu’est-ce qu’on peut dire sur cette vertu?
    Merci.

  • Bonsoir Amélie,
    Je voulais te remercier pour ce commentaire (très utile pour moi) et pour ton blog en général qui est une merveille. Je commence presque à prendre goût au français 😉

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