A une passante, Baudelaire : commentaire

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Voici un commentaire linéaire du poème « A une passante » de Baudelaire issue de la section « Tableaux parisiens » des Fleurs du mal (deuxième édition de 1861)

Introduction de commentaire 
« A une passante », Baudelaire

(Lire le poème « A une passante »)

Extrait de la section des « tableaux parisiens » des Fleurs du Mal, le sonnet « A une passante » narre la rencontre entre le poète et une majestueuse inconnue dans les rues de la ville.

Dans quelle mesure ce poème reprend-t-il l’opposition baudelairienne entre spleen et idéal ?

Après avoir étudié la façon dont la passante rencontrée incarne l’idéal de beauté baudelairien, nous verrons qu’elle laisse le poète subjugué et avide de retrouver cet idéal brièvement aperçu (plan).

Plan de commentaire composé de « A une passante » de Baudelaire :

I – Une passante qui incarne l’idéal de beauté baudelairien

A – Un cadre moderne et bruyant

Le vers 1 du poème inscrit d’emblée celui-ci dans le décor des « tableaux parisiens » : il s’agit d’un Paris moderne, bruyant, affairé. La rue est présentée comme un milieu hostile. On observe ainsi une personnification de la rue (la rue hurlait) qui la présente comme une entité agressive. L’adjectif « assourdissante » souligne cette cacophonie urbaine.

 Alors que le cadre du sonnet semble hostile, l’apparition d’une passante va, par un saisissant contraste, effacer cette cacophonie urbaine.

B – L’apparition de la passante

Une passante apparaît, majestueuse, laissant un sentiment de perfection au poète.

La description de la passante suit le regard de Baudelaire qui voit d’abord apparaître sa silhouette (« Longue, mince, en grand deuil »), puis admire le geste de la main (« d’une main fastueuse« ), le détail de la toilette (« le feston et l’ourlet« ), la jambe (« sa jambe de statue »). Par ailleurs, l’énumération d’adjectifs antéposés au vers 2 retarde l’apparition de la femme (au vers 3 : « une femme passa ») et suspend ainsi le lecteur au regard du poète qui voit la femme s’approcher.

Cette femme est gracieuse et sa démarche harmonieuse. Le rythme ample des vers 2 à 4 suggère cette harmonie. (Le rythme ample est un rythme qui se déploie en donnant l’impression de ne jamais s’arrêter). Le portrait de la femme s’étend d’ailleurs par un enjambement sur le deuxième quatrain, suggérant toujours cette idée d’expansion et d’harmonie.

On peut également souligner l’harmonie du vers 4 constitué de quatre groupes de pieds de 3 syllabes (« soulevant / balançant / le feston/ et l’ourlet« ). Cette régularité retranscrit les mouvements amples et balancés  de la femme tandis que l’allitération en « s » et l’assonance en « an » font entendre le bruissement des tissus (« soulevant, balançant le feston et l’ourlet »).

Face à cette passante d’une rare beauté, Baudelaire est subjugué.

II – Un poète subjugué

A – La fascination du poète

Baudelaire est fasciné par l’apparition de la passante qui incarne son idéal de beauté. Le poète réapparait brusquement au vers 6 avec le « moi » isolé en début de vers. Son trouble se perçoit à travers le rythme haché du vers 6 et 7 qui traduit sa forte émotion intérieure (« moi ,je buvais, crispé : comme un extravagant, dans son œil, cieil livide où germe l’ouragan »).

L’adjectif « crispé » insiste sur sa paralysie. Baudelaire est paralysé, stupéfait. Le seul verbe, boire (« moi je buvais » (vers 6)) connote l’avidité, la soif ardente du poète face à la femme.

B – L’idéal de l’amour baudelairien

Baudelaire est d’autant plus subjugué qu’il retrouve chez la passante les composantes de l’amour idéal où se mêlent douceur et violence.

On retrouve ainsi des antithèses qui soulignent le contraste entre la douceur, le calme, et la violence ((« livide »/ « ouragan » et « plaisir qui tue »). L’allitération en « s » souligne aux vers 7 et 8 cette douceur et la fascination qu’elle suscite.

La passante incarne si bien l’idéal de l’amour baudelairien que cette dernière a fait « renaître » le poète (v.10). Ce verbe souligne que la passante a fait entrevoir au poète l’idéal de beauté et lui a ainsi insufflé vie et inspiration.

III – Un moment fugitif

A – Une apparition fugitive

L’apparition de la passante n’est toutefois qu’un moment fugitif, vite disparu.

La soudaineté de la vision et de sa disparition est soulignée au vers 9 par l’ellipse (les trois points de suspension) : « un éclair…puis la nuit ».

L’éclair est bien évidemment l’illumination de Baudelaire par l’apparition de cette incarnation de la beauté tandis que la nuit représente la solitude et la détresse du poète.

Le champ lexical du temps dans les deux tercets met en relief la brièveté de l’apparition : « fugitif », « soudainement », « trop tard », « jamais ».

L’antithèse entre « fugitif » (v.9) et « éternité » (v.11) met en lumière la soudaineté de la disparition de la passante et la recherche de celle-ci qui ne peut désormais se faire que dans une contemplation mystique du futur.

B – L’espoir impossible de retrouver l’idéal aperçu

Dès la disparition de la passante, Baudelaire  tente de revivre l’instant de la rencontre et de retrouver cette incarnation de la beauté.

Cette tension s’observe à travers la forme interrogative du vers 11 et l’emploi du futur de l’indicatif (« ne te reverrai-je plus que dans l’éternité ? »).

Mais l’espoir de retrouver cet idéal de beauté s’amoindrit rapidement et le dernier tercet laisse entrevoir une certaine forme de désespoir

L’interrogation laisse ainsi place aux exclamations (v.12 : « Ailleurs, bien loin d’ici ! Trop tard ! jamais peut-être ! »).

Baudelaire a peu d’espoir de retrouver cet idéal de beauté, ce qu’exprime l’adverbe « jamais » qui connote l’idée de fatalité.

Laissant libre court à son lyrisme, Baudelaire s’adresse alors directement à la passante disparue à la fin du sonnet.

Le vers 13 marque l’esprit par sa structure en chiasme (le chiasme est une phrase qui suit une structure croisée ABBA) : « Car j’ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais ».

Le rapprochement des pronoms personnels « je » et « tu » pourraient faire croire à une possible communion entre le poète et la femme, mais le chiasme ne fait qu’insister sur la séparation des chemins de ces deux êtres qui se croisent.

Le dernier vers du poème résonne comme une incantation en raison de la présence de l’apostrophe « ô toi ». L’accomplissement de l’amour entre ces deux êtres ne peut être qu’irréel (« ô toi que j’eusse aimée, ô toi qui le savais !« ).

Conclusion de commentaire composé« A une passante » de Baudelaire

Le sonnet « A une passante » de Baudelaire reprend l’opposition entre spleen et idéal.

En effet, après avoir aperçu son idéal de beauté sous les traits d’une belle passante, Baudelaire, subjugué, tente désespérément de retrouver cette incarnation de la beauté.

Les surréalistes développeront à leur tour au XXème siècle le thème de l’amour fou qui naît au gré du hasard des rencontres dans la grande ville (comme par exemple dans Nadja de Breton).

Pour aller plus loin :

A une passante, Baudelaire : 4 problématiques
Les aveugles, Baudelaire : commentaire
Paysage, Baudelaire : lecture linéaire
Le soleil, Baudelaire : lecture linéaire

Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

Sur mon site, tu trouveras des analyses, cours et conseils simples, directs, et facilement applicables pour augmenter tes notes en 2-3 semaines.

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Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2025 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries Techno ici.

107 commentaires

  • Merci beaucoup pour votre précision.
    Tes documents, articles,tes manuels… sont très riches et utiles tant pour les élèves que les enseignants qui malheureusement de nos jours ne peuvent pas commenter des textes littéraires.
    Ça sera un enrichissement pour les élèves et perfectionnement pour les professionnels.
    Que Dieu vous bénisse.

  • L’on se demande pourquoi Baudelaire s’intéresserait à la sensualité?
    C’est tout abord un contentement.
    Plus encore de meilleures auspices,tel qu’il décrit l’idylle.
    C’est donc la maitrise du temporelle.
    Le feu sidéral – la conception du point matériel.

  • Bonjour Amélie,

    Merci beaucoup pour tout ce que tu apportes à travers ton site et tes livres.
    J’ai une petite question toutefois: est-il possible de suivre la même problématique pour le commentaire composé et pour l’analyse linéaire à l’orale. Par exemple, peut-on suivre ce plan d’analyse de La Passante pour l’épreuve orale ?

    Merci à toi pour ton aide !

    • L’or est incarné par la beauté de la passante, soit l’idéal. La boue est représentée par le manque de cette beauté car elle est fugace et éphémère, c’est le spleen. Il y a donc une alchimie poétique entre la boue et l’or qui se traduit par la balance ente le spleen et l’idéal chez Baudelaire.

  • bonjour Amélie,
    tout d’abord merci infiniment pour tes nombreux conseils et ton site très complet !
    Mes profs de francais m ont toujours dit qu’une introduction de commentaire fait une dizaine de lignes, comment faire si l’on ne connais ni l’oeuvre ni l’auteur ? pouvons nous toujours parler du mouvement avec certitudes ?
    merci encore
    j’attends votre reponse
    Laura-Rose élève de premiere S

  • Bonsoir,

    il est possible que vous vous soyez trompée lorsque vous écrivez que « j’eusse aimée » est au subjonctif imparfait car il s’agit en effet d’un conditionnel passé 2ème forme qui rappelle évidemment ce qui ne s’est pas produit dans le passé.
    Il aurait été intéressant que vous approfondissiez le lien entre la la dérégulation de la forme poétique et le bouleversement intérieur du poète (un sonnet très spécial car les rimes du premier quatrain ne sont pas reprises dans le second; le thème qu’ils explorent se poursuit sur le premier hémistiche des tercets; on peut aussi soupçonner les différents enjambements d’intervenir dans cette forme bouleversée du poème laissant entrevoir une échappatoire aux règles classiques => Romantisme, spleen de Baudelaire). De plus, vous n’avez pas assez – à mon goût – développé les allitérations.assonances (hostilité de la foule mise en valeur par les sonorités rudes [R] et [OU], les différents hiatus et la disposition en chiasme du vers 1 (la foule semble cerner le poète). Vous auriez également pu souligner l’emploi de l’article indéfini mettant en avant l’anonymat ainsi que l’emploi du passé simple qui – lui – souligne le caractère éphémère de la rencontre (peut-on réellement, d’ailleurs, parler de rencontre ?). Le passé composé et le présent d’énonciation immortalisent ce moment tout en rendant un effet d’actualité (le thème de la femme idéalisée par le souvenir, l’ambiguïté du beau/idéal qui est toujours très étrange). Pour revenir aux allitérations, celles du vers 4 sont intéressante (liquides, sifflantes) qui marquent la fluidité du passage de la passante (sans doute l’avez-vous mentionné, je ne m’en souviens guère) marquée également par un rythme binaire que vous n’avez pas nommé. On notera également – plus que l’opposition entre le temps qui passe et le moment éphémère éternisé par le poète – l’opposition entre les champs lexicaux du mouvement et de l’arrêt symbolisé par la statue (métaphore). La femme est donc très ambigüe. À propos du « jamais » (vers 12), souligné par l’italique, il met un terme à la gradation ascendante amplifiée par une symétrie des hémistiches.

    Enfin, je vous félicite pour ce que vous faites pour les élèves de lycée. Ces remarques n’ont qu’un caractère constructif et en aucun cas critique. En vous souhaitant une bonne soirée.

    • Merci pour ces remarques qui aideront les élèves à compléter leur analyse. Pour « j’eusse aimé », vous avez parfaitement raison : c’est un conditionnel passé 2e forme. C’est corrigé 🙂

  • Bonjour Amélie,
    Suis-je donc le seul à avoir cru deviner une pickpocket (d’une main fastueuse, agile, fugitive), éventuellement borgne (Dans son œil, ciel livide) plumant un ivrogne à la terrasse d’un bar (Moi, je buvais, crispé comme un extravagant), mais que celui-ci ne lui en veut pas d’avoir volé les quelques piécettes sur la table, car dans le mouvement qu’elle a fait, il a pu entrevoir une jambe et qu’il se considère donc payé.

    De la part d’auteur, dont l’humour grinçant n’est plus à prouver, capable de trouver de la beauté dans une charogne et de dire à la femme qu’il aime qu’elle finira ainsi, ça ne m’étonnerait qu’à moitié qu’il ait su y glisser cette seconde lecture. Trouver le beau dans une scène plutôt triste de la vie quotidienne, du Baudelaire tout craché.

    Mais au bac français, je suis tombé sur autre chose, je n’ai pas eu l’occasion de tester ma thèse sur l’examinateur.

  • Si je peux me permettre Amélie ton illustration est mal choisi car baudelaire évoque « la rue assourdissante autour de moi hurlait » mais dans ton illustration la femme est seule .
    J’en ai trouvé une meilleure si cela t’intéresse fait moi signe.

    PS je ne veux pas te vexer !!!

    • Bonjour Weeno,
      Ce tableau est choisi sciemment : dans « Tableaux parisiens », le poète (et les personnages) ressentent un sentiment de solitude dans la multitude. Ici, le passage de la femme éclipse tout ce qui se passe autour. Cela dit, vous pouvez tout à fait proposer d’autres illustrations dans les commentaires, c’est une contribution très intéressante.

  • Bonjour Amélie!
    Je ne savais pas où te laisser mes remerciements alors j’ai décidé tout simplement de laisser un commentaire sous le poème qui m’a été assigné à l’oral.
    Tes vidéos, tes commentaires et tes conseils m’ont énormément aidé, je te remercie chaleureusement ; c’est en partie grâce à toi que j’ai eu de très bonnes notes à mes épreuves de français. Le travail personnel a fait le reste !
    C’est super pour les élèves d’avoir un site comme celui-ci pour s’aider,
    Merci encore,
    Cam

  • Bonjour, merci pour tout le travail fourni sur ce site, c’est super pratique !
    J’avais une question : si mon ouverture est sur La foule de Edith Piaf, est-ce que c’est judicieux ou alors il faut que je reste dans le milieu littéraire ? Merci !

  • Bonjour,
    – tout d’abord une chose essentielle : merci !!!! Les commentaires proposés sur ce site, en plus d’être nombreux, sont d’une clarté bluffante !!!
    -ais j’aurais une chose à vous demander, peut-on évoquer un texte qu’on ne maîtrise pas forcément en ouverture, sans craindre de se faire questionner par la suite par le correcteur ?

  • bonjour,
    je suis en première S et à quelques jours du bac de français je redoute de tomber sur la séquence théâtre ou poésie. Avez-vous des sujets de bac à me recommander pour m’entrainer ?
    Merci

  • Bonjour Amélie, Tout d’abord, je voulais vous remercier pour toutes vos analyses qui me sauvent la vie dans ces révisions de bac. Aussi, je pense qu’il y a une faute d’orthographe dans le II- B : ne serait-ce pas « où se mêleNT douceur et violence » ?

  • Bonjour j’ai un commentaire composé à faire sur « A qui donc sommes-nous? » des Contemplations de Victor Hugo mais je trouve pas de plan concret, je sais qu’il fait pleins d’oppositions et que l’enjeu principal de ce poème est l’humanité. Il pose des questions rhétoriques au ciel, à l’ombre sans avoir de réponses mais il fait vivre ( le ciel, l’ombre, tout les destinataires) c’est une personnification.
    La conclusion doit porter sur tout le poème ou doit parler des contemplations de Victor Hugo en particulier?

  • bonjour, j’ai un commentaire composé à faire sur ce texte mais avant je dois déjà préparer un plan avec des parties et des sous-parties et je suis coincée. je n’arrive pas à en trouver; pouvez vous m’aider?

    • Il faut que tu commences à analyser le texte. Tu ne peux en effet pas trouver un plan détaillé sans avoir d’abord étudié le texte, ses champs lexicaux, sa syntaxe, sa versification etc.

      • D’accord, je viens de finir le plan mais maintenant je bloque par rapport aux réactions du poète, mêler au regret et à l’envoûtement face à la beauté de cette femme. je ne sais pas quoi mettre dans la partie: « réactions du poète »?

  • Bonjour Amélie,
    Je ne vois pas en quoi il y a un enjambement dans le 2e quatrain, car il y a soit un point où soit une virgule à la du vers. Pourriez vous m’éclaircir s’il vous plaît?
    Merci 🙂

  • Je suis en khâgne, et, vos commentaires, je les trouve très impressionnant, tout comme votre travail pour édifier ce site. Merci et respect à vous!

  • « J’eusse aimé » n’est-il pas plutôt un conditionnel passé 2ème forme à valeur irréelle du passé plutôt que un subjonctif ?

  • Bonjour, JE voudrais savoir, au vers 1 quand Baudelaire écrit ‘La rue assourdissante autour de moi hurlait’ es ce une personnification? Merci davance

  • Bonjour Amelie serait ce possible d avoir la lecture méthodique de a une passante de Charles Baudelaire dans un ordre bien précis cet a dire la présentation de l auteur en premier lieu ensuite hypothèse générale ensuite la formulation des axes de lecture les entrées le tableau et la conclusion merci.

  • Je vous remercie beaucoup pour toutes vos videos et analyses et pour l’effort que vous fournissez. Vous m’avez sauvée! J’en suis vraiment très reconnaissante.
    Je me demandais si vous pouvez faire une analyse de « Colline » de Jean Giono. C’est une oeuvre très complexe et difficile a comprendre et je trouve du mal a l’analyser.
    Merci.

  • Salut ! , tout d’abord merci beaucoup pour le commentaire.J’aimerais savoir si je peut reprendre le même plan si le jury me pose cette problématique « Comment Beaudelaire transforme la femme en créature idéaliser grâce a la poésie ?

  • Bonjour,
    Au II B vous mettez « une assonance en s » mais il me semble que c’est plutôt une allitération :p
    Sinon parfait le commentaire, mais y’a juste un truc que je comprend pas bien, le titre du I est le même que celui du II B. Perso, j’aurais plutôt mis quelque chose comme « I. Apparition d’une majestueuse passante » (bon d’accord c’est un peu lourd mais pas trouvé mieux)
    Bref, dans tous les cas ce site est vraiment top pour faire ses fiches donc merci beaucoup !

  • Bonjour, je vous remercie infiniment pour votre effort,je dois présenter ce poème mercredi et ces idées m’ont vraiment été utiles.
    Je voudrais vous demander à propos du découpage syllabique du premier vers La /rue /as/sour/dis/san/te au/tour /de /moi /hur/lait est ce qu’il est correct car j’ai des doutes par rapport à la découpe de rue et assourdissante ce sont deux voyelles qui se rencontrent,ms je ne sais quoi faire dans ce cas là
    Merci d’avance

    • Bonjour May,
      La règle est simple : à chaque voyelle distinctement prononcée correspond une syllabe. Comme il y a bien deux voyelles distinctement prononcées dans « rue assourdissante », /rue/ et /as/ correspondent à deux syllabes distinctes.
      En revanche,ta petite erreur se situe sur le mot « assourdissante » qui comprend 4 syllabes et non 5 (as/sour/dis/sante) car le « e » de assourdissante est un e muet. Bon courage pour ta présentation mercredi !

  • Bonjours je voudrais savoir qui est le peintre qui a fait l’image donnée en début de texte j’en aurais besoins merci de votre réponse rapide

  • Bonjour,
    Tout d’abord merci pour ce plan qui, j’ai trouvé, sortait du cadre habituel abordé par un littéraire « lambda » si je puis dire. J’avais néanmoins une petite question quant à l’ouverture.
    Vous parlez de « Nadja » de Breton il me semble hors je ne connais pas du tout ce texte ni même l’auteur alors je me demandais s’il vous venait en tête d’autres exemples qui coïncideraient bien avec le plan d’un petit plus connus.
    Voilà tout, merci beaucoup de votre éventuelle réponse et bon courage pour la suite.

  • merci beaucoup Amélie pour l’analyse du poème A une passante , ceci m’aide beaucoup pour l’oral de francais vous êtes superbe!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Bonjour Amélie, voilà je voudrais connaitre la fonction de ce poème parmi celles que vous avez évoquées dans votre cours. Est-ce la fonction « Célébrer » ?

    Et merci pour ce que vous faites.

  • Bonjour,
    Tout d’abord merci beaucoup pour ce commentaire !
    J’ai cependant une question dans le B du II, vous dites « assonance en s », ce n’est pas une allitération ?

    Merci

  • Bonjour,
    je suis en première L et j’ai découvert que ma prof de français utilisait des commentaires copiés-collés d’Internet et notamment certains de ceux que l’on trouve sur votre site, comme lectures analytiques pour notre bac. Le pire étant qu’elle affirme les avoir faits elle-même… Je ne sais pas si elle a le droit de faire ça et je ne sais donc pas si je dois lui faire la remarque ou pas?

    • Bonjour Sofia,
      Ta professeur n’est pas obligée de vous présenter une lecture analytique qu’elle a elle-même rédigée : son travail est de vous préparer correctement à l’examen, selon le programme en vigueur, rien ne l’empêche de vous proposer des analyses rédigées par d’autres professeurs. Néanmoins, il est maladroit de sa part de vous faire croire qu’elle rédige ces commentaires si ce n’est pas le cas. Le lui faire remarquer ne fera toutefois que la vexer, ce n’est pas utile.

  • Franchement merci bien pour l’effort et le temps que vous avez fournu pour nous .votre travail est vraiment tres utile .

  • merci beaucoup, ce commentaire m’a beaucoup aidé. je trouve la poésie de Baudelaire bien complexe… elle est cependant très riche. cet article m’a aidé à cadrer le sujet, même si j’ai modifié et me suis approprié un plan .

  • Bonjour Amélie,
    Ta problématique m’a beaucoup aidée, car je trouve qu’elle permet de traiter le poème dans sa totalité.
    Merci encore !

  • c’est un très bon mais j’ai décelé une faute, eusse aimé est conjugué au subjonctif plus-que parfait et non au conditionnel passé, sinon c excellent, je l’utilise pour mon HDA pour la troisième

  • Bonjour Amélie,
    je ne comprend pas bien le (I) de votre plan car vous parlez de l’idéal de la beauté Baudelairien mais on ne retrouve pas cette idée dans vos sous parties, j’ai peut-être mal compris la démarche, mais ça me perturbe un peu… Pourriez vous m’expliquer en quoi nous retrouvons l’idéal de la beauté Baudelairien dans ce poème s’il vous plaît ?

  • Bonjour, il me semble que vous avez fait une erreur : « ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? » au lien de « ne te reverrai-je plus que dans l’éternité ? »
    Mais merci c’est un super site 🙂

  • Bonjour, il me semble que vous avez fait une faute : « que j’eusse aimée » est au subjonctif plus-que-parfait. La forme au conditionnel passé est  » j’aurais aimé. »

    • Bonjour Isa,
      Ce n’est pas une faute. Le conditionnel passé 1ère forme est bien « j’aurais aimé », mais Baudelaire utilise ici un conditionnel passé 2ème forme (« j’eusse aimé »).

  • Bonjour et merci pour votre site.
    J’ai lu les erreurs à ne pas commettre pour réaliser un commentaire composé mais j’ai encore du mal à faire la différence avec l’analyse de texte présenté à l’oral. Quels sont les points de différence? Les axes sont différents, la conclusion est différente?Merci

  • Bonsoir je voudrais savoir un truc : à l’oral pour passer à une autre grande partie, doit-on dire genre « passons à notre 2ème partie » ou « on va étudier maintenant… » ????

  • Merci énormément Amélie pour ce commentaire composé!
    Je m’en suis beaucoup servi 🙂
    Par contre il me reste une petite question…
    qui est l’auteur du tableau qui accompagne ce commentaire?
    Merci beaucoup!

  • Bonjour, je tenais à te remercier pour ce commentaire qui est très complet. Je me demandais si tu avais une astuce pour adapter le plan que j’ai appris par coeur à une problématique posée par l’examinateur ?

  • merci tu m’as beaucoup aidé les autres site ne sont pas tres adapté à une petite seconde mais celui si je comprend tout c’est parfait 🙂

  • Merci énormément pour ce site ! 🙂
    J’avais beaucoup de mal a trouver les parties / sous parties mais avec ce blog j’ai finalement réussi à en trouver !
    Voici mes parties / sous parties :
    A :La rencontre
    1) La rue hostile
    2)L’apparition divine

    B : Les réactions du poète
    1)Le poète envoûté
    2)Le regret

  • Bonjour 🙂
    Je voulais tout simplement vous remercier pour tous ces conseils extraordinaires que vous nous fournissez sur ce blog ! Ma prof de français ne fait que me répéter que je progresse en sa matière et on se demande c’est grâce à qui…. 😉 Merci énormément Amélie ! Je passe mon oral demain et en lisant toutes vos petites astuces depuis un certain temps je me sens plutôt à l’aise ! Souhaitez-moi bonne chance 😛 et merci encore ! Vous êtes excellente continuez !

    • Bonjour Souha,
      Merci beaucoup pour ton message. C’est très intéressant de lire vos retours. Tu passes l’oral de français très tôt ! Je te souhaite donc bonne chance pour demain et à bientôt sur le blog pour réviser l’écrit 😉

  • bonjour Amélie , je voudrais tout d’abord te remercier pour le travaille formidable que tu fais pour nous , cependant j’ai vraiment un problème ave le plan du commentaire de texte ( je ne sais vraiment pas comment le construire ) c’est pourquoi j’aimerais que tu m’explique la méthode a suivre pour reussir un bon plan , et merci énormément . :mrgreen:

    • Bonjour Sarah,
      Baudelaire se situe au carrefour de nombreux mouvements littéraires : symbolisme, parnasse, romantisme.
      Le poème « A une passante » n’est pas particulièrement représentatif d’un mouvement. Pour mieux le cerner, il faut mieux faire quelques recherches sur Les Fleurs du Mal (je publie actuellement une série de vidéos sur les Fleurs du Mal). Ce te sera plus utile.

  • Merci d’avoir répondu aussi vite. C’est génial ! ça me rassure 🙂 je vais étudier l’exemple que vous proposez plus tard.
    Mais cette techinque, c’est pour endormir l’examinateur ^^?
    Parce que à part les titres des axes qui changent, le contenu est le même ?!

    • Exactement, le contenu est le même, seul l’emballage diffère 🙂 Ceci dit, en adaptant votre plan, vous répondez justement à La question et montrez que vous avez compris le texte car adapter le plan à la problématique est impossible si on ne comprend pas le plan et son contenu…

  • Bonjour, tout d’abord merci pour le travail que vous faîtes c’est vraiment généreux et ça prend du temps et ce site est vraiment agréable à consulter.
    Je suis en 1ES et je passe le bac français. Voilà j’apprends toutes les lectures analytiques par coeur.
    Je voulais savoir, si la problématique est très différente de celle travaillée en cours, vaut mieux oublier tout ce que l’on appris par coeur et refaire des axes, les développer… le tout en seulement 30 min, ou est-ce que, mieux vaut réciter ce que l’on a appris, sachant que la réponse s’appuie sur le même texte…
    Notre prof nous a dit ue l’élève qui ne répondait pas à la question pouvait difficilemment avoir plus de 12, pourtant dans le barème la notion  » prise en compte de la problématique  » n’est « que » sur 3 pts?
    Merci en tout cas

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