Ma bohème, Arthur Rimbaud : analyse

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ma bohème arthur rimbaud

Van Gogh

Voici une analyse du poème « Ma Bohème » d’Arthur Rimbaud (1870).

« Ma bohème », Rimbaud : analyse linéaire pour l’oral

Le recueil intitulé Les Cahiers de Douai d’Arthur Rimbaud est constitué de poèmes de jeunesse.

S’y côtoient des poèmes d’inspiration classique, imités des maîtres, des poèmes politiques, satiriques ; et d’autres directement inspirés de la vie personnelle du jeune Rimbaud, de ses amours adolescentes, de ses vagabondages et de ses fugues.(Voir la fiche de lecture sur Cahiers de Douai)

C’est le cas de « Ma bohème », qui a peut-être pour point de départ la fugue d’octobre 1870.

Rimbaud n’a alors que seize ans et cherche à échapper à la pesanteur et à la sclérose familiales.

Ce qu’il nomme « bohème », c’est une vie où s’allie pauvreté mais liberté, insouciance et poésie, qui peut être inspirée de certains clichés du romantisme.

Dès le titre, le possessif « ma » annonce cependant une réappropriation particulière de cet idéal. Le sous-titre de « Fantaisie » vient quant à lui renforcer l’idée de liberté.

Le poème, pourtant, n’est pas de forme libre, puisqu’il s’agit d’un sonnet en apparence assez classique ; le poète y fait un autoportrait sans doute en partie réel, en partie rêvé, d’où l’autodérision n’est pas absente.

Poème étudié

Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ;
Mon paletot aussi devenait idéal ;
J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ;
Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées !

Mon unique culotte avait un large trou.
– Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
– Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur ;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur !

Arthur Rimbaud, Cahier de Douai (1870)

Problématique

Quelles sont les caractéristiques de la « bohème » idéale de ce tout jeune poète ?

Annonce du plan linéaire

Dans les vers 1 à 5, le poète commence par se dépeindre en vagabond espiègle dévoué à la Muse, c’est-à-dire à la poésie.

Il se présente ensuite, des vers 6 à 11, en Petit-Poucet heureux de se perdre dans un espace nocturne, source d’inspiration poétique.

Le dernier tercet, enfin, pose la chute parodique mais symbolique du sonnet avec l’image d’une lyre faite… de lacets de chaussures.

I – L’espiègle vagabond (v. 1 à 5)

Le premier vers pose plusieurs thèmes essentiels à cette « bohème » idéale : un vagabondage, c’est-à-dire un déplacement à pied qui n’a pas de but (« je m’en allais »), une posture insouciante et désinvolte (« les poings dans mes poches »), et la pauvreté, qui s’illustre ici surtout dans l’usure des vêtements (« mes poches crevées »).

Un enjambement interne (la césure passe entre « les poings » et « dans les poches », coupant en deux ce complément) vient immédiatement perturber avec espièglerie le rythme classique de l’alexandrin.

L’autodérision apparait dès le vers 2, avec la remarque sur le « paletot », sorte de manteau, qui, comme les poches, « devenait idéal ». L’humour réside dans le double sens de l’adjectif « idéal » : le paletot est tellement usé qu’il correspond à l’idéal de pauvreté de cette bohème fantasmée, mais il est aussi usé au point qu’il n’en reste plus qu’une « idée ».

Le jeu sonore provoqué par les liaisons, entre « paletot » et « aussi » (le son « o » est prononcé deux fois) donne par ailleurs un aspect cocasse au vers.

La reprise du verbe « j’allais » en tête du vers 3, qui fait écho au vers 1, mime l’aspect à la fois rythmé et continu de la marche.

Le complément de lieu, « sous le ciel » (v. 3), indique à la fois pauvreté et liberté : pauvreté car il semble que le marcheur n’a pas de couvre-chef ; liberté car rien ne fait obstacle à la contemplation du ciel et au contact avec la nature.

Rimbaud invoque la « Muse », divinité antique de la poésie, juste après la mention du ciel, suggérant un lien – dans la tradition romantique – de la nature et de l’inspiration.

Mais cette invocation est brusque, inattendue, constituée d’un monosyllabe placé à la césure et ponctué d’un point d’exclamation. C’est une façon espiègle de convoquer ce cliché poétique.

D’ailleurs, l’espièglerie se prolonge dans le second hémistiche : « et j’étais ton féal ». Ce vieux mot, choisi pour rimer avec « idéal », ne manque pas d’humour et d’inattendu lui non plus. Signifiant « fidèle », il confirme le rapport religieux du poète à sa source d’inspiration.

L’exclamation « Oh ! là là ! », tirée du langage courant et parfaitement décalée dans l’alexandrin classique, amplifie la désinvolture du poète.

Cette dernière se prolonge dans l’exclamation suivante : « que d’amours splendides j’ai rêvées ! ». Rien ne semble devoir être pris trop au sérieux ici : l’adjectif « splendides », emphatique, et l’irrégularité rythmique signale l’autodérision. Par ailleurs, ces « amours » sont « rêvées », et non réalisées. Le participe « rêvées », lui, rime ironiquement avec « crevées » (v. 1), comme si le rêve restait irréalisable et voué à l’échec.

Puis le poète achève de dépeindre l’usure de son costume en débordant sur le second quatrain : « Mon unique culotte avait un large trou. » Ce débordement, au mépris des règles classiques, donne un tour naïf et cocasse à cet autoportrait.

Avec les termes « culotte » (son pantalon) et « large trou » (v. 5), Rimbaud s’amuse à couler le grotesque et le trivial dans l’alexandrin classique.

II – Un Petit-Poucet à la belle étoile (v. 6 à 11)

Le tiret qui ouvre le vers 6 signale un changement d’images : Ce n’est plus en « féal » de l’antique Muse que se présente le poète, mais en personnage de conte, moins solennel, plus enfantin et malicieux : « Petit-Poucet rêveur » (v. 6).

L’adjectif « rêveur » met ce Petit-Poucet-là au rang des poètes.

Au lieu de semer des cailloux, il sème des rimes : « j’égrenais dans ma course / Des rimes »

Le rejet en tête du vers 7 du complément « des rimes » met ces rimes en valeur par une métaphore sous-jacente : elles sont rejetées du vers comme les cailloux sont jetés de la poche.

Les possessifs dans les expressions « mon auberge » (v. 7) et « mes étoiles » (v. 8) rappellent avec humour et légèreté que Rimbaud décrit des impressions et sensations qui lui sont propres et personnels.

L’auberge « à la Grande-Ourse » est une manière de dire qu’il n’a pas d’auberge du tout.

Le « doux frou-frou » est un son étonnant pour des étoiles, qui évoque le bruit d’un froissement de soieries, alors que le poète est seul dans la nuit et dans la nature.

La phrase ne se termine pas à la fin du quatrain, mais se prolonge au début du premier tercet : « Et je les écoutais » (v. 9).

Le thème du voyage à pied et de la pauvreté se poursuit avec le second hémistiche du vers 9 : « assis au bord des routes ».

Le poète est en contact direct avec la nature, comme l’indique le complément circonstanciel de temps (« ces bons soirs de septembre », v. 10) et la proposition relative qui insiste sur l’humidité du crépuscule (« où je sentais des gouttes », v. 10).

Le rejet du complément « de rosée » (v. 11) met en valeur l’image de ces fines gouttelettes d’eau pure, dont le poète est comme baptisé (« à mon front », v. 11).

La comparaison de la rosée à « un vin de vigueur » (v. 11) exprime à nouveau la force que le poète puise dans la nature, autant pour la marche que pour la poésie.

III – Une lyre faite de lacets de chaussure : parodie des symboles de la poésie (v. 12 à 14)

Le tableau final présente le jeune poète assis « rimant » (v. 12) seul parmi les ombres grandissantes et impressionnantes du soir.

Ces « ombres fantastiques » (v. 12) semblent le plonger dans un monde magique, un peu fantomatique.

Le vers 13 vient cependant tempérer d’espièglerie et d’autodérision cette posture romantique de poète solitaire et nocturne avec une comparaison et une rime saugrenues.

En effet, le lecteur a tout d’abord la surprise d’entendre rimer ces « ombres fantastiques » avec les « élastiques » (v. 13).

Puis, il est surpris par le rejet qui suit : « De mes souliers blessés » (v. 14). L’objet – les lacets – comme le mot « élastiques » sont triviaux et inattendus en poésie.

Mais pire encore, ces élastiques sont comparés à « des lyres » (v. 13). Or la lyre, noble instrument antique, est  un grand symbole de la poésie lyrique. Elle est ici ridiculisée par ce rapprochement.

Quant au verbe « tirais », il révèle une manière peu gracieuse de jouer de la lyre. Cette image est pourtant une manière de rapprocher les deux éléments fondamentaux de cette « bohème » : la marche et la poésie.

Enfin, c’est un alexandrin parfaitement équilibré et classique qui présente avec humour l’image finale, triviale mais symbolique, des souliers et des pieds.

Les souliers sont « blessés » (v. 14) car usés et troués par la marche : ils font écho aux « poches crevées » (v. 1) et au « paletot » râpé (v. 2).

L’image finale suggère une posture physique insouciante et désinvolte du poète.

Mais elle joue surtout avec le double sens du mot « pied », qui se réfère aussi bien au membre du corps qu’à l’unité de mesure poétique : « un pied près de mon cœur » (v. 14) noue alors à nouveau en une seule image le thème de la marche et celui de la poésie.

 Conclusion

« Ma Bohème » est un sonnet léger, humoristique.

Il évoque des éléments autobiographiques, tout en parodiant des postures romantiques et des clichés de la poésie.

La forme même du sonnet est malmenée : Rimbaud se joue des quatrains, des tercets et des hémistiches, faisant sans cesse déborder et enjamber l’un sur l’autre, ce qui a pour effet de causer de nombreux décalages rythmiques et de faire courir le vers et le souffle en avant, comme pour mimer le rythme de ce vagabondage incessant.

On y lit cependant un amour fou de la liberté, des marches solitaires, un mépris des conventions sociales et du confort bourgeois : c’est le sens de cette « bohème » toute personnelle qu’annonce le titre.

Comme dans « Le Bateau ivre », la poésie liée à la fugue est une expérience de dérive.

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Qui suis-je ?

Amélie Vioux

Professeure et autrice chez hachette, je suis spécialisée dans la préparation du bac de français (2nde et 1re).

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Tu peux également retrouver mes conseils dans mon livre Réussis ton bac de français 2025 aux éditions Hachette.

J'ai également publié une version de ce livre pour les séries Techno ici.

59 commentaires

  • bonjour merci beacoup pour ce commentaire tres clair, j’ai juste un tout petit soucis je ne comprends pas très bien les allitérations et assonances, je ne comprend pas par exemple comment elle rappellent la douceur maternelle voilà merci beacoup

  • Votre commentaire est beaucoup plus clair que celui de mon prof donné en classe. Vous savez rendre toutes vos analyses super simples. C’est génial. Merci 🙂

  • Bonjours,
    Je n’ai pas bien compris la fonction de ce poème ou du moins je n’arrive pas a savoir laquelle de D.I.R.E est-ce… Pourriez vous m’éclairer ?
    Merci d’avance ☺

  • Bonjour,
    Je m’entraîne à remanier les plans en fonction des problématiques… et pour l’oral blanc la problématique qui est tombée sur ce poème était « ce poème vous semble t il respecter la tradition poétique » pouvez m’aider dans le choix des axes… Rassurez vous ce n’est pas un devoir maison ni du plagiat mais juste une demande d’explications (ma professeur de français étant en congé maladie depusi début mai).
    Je vous remercie par avance

  • Bonjour Amélie !
    Tout d’abord merci beaucoup pour tout ce travail fourni, je ne sais pas ce que je deviendrais sans vous !
    J’ai par contre une seule difficulté à propos d’une des problématiques que vous avez proposé :
    Pb : Quelle vision du poète se dégage de ce poème ?
    J’avais pensé à :
    I. Un poète révolté, fugueur et libre
    1. Une fugue évoquée par l’errance suggérée dans le poème
    2. La liberté dans l’errance dans la Nature
    3. Une Nature à l’origine de l’inspiration d’un poète libre dans sa création poétique
    II. Une vision qui fuit le conformisme de la société
    1. Un poème écrit en correspondance avec des éléments autobiographiques de la vie d’un poète fuyant le conformisme de la société
    2. Un poème sous-titré « Fantaisie » qui cède aux caprices de l’imagination, qui s’éloigne d’un monde réel codifié.

    Ducoup voilà, si vous pouviez m’aider à savoir si le plan que j’ai élaboré à partir du votre permet de répondre à la problématique ce serait très gentil et cela m’aiderait beaucoup !
    Si je peux l’améliorer ?

    Merci encore pour tout votre travail !

  • Bonjour Amélie ! Merci beaucoup pour le travail que vous fournissez sur ce blog !
    J’ai une question : je n’arrive pas à saisir la fonction de ce poème. Est-ce que c’est exprimer ou plutôt célébrer ? Exprimer ses sentiments par rapport à la liberté que procure la fugue ou célébrer tout simplement la liberté ou la nature.
    Merci d’avance

  • Bonjour Amélie. Merci sincèrement de publier sur internet des commentaires de bonnes qualités. Je suis en première S et donc j’ai le bac de français en fin d’année. Le problème a été que j’ai dû être hospitalisée pendant plus d’un mois pour des soucis de santé et je n’ai pas pu récupéré certaines analyses (amis qui ne prennent pas de notes et je n’ai pas osé demander de l’aide à mon professeur). Heureusement grâce à vos services j’ai pu me procurer de véritables cours de français. Vous m’avez aidé à rattraper mon retard et à me faire encore plus progresser que la plupart de mes camarades présents en classe. Je vous suis entièrement reconnaissante et je tiens à vous féliciter pour votre dur labeur.

  • Excellent commentaire rien à ajouté ça m’a beaucoup aidé cependant la dernière phrases n’est pas très clair, je ne l’ais pas comprise du moin

  • J aurais besoin de votre aide
    Ma fille est en seconde et doit trouver un mot qui pourrait être en commun pour les 2 poèmes « le mal et la bohème » de Rimbaud

    Merci d avance

  • Ma question n’est pas ironique, veuillez la prendre au sérieux. Nous savons que Rimbaud a faillit mourir, car Verlaine avait tiré sur lui après avoir trop but, mais a t-il consommé des drogues comme Baudelaire. Baudelaire a écrit paradis artificielle comme recueil de poème, pour exprimer à travers la poesie les effets ludique de la drogue.

  • Rimbaud a t-il consommé des drogues pendant qu’il ecrivait des poèmes.

    PS: A t-il egalement but de l’alcool en excès avant de prendre ces drogues.

  • Bonjour Amélie !
    J’ai une petite question. Connaitrais-tu le titre du tableau de Van Gogh que tu as utilisé pour illustrer le poème ? J’ai cherché un peu partout mais je n’ai pas trouvé.
    Et merci pour ce super commentaire !

  • Bonjour, Amélie.

    Je ne suis pas d’accord avec les scansions que vous proposez pour quatre vers de ce poème. Voici mes scansions :

    Vers 1 : 4/2/3/3
    Vers 4 : 3/3/2/4
    Vers 12 : 3/3/2/4
    Vers 13 : 4/4/4

    • Pour la scansion, j’ai préféré suivre la syntaxe des phrases (en m’appuyant sur la ponctuation de Rimbaud), mais il est possible de proposer d’autres scansions qui s’appuient sur des pauses syntaxiques intervenant naturellement et indépendamment de la ponctuation.

  • Coucou, j’avais une question, ma professeur trouve que ce poème évoque le bonheur vécu par le poète durant son errance, mais moi je trouve qu’il décrit plus sa rêverie… Es-tu du même avis que moi ?

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour ce commentaire. Je voulais juste savoir si on pouvait conserver le plan donné pour la problématique:  » Quelle vision du poète se dégage de ce texte » ?
    Merci d’avance

  • Tes commentaires sont vraiment riches et construits contrairement à la plupart de ceux que l’on peut trouver sur internet. Ne te laisse pas décourager par les élèves qui t’en demandent trop et continue comme ça ! 😀

  • Wouah!! Ton commentaire est énormement porteur d’aide pour beaucoup d’entre nous, franchement, merci énormement pour ton aide merveilleuse j’ai tellement recueillie d’informations que je ne saurais trouver moi-même….c’est juste fantastique de ta part, merci beaucoup!! Mais j’aurais tout de même une toute petite question si, évidemment il ne te dérangerai point d’y répondre car, j’ai une question qui porte sur le second quatrain où on me demande quelles sont les 2 figures de styles utilisées….il me semble en avoir trouvée une qui serait la comparaison lorsqu’Arthur Rimbaud se compare au Petit-Poucet mais je n’arrive tout de même pas à déterminer la deuxième ce qui me pose un assez gros problème car il me semble que cette question est malheureusement sur beaucoup de points et je ne m’oriente pas très bien au niveau des figures de styles….donc si jamais, encore une fois, ça ne te dérangerai pas de m’aider je te serais jamais assez reconnaissante! Cela serait tellement aimable de ta part mais sinon une seconde fois merciii pour ce commentaire qui m’aide a 100%!!! ❤

  • Je dois rendre ma lecture analytique sur ce poème demain, je pense donc ne pas avoir de réponse avant. Mais, juste par curiosité, mon professeur a mis ce texte dans un groupement de texte sur le mythe d’Orphée, je ne remet pas la parole de mon professeur en doute mais à part une légère allusion au mythe par la lyre, je ne voie absolument pas ce que ce texte ( qui est un de mes poèmes préférés ) fait dans ce groupement de texte ^^ Si je ne m’abuse, il ne suffit pas de parler de la lyre d’Orphée pour créer un réécriture, non ?

    • Bonjour Laura,
      Dans l’objet d’étude réécriture, on essaie aussi de vous faire prendre conscience de l’intertextualité : un texte, sans être une réécriture de l’autre, peut lui faire écho. C’est le cas ici avec la référence au mythe d’Orphée : Rimbaud ne réécrit pas ce mythe mais fait un parallèle entre le poète et Orphée.

  • Bonsoir, merci beaucoup pour ce commentaire ^^ Je suis une grande fan de Rimbaud mais je me retrouve avec de mauvaises notes à chaque fois qu’on aborde un de ces poèmes en classe simplement car mon adorable professeur ( ironie bien-sûr ) n’est pas d’accord avec ce que j’interprète de ces poèmes. L’interprétation que tu en as faite ressemble assez à ce que je pensais, en espérant que cette fois ci il soit d’accord :’)

  • Bonjour, je suis en première et j’aime vraiment (vraiment vraiment vraiment) beaucoup ce poème. Votre commentaire est vraiment génial, il m’a permis d’en apprendre plus sur ce splendide poème.
    Merci beaucoup !

  • Bonjour Amélie! Je suis en 1ereS et j’ai beaucoup utilisé votre site cette année et il m’a été d’une grande aide. J’ai quand même une suggestion à vous faire pour la future génération de première qui passera le bac de français et qui visitera votre site. On nous a toujours dit qu’une introduction c’était :
    – Description de l’auteur
    – Description de l’oeuvre
    – Description de l’extrait
    – Problématique
    – Plan
    Et si je peux me permettre, je trouve que vos introductions ne sont pas comme cela et qu’il y a surtout la description de l’oeuvre et de l’extrait mais c’est quand même assez bref et le reste manque beaucoup. Je ne sais pas si cela est fait exprès ou non (si pour vous on est au moins censé chercher ça :p) mais si c’était pas intentionnel de faire une introduction aussi brève, la développer est un conseil que je peux vous donner en tant que visiteuse de votre site! Sinon le reste est parfait de mon point de vue! Voila c’était juste un conseil pas une critique, je vous remercie beaucoup d’avoir créer cela je peux vous assurer que ça nous aide énormément! N’abandonnez pas vous êtes d’une aide précieuse pour nous, futurs bacheliers! A bientôt! 🙂

  • Bonjour tout d abord merci pour votre travail, j’ai une petite question, allez vous completez votre liste deja bien fourni de textes commentés avec d’autre textes d’autres auteurs ?
    Comme par exemple Balzac Le père Goriot ou Rimbaud Rêvée pour l’hiver, ou Manon Lescaut de L Abbé Prévos;

    merci à vous

  • Un commentaire très bien fait et tant que que professeur de Lettres je ne puis me réjouir de ce modèle de commentaire car il pourrait aider les jeunes apprenants et même des collègues dans leur travail. Merci Amélie et bien de choses à vous!

  • Bonjour,
    Tout d’abord merci beaucoup pour cet exemple de commentaire très intéressant.
    j’ai lu tout vos articles à propos de la méthode du commentaire, mais il me reste quelques questions. Comment trouver une problématique ? Doit-on la déterminer avant ou après avoir trouver des axes de lecture ? J’ai beaucoup de mal à formuler ma problématique à propos de ce poème car notre professeur nous a conseillé de déterminer les axes et la problématique avant de réunir les 20 observations nécessaires pour rédiger le commentaire. J’ai trouvé deux parties mais il me semble qu’elles ne sont pas « bonnes » : I- La liberté
    II- Poème autobiographique
    Surtout, je ne trouve pas de Pb en lien avec ces 2 parties…et il me reste encore à réunir les 20 observations et je ne sais pas par où commencer…
    Merci d’avance.

  • Bonjour, j’ai un commentaire littéraire à faire sur ce texte. J’avais d’abord cherché toute seule en essayant de suivre la méthode de mon professeur mais je n’ai réussi qu’à déceler un point sur la liberté, et j’ai su trouver des réponses pour le registre, le type, etc… J’avais simplement besoin d’aide pour les autres points de mon développement. Alors j’ai cherché et je suis tombée sur votre commentaire. Il m’a inspirée, j’y ai vu beaucoup d’autres choses que je n’aurais jamais trouvé seule. J’aimerais beaucoup reprendre vos idées mais en les mettant dans un ordre différent, même chose pour les sous-parties. Le problème c’est que j’ai peur que ce soit également du plagiat. Qu’en pensez-vous ?
    Merci de votre réponse.

    • Bonjour Juliette,
      Tu as raison de t’interroger sur le plagiat : il faut faire attention à ne pas recopier mots pour mots mes commentaires dans un devoir que tu rends à l’écrit. Pou t’aider, lis cet article où je vous explique la marche à suivre pour vous aider de mes commentaires sans faire de plagiat.

  • Salut !!! Je suis un turc et je suis étudiant de fle mais j’ai des problèmes avec les cours de la littérature .Est ce que vous pouvez expliquer plus précisement la réitération du signifiant,l’assonance,et l’allitération et les types de rimes.Nous n’avons aucune matériel pour travailler la littérature.Par exemple ,nos profs parlent des mots euphorique- aphorique,les oppositions,répetitions des signes,les systéme métrique … etc.
    Et encore une question comment nous séparons les syntagme du syntaxe?Merci 🙂

  • Bonjour Amélie,

    Malgré le fait que ton commentaire est bien organisé et expliqué, je me posais une question.
    Avec l’axe un et la première sous-partie tu développes l’idée de l’errance du poète.

    Mais je ne comprend pas en quoi la comparaison au Petit Poucet illustre l’errance du poète.
    Certes, le poète sème des rimes mais en quoi le fait qu’il en sème fait de lui un vagabond ou souligne l’errance du poète ?

    Merci d’avance de ta réponse.

    • Le Petit Poucet est un enfant abandonné par sa famille car il est frèle est chétif , mais c’est lui le plus courageux de tous ses frère et il ère dans la foret en semant des cailloux sauf que le poète ère dans la foret mais ne retrouve pas son chemin car lui y est heureux et il y sème toute sa poésie (rime).

  • Bonjour,
    Merci beaucoup pour ce commentaire qui m’a énormément servi pour mon oral
    Mais j’avais juste une question à propos de ce poème :
    Quel place particulière a t’il dans ce recueil et pourquoi?
    Merci beaucoup pour ta réponse

    • il se trouve a la fin du receuil je pense que cela montre la rupture féfinitive de Rimbaud avec son passé à Charlesvilles, comme le symbole d’une page qui se tourne

  • Coucou, je te comprend tu as entièrement raison, d’ailleurs je trouve que c’est super ce que tu fait, mais tu peut pas juste le supprimer jusqu’à la rentré .. Car sinon je suis virer de l’école vraiment je te le demande car vraiment je pourrait pas passer en 1ère.. S’il te plait !!! Bref essaye de faire ton possible juste pour lez vacances.. Sa serait vraiment gentil !!!! Merci beaucoup et sache que ye commentaire est vraiment trop bien !!!

  • Salut, ton commentaire est super tu ma beaucoup aider mais j’ai gros problème, c’est que je l’est utilisé pendant mon contrôle et le prof me soupsonne de tricherie, sa te dérangerai pas de supprimer ton truc s’il te plait parce que sinon je suis viré de l’école… si tu veux dans 1mois tu pourra le remettre mais avant il faut que tu me supprime… Merci beaucoup

    • Je ne supprime pas mes commentaires littéraires pour couvrir vos plagiats. En revanche, je t’invite à lire cet article dans lequel je vous explique comment utiliser intelligemment mes commentaires pour réussir vos devoirs maison. Le plagiat durant un contrôle sera toujours pénalisé par vos professeurs : ne les prenez pas pour des idiots et travaillez sérieusement et honnêtement pour progresser.

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